MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Il est libre Max ! Si j'osais, je ferai cette citation de la grande chanson d'Hervé Christiani (si tu connais pas y'a Youtube)...oops j'ai osé...Voici donc revenir l'ami Max, alias Nyghlfar, aussi connu pour son projet principal Nuit Macabre (tapez le nom dans la barre de recherche du Scribe, vous aurez droit à une interview et des chroniques)...Après Melancholic Hate Of The Black Winter (idem, tu tapes ça dans ma barre de recherche etc.) qui s'offrait comme une première démo des plus prometteuses (j'en disais cela notamment : Veine Morte c'est du chant, de la guitare, mais pas de batterie. Comme je le disais, au début, ça surprend un peu et puis on s'y fait largement, et, même, a la longue, on y prend carrément goût) voici venir le temps des rires et des chants...euh pardon je m'égare...voici venir le temps de Coma, un EP quatre titres qui se veut un démarrage "officiel" pour la discographie de Veine Morte...
C'est depuis Pau, qui, hormis le fait d'être la mairie de François Bayrou (pas très DSBM celui-là, quoique en y réfléchissant bien) que l'ami Max a enregistré ces quatre invocations a la lame de rasoir. Il reprend les choses là où il les avait laissées avec la démo, à savoir un Black Metal dépressif et suicidaire sans batterie. Bref, si cet élément vous a perturbé sur la démo, cela va continuer ici. Pour ma part, j'avais trouvé le pari osé mais réussi. Ici la maîtrise du sujet est supérieure, Veine Morte a trouvé son équilibre, avec ces riffs burzumiens, ces cris d'orfraie suraigus typés DS mais aussi un chant rauque et haineux beaucoup plus True Black, avec des textes gorgés de haine. Manifestement Nyghlfar a des envies de meurtre (cf les paroles du premier titre Sur Ce Sourire Je Lis Ta Tristesse) mais aussi de se faire bobo tout seul (Mutilation du Soir). Evidemment, la mort règne en maîtresse ici, et son désir tout autant, sinon ce ne serait pas du DSBM. Les riffs de Max ont gagné en inspiration, et les différents chants sont parfaitement maîtrisés et adaptés.
Comme dans le cas de Ad Vitam Ad Mortem, je trouve ici (au moins) autant d'éléments qui pourraient faire que l'on considérât le son de Veine Morte comme du True Black, même si l'absence de batterie crée un décorum davantage atmosphérique. Loin des rock stars à la Shining et autres Psychonaut 4, Nyghflar reste ancré dans les 90's au niveau de ses influences. L'EP s'écoute sans effort, agréablement, a la fois haineux et triste comme un matin sans croissants.
Avec Coma Veine Morte vient de donner le coup d'envoi de sa discographie "professionnelle" et c'est une réussite. On se languit maintenant d'entendre la suite sur long format pour se donner une idée plus précise, mais la progression est nette, et rend ce projet de plus en plus intéressant.
He's free, Max! If I dared, I'll do this quote from the great song of Hervé Christiani (if you don't know it's on Youtube)...oops I dared...Here comes back our friend Max, alias Nyghlfar, also known for his main project Nuit Macabre (type the name in the Scribe search bar, you'll get an interview and reviews). ..After Melancholic Hate Of The Black Winter (idem, you type that in my search bar etc.) which offered itself as a very promising first demo (I was saying that : Veine Morte is vocals, guitar, but no drums. As I was saying, at the beginning, it's a bit surprising and then you get used to it, and, even, in the long run, you really get a taste for it)...here comes the time of laughter and singing...uh sorry, I'm getting lost...here comes the time of Coma, a four-track EP which is meant to be an "official" start for Veine Morte's discography... It's from Pau, which, apart from being François Bayrou's town hall (not very DSBM this one, though thinking about it) that friend Max recorded these four razor blade invocations. He picks things up where he left them with the demo, namely a depressive and suicidal Black Metal without drums. In short, if that element disturbed you on the demo, it will continue here. For my part, I found the bet daring but successful. Here the mastery of the subject is superior, Veine Morte has found its balance, with these Burzumian riffs, these DS-like high-pitched orfray screams but also a much more raucous and hateful True Black vocal, with lyrics full of hate. Obviously Nyghlfar has murderous desires (cf. the lyrics of the first track Sur Ce Sourire Je Lis Ta Tristesse) but also wants to make himself a boo-boo all alone (Mutilation du Soir). Obviously, death reigns supreme here, and his desire as much, otherwise it would not be DSBM. Max's riffs have gained in inspiration, and the different songs are perfectly mastered and adapted.
As in the case of Ad Vitam Ad Mortem, I find here (at least) as many elements that could make the sound of Veine Morte sound like True Black, even if the absence of drums creates a more atmospheric decorum. Far from rock stars like Shining and Psychonaut 4, Nyghflar remains anchored in the 90's in terms of its influences. The EP can be listened to effortlessly, pleasantly, both hateful and sad like a morning without croissants.
With Coma Veine Morte, Nyghflar has just kicked off his "professional" discography and it's a success. We are now longing to hear the sequel on long format to get a more precise idea, but the progression is clear,
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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