CURSED COVEN ...IN TENEBRIS ET SUMBRA SEVENTIBUS... 2024 THE RITUAL PRODUCTIONS RELIGIOUS POLISH DOOM METAL Si vous êtes comme moi, qu'un petit Lee Dorrian habite au fond de votre âme assombrie et que vous êtes capables de passer en un éclair du grindcore au doom metal le plus lent et le plus pesant, du black metal sauvage aux ritournelles monotones et macabres, bienvenue ! Les polonais de Cursed Coven s'évadent de leur couvent maudit pour nous livrer une oeuvre profondément solennelle, sombre au possible, au sein de laquelle la voix presque cold wave de Pontifex Idolorum XXXV I, déjà batteur du combo, vient nous déclamer quelque formule magique ou incantation occulte. Voyez vous, les polonais de Cursed Coven teintent depuis leurs débuts leur doom metal d'une couleur presque black metal, du moins dans l'atmosphère, noirâtre. Si vous recherchez un metal où l'ambiance est reine, portée par une production très old school qui vient renforcer la suie de l'ensemb
Du Porno, du Grind et de la déconne ? Interview de GRONIBARD !!!
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ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !!
Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et
les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de
fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du
groupe et pourquoi le choix de cette dérision permanente ?
Avec Natachatte (premier batteur et
responsable des artworks) on était allé voir un fest en Belgique en 1997 avec
Necrophagist, Mastic Scum...et surtout un groupe qui ouvrait le fest qui
s’appelait Disjonctor. Les mecs faisaient du grind, mais ils jouaient aussi de
la trompette, et surtout le batteur avait un casque de chantier sur la tête et
il jetait des casseroles en l’air pendant qu’il jouait. Bref, on est sortis de
là en se disant “putain faut qu’on monte un groupe!”. Le nom a été trouvé dans
la bagnole sur la route du retour, et on a vite appelé les potes pour qu’ils
rejoignent le projet. Le truc un peu chiant c’est qu’on était tous guitaristes,
du coup pour monter un groupe ça limite un peu. On avait la chance de connaître
quelqu’unqui était pété de thunes, et
qui avait tous les instruments nécessaires chez lui...du coup on l’a intégré
dans le lineup du groupe juste pour qu’il nous prête une batterie, une
basse...et on a tenté des trucs. Plus le temps passait, plus on avait envie de
se prendre un peu la tête sur la musique...par contre sur les paroles/le concept
on est restés aussi à la ramasse qu’à nos débuts. Je ne sais pas si c’est
vraiment un choix, je pense juste qu’on est incapables de faire autre
chose...Si tu prends notre side-project “sérieux” Warscars, en fait les paroles
parlent des Pokemon ou de Barney des Simpsons, par contre on a juste changé les
titres des morceaux en mettant des trucs bidons histoire d’avoir l’air d’être
un groupe avec un vrai message…
Quelles étaient vos principales influences à la fondation du groupe ?
On était vraiment à mort dans Anal Cunt, Dead
Infection, Gut, Last Days Of Humanity et S.O.D. mais aussi dans toute la scène
“noise teubé à la française” avec Infected Pussy, Pornocrate, Purulent Excretor
et tous ces groupes à la con...D’un côté les premiers groupes nous foutaient
des grosses baffes, et les 2èmes nous fascinaient par leur côté branleurs “on
fait nimp, le son est pourri et on sort quand même des trucs”. Résultat, on a
enregistré notre première démo lors de notre première répète...et on en a
écoulé 600 (et franchement c’était vraiment vraiment vraiment tout pourri).
Avec le temps on a un peu délaissé le côté noise foutraque des débuts pour
proposer un truc vraiment plus inspiré par les groupes cités.
Si je vous dis Grindcore, ça évoque quoi pour vous ?
Le seul genre musical où on peut jouer, sortir
des disques et faire des dates de dingue sans avoir le moindre talent musical !
Quoi que, y’a la techno aussi.
Selon vous, le Grind est-il le fils direct du punk hardcore, du death metal, où
des deux ?
On est pas vraiment du genre à
intellectualiser le truc, du coup ne t’attends pas à ce que je te fasse tout un
blabla te disant à quel point Napalm Death et les groupes de l’époque sont
génialissimes pour avoir réussi à faire copuler les 2 genres...
Mais ouais c’est clairement un mix bâtard des
2, du Death Metal punkisé avec un côté provoc et bien plus rentre-dedans, plus
direct… ou alors du Punk métallisé avec des guitares bien plus saturées et du
chant bien moins accessible.
Vous existez depuis 1998. Mais que devenez-vous ? Pas de sortie depuis 2012 et
la version turbo du Satanic Tuning Club. Prévoyez-vous une nouvelle sortie un
de ces jours, et, si oui, pouvez- vous nous en parler ? Il y a eu un nouveau
titre en 2016, pas d’album ? Surtout qu’il était annoncé. Depuis vous continuez
les concerts (en Angleterre récemment), vous êtes devenus un groupe de scène
purement ?
Notre batteur et sur Paris, et il revient sur
Lille maximum 5 fois par an...du coup on répète maximum 5 fois par an. Si on
fait des concerts on essaye de répéter au minimum une fois avant. Du coup avec
une moyenne de 2 concerts à l’année, ça nous laisse que 3 répètes pour bosser
notre nouvel album. Donc oui on bosse toujours un nouvel album, mais à ce
rythme là ça avance vraiment doucement...Chaque année je me dis qu’il sera prêt
l’année suivante, bon là on va être un minimum objectif et on va se dire qu’il
sortira en 2020? Et pour les concerts on essaye surtout de se faire plaisir en
jouant à des endroits où on a jamais joué.
Faut aussi voir qu’on a essayé de complètement
repenser le groupe après “We Are French Fukk You”, étant donné qu’il n’a pas
marché ça nous a bien libéré d’une quelconque pression...et on s’est dit que
quitte a faire quelque chose qui ne plaisait pas autant y aller à fond. On a
d’abord songé à transformer Gronib en un groupe de New Wave, donc on a du se
mettre aux synthés. Le bilan est que c’est quand même vachement plus compliqué,
y’a pas de disto pour couvrir les pains et faut être compétents techniquement
pour réussir à sortir le moindre son...Pour les curieux y’a un morceau de cette
époque dispo sur notre Soundcloud. Puis après on a tenté d’autres chose...Là je
peux juste te dire que le nouvel album, si il sort un jour, sera radicalement
différent de tout ce qu’on a pu faire avant.
Certains vous ont accusé de misogynie dans vos textes. Que leur répondez-vous ?
Franchement c’était pas le plus gênant à
l’époque où les gens parlaient de nous, à part quelques tocards les gens
avaient bien compris que c’était juste de l’humour pas forcément drôle mais en
tout cas le message était bien moins violent/misogyne que des groupes comme
Dismembered Fetus ou Meat Shits. Le plus lourd était surtout les “true
grindeux” qui nous accusaient de corrompre un genre où il ne fallait que parler
de politique et du fait qu’il ne fallait pas manger des animaux morts dans du
pain...Eux ils étaient vraiment pénibles!
Que pensez-vous du parcours d’Ultra Vomit ? Ils sont devenus assez "tendance" aujourd’hui, en tous cas très appréciés. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
Tant mieux pour eux, quand on voit les dates
qu’ils se tapent, les fests et même l’Olympia, c’est assez fou et inespéré pour
un groupe de ce genre. Ils bossent vraiment bien leur truc, c’est carré et bien
foutu, cool qu’ils en récoltent les fruits! Après au niveau perso j’avoue que
la brutalité des débuts me manque, les parodies c’est cool mais quand ils
parodient des trucs que je ne connais même pas, et que je n’ai pas du tout
envie de connaître (genre Tagada Jones, c’est quoi ce truc?) bah ça a beau être
bien fait, ça ne me donne pas envie d’écouter! Rendez-nous Captain Igloo et les
poils pubiens!!
François Corbier nous a quitté cette année. Je sais que vous étiez proches.
J’ai vu votre hommage sur Facebook. Vous avez une petite anecdote sur lui ?
On a eu l’occasion de faire 2 dates avec lui,
et on l’a croisé plusieurs fois dans ses concerts. Un mec adorable, et surtout
une voix qui te replonge en enfance en 2 secondes. Lors du premier “Cassoulet
Show” qu’on a fait avec lui, il a dit OK à Jesus (l’organisateur) parce qu’il
le trouvait sympa, mais je pense qu’il ne se doutait pas ou peu du genre des
groupes avec lesquels il allait partager l’affiche (y’avait Dégueulanus quand
même, ça ne s’invente pas). Je sais qu’il a débarqué le premier soir pendant
notre set, il a vu 5 pauvres connards à poil qui jouaient de la merde
incompréhensible à un volume sonore improbable, du coup il s’est mis à paniquer
et a commencé à regretter son choix! Par contre dès qu’il est monté sur scène il
a vu que tout le monde était à fond et à priori il a adoré!
Il y a aussi la fois où on a joué à la
pétanque avec lui...bref, des putains de souvenirs !!
Une dernière petite anecdote : si vous avez vu
passer la photo sur les réseaux sociaux où on est avec lui et Ultra Vomit,
matez la baguette qu’il tient dans les mains, ça vous donnera une idée d’un
côté de sa personnalité qu’on ne connaissait pas forcément avant de le
rencontrer!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia