MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Le mélange ultime du VRAI Death Metal et du TRVE Black Metal ? Interview avec NECROCULT
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Salut Necrocult, et merci de
répondre à mes questions ! Faisons un long chemin dans le passé à l'époque où
vous avez débuté en tant que Crucifix en 1994. Peux tu nous rafraîchir la
mémoire ?
Salut ! Merci à toi pour cette interview, Loran à la plume après avoir recueilli
les avis de nous trois.
Nous venons d’un terroir très ancré dans le rock le hard rock et le punk,
nous avons grandi avec ça. Nous avons toujours été entouré de groupes qui
jouaient et faisaient tourner leurs compos et démos dans des petits concerts
locaux ou se mêlaient tous ces styles. Lorsque nous avons décidé de monter
Crucifix en 1994, on ne peut pas dire que les groupes de Death Métal étaient
Légion - le Black Métal étaient quand à lui complètement absent. On les
comptait sur les doigts d'une main dans notre Tarn profond.
Nous faisions tourner des reprise de Hard et de Thrash dans le garage familial
et c'est tout
naturellement qu'on a fini par faire des compos, inspirées de nos
influences de l'époque : Deicide, Morbid Angel, Cannibal Corpse, Sinister,
Dismenber, Entombed, Benediction , ...
Du fait d'une scène underground punk/hardcore très active, on a pu très vite
trouver des plans concerts dans la région. On a écumé pas mal de salle des
fêtes avec des programmations des plus atypiques. Ce n'est que bien plus tard
qu'on a pu partager des dates avec uniquement des groupes de métal.
Comment étes vous passé de Crucifix a Necrocult
et comment ce glissement du death metal au black/death ?
Le split Emperor/Enslaved ainsi que la sortie de la compilation
"Blackend" ont eu un impact assez fort sur notre parcours, on a été
happé par la scène norvégienne et ça a donné une direction particulière à notre
musique.
On a toujours aimé ce mélange de voix grave et aigu, dans les vieux Deicide par
exemple, qui donne un rendu vraiment malsain. Nous avons donc évolué assez
rapidement vers un style plus varié, avec une seconde voix aiguë et des
riffs black.
On a alors changé de nom pour Necrocult.
Notre style est devenu particulier, on a toujours conservé des parties très
death métal et des passages vraiment black métal. Notre musique n'est pas un
hybride de ces deux deux styles mais les intègre complètement et à part
entière.
Depuis Crucifix, le lineup est resté le même : Loran (guitare/chant) - Manu
(basse/chant) - David (batterie).
D'ailleurs c'est quoi le black/death pour vous
? Est-ce bien le genre pratiqué par le groupe ?
J'ai l'impression que le terme black/death est apparu assez tard. Il a bien
fallu mettre des étiquettes sur la musique pour que le consommateur s'y
retrouve et ne se trompe pas de produit, faudrait pas tomber par erreur sur un
bon gros riff death US en écoutant un album de black métal ou vice-versa. Ça ne
se fait pas.
Sincèrement je ne sais pas décrire ce style.
Pour répondre à ta question, je pense que le genre pratiqué par Necrocult n'est
pas du black/death comme on peut l'entendre aujourd'hui. On mélange simplement
le Death Métal et le Black Métal.
Lorsque nous cherchions un label on a eu beaucoup de retour du genre trop death
pour certains labels et trop black pour d'autres.
Vous êtes actifs depuis 22 ans et vous n'avez
sorti que deux albums, comment ça s'explique ?
On a sorti notre premier album en 2003, après 8 ans d’existence. Durant cette
période on a fait principalement des lives dans le sud, on composait
régulièrement de nouveaux morceaux avec une musique qui évoluait énormément. On
a produit assez de titre pour sortir plus d'un album mais ce n'était vraiment
pas dans nos envies, tant qu'on arrivait à jouer pour assouvir notre passion,
c'était bien suffisant.
Nous avons retrouvé récemment quelques cassettes qu'on distribuait à nos
proches mais rien de plus.
Nous avons rencontré Ashley (Ouroboros) lors d'un de nos concerts sur Toulouse
au début des années 2000 et il nous a proposé de nous enregistrer. Ce premier
album est sortie sur son label Snakebite Production qu'il venait de monter.
Nous avons été assez surpris du bon accueil qu'il a reçu en France mais aussi à
l'étranger.
Ensuite nous avons été beaucoup moins prolifique puisque les morceaux présent
sur notre second album, sortie en 2015 chez Satanath Record / Ira Militias
Productions, ont été composés sur une période de 10 ans et enregistré en 2 ans.
Tout ça pour plusieurs raisons, tout d'abord parce qu'on est pas très assidu,
on travaille par périodes plus ou moins espacées en fonction des contraintes
personnelles et professionnelles de chacun. Ensuite notre processus de
composition est long, tout le monde participe à la composition et aux
arrangements. Tant qu'on s'y retrouve pas complètement à 3, on continue à
cherche la voie du morceaux, ce qui explique aussi que nos morceaux sont assez
long.
Et pour finir, c'est moi, qui ai enregistré/mixé/masterisé cet album. Bien sur
ce n'est pas mon métier, j'avais seulement quelques notions de base et une
vision claire de ce que nous ne voulions pas.
Par contre nous n'avons par contre jamais cessé de jouer en Live régulièrement
depuis plus de 20 ans maintenant. Pas de come-back ou de retour au source chez
nous.
Depuis ce second album nous étions reparti sur le même rythme lorsque le label
Triumph Ov Death nous a proposé de participer à la compilation "We Are
French Fuck You II". La condition était de proposer un morceaux inédit. Ça
tombait bien on était en train de terminer notre premier morceaux depuis 2015.
Une aubaine pour nous de pouvoir sortir quelque choses de nouveau avant 2025 !
Votre son est cru, brutal, old school, est-ce
une volonté de ne pas sonner comme les groupes modernes ?
Du fait de notre age, c'est une volonté de sonner comme les groupes de notre
génération. C'est ce son que l'on aime. Comme la plupart de la musique que l'on
écoute est celle des années 1990/2000, notre oreille ne s'habitue pas ce
son souvent surproduit, programmé qui semble être le même de groupe
en groupe et d'album en album aujourd'hui.
Ce n'est pas pour ça qu'on cherche à avoir un son tout pourri ou on ne comprend
rien. Nous jouons une musique complexe qui nécessité un son adapté. Après
on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.
Pour notre premier album, le son était cru par essence : l'enregistrement
c'est fait dans un garage, avec un matériel de fortune et un jeu approximatif.
On a donc le son qui nous correspond parfaitement pour cette époque et qui
donne un réel aperçu de ce qu'était le groupe en live.
Pour le second album, j'ai fait de mon mieux, l'objectif étant de ne surtout
pas sonner moderne, d'avoir une ambiance sombre et de garder un jeu naturel.
J'avais comme son de référence "Nemesis Divina" de Satyricon. Tu
remarqueras que le son final n'a rien à voir avec cet album !
Pour l'enregistrement du morceau de la compilation, c'est différent. On a
choisi d'aller en studio cette fois ci. On a choisi Patrick Friedrich, qui
sonorise chaque année Une Nuit En Enfer à St Sulpice près de Toulouse et qui a
notamment enregistré E-Force. C'est un Hard-Rockeur, de la vieille école, qui
fait ce métier depuis les années 90. On lui a demandé une batterie sans trig,
pas d'édition et avec le son de nos amplis. Il avait un terme pour ça : "à
la loyale". C'est quelque chose qu'on ne lui demande plus du tout
aujourd'hui. On voulait un son naturel ou tu doit monter le son de ta chaine si
tu veux que ce soit fort. Les discussions sur le son se sont limitées à
la GC/CC du Black Album de Metallica.
Quel est ton regard sur la scène française
actuelle et quels groupes trouvent grâce à tes yeux ?
Il faut tout de même reconnaître qu'aujourd'hui c'est (trop ?) difficile
d'essayer de suivre ce qui tout se passe. Il y a trop de sortie, ça va trop
vite, les réseaux sociaux sont saturés.
Mais il est indéniable que la scène underground actuelle est vraiment très
bonne, principalement dans le Death. Côté Black c’est plus difficile, il y a eu
une période faste il y a quelques années, mais aujourd'hui on a du mal à
trouver notre compte.
Pour te faire une idée des groupes que l'on aime, il n'y a qu'à jeter un œil
sur les groupes qui ont été programmé pour Une Nuit En Enfer
(www.facebook.com/nuitenenfer), tu rajoutes les groupes sur les deux
compilations We Are French Fuck You et le tour est fait.
Dans le prolongement, peux tu nous lister tes
20 albums préférés de tous les temps ?
Pour faire simple, il suffit de prendre le top 30 des albums sortis entre 1989
et 1998 pour le Death et le Black Métal ,1979/1986 pour le hard rock et
1970/1975 pour le rock. Tous les jours t'en prends quelques-uns dans ces
périodes environ et t'es pas loin de de nos 20 albums préférés !
Espace libre : ajoutes ce que tu veux !
Tout d'abord merci pour le support que tu nous apportes au travers de cette
interview. On ne cessera de le répéter mais il faut acheter des disques, aller
aux petits concerts pour soutenir les assos et les groupes qui font vivre cette
scène underground qui subsiste malgré tout.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia