MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
C'est déjà le troisième album des colombiens de Goliard que je chronique, c'est dire à quel point j'apprécie ce combo sud-américain. Après "Iconoclast hymns" et "The Darkest Hour" (retrouvez les chroniques en bas de page) voici venir "In Taberna"...En substance, voici ce que je disais en 2020 de "The Darkest Hour" : "A l'écoute tout n'est que tyrannie, majesté, attitude guerrière et épique. Un Black Metal empruntant au classique ses grilles d'accord pour renforcer ses côtés wagnériens (et ce sans l'once d'un synthé à l'horizon). Goliard c'est du pur Black Metal, dans toute la noblesse de son ouvrage. J'avais évoqué Dissection pour parler du précédent album car, si les colombiens affichent aussi des influences Death Metal, Thrash et Heavy Metal au compteur, tout comme le groupe de feu Jon Nodveidt (sauf des soli fort Heavy), ils proposent ici, tout comme Dissection, un Black très mélodique, basé sur de vraies compositions riches sans être inutilement compliquées"
Allais je donc me répéter en 2022 ? "In Taberna" est-il toujours aussi tyrannique, majestueux, épique ? Les huit titres interprétés ici en espagnol vous le confirmeront : Goliard est définitivement un des plus grands groupes de tout le black metal underground. Toujours pas de synthés ou de samples à l'horizon mais un black metal féroce, porté par le chant haineux et douloureux à la fois de Victor, les guitares en trémolo d'une noirceur presque palpable de Cristian et (encore) Victor, la maestria rythmique de Cadaver à la batterie et Ivan à la basse. Si vous cherchez un black metal inoffensif et inodore comme on en trouve désormais parfois, passez votre chemin, car si le black metal des colombiens peut-être qualifié de classique, ce qui ne l'est pas ce sont les qualités mélodiques qui, une nouvelle fois rejaillissent de leur oeuvre au noir. Si le parallèle avec Dissection est peut être un poil moins évident que précédemment (les guitares restent davantage black, à l'exception des soli plus heavy) c'est parce que Goliard a ici durci quelque peu le propos, durci mais aussi noirci encore sa musique, référez vous pour cela à la superbe pochette bien macabre de l'album, qui en est une parfaite illustration. Bref, Goliard nous délivre encore un album jouissif, symbole d'un black metal plus vrai que nature, qui, le temps de son écoute, nous fait oublier notre époque dégueulasse. Goliard mérite, je le répète, davantage d'attention, car les vrais le savent, ce n'est pas au nombre d'unités vendues que l'on mesure le talent des artistes.
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Néanmoins courez acheter le magnifique digipack de Goliard, vous ne le regretterez pas, et la première écoute en entrainera de nombreuses autres, nous ne sommes pas ici en présence d'un objet "kleenex" jetable. Hail Goliard !
It's already the third album of the Colombian band Goliard that I review, that's how much I appreciate this South American combo. After "Iconoclast hymns" and "The Darkest Hour" (find the reviews at the bottom of the page), here comes "In Taberna"... In substance, here is what I said in 2020 about "The Darkest Hour": "When you listen to it, everything is tyranny, majesty, warlike and epic attitude. Black metal that borrows its chord grids from classical music to reinforce its Wagnerian side (and this without a single synth on the horizon). Goliard is pure Black Metal, in all the nobility of its work. I mentioned Dissection when talking about the previous album because, if the Colombians also show Death Metal, Thrash and Heavy Metal influences, just like the late Jon Nodveidt's band (except for some very heavy solos), they offer here, just like Dissection, a very melodic Black, based on real rich compositions without being unnecessarily complicated"
Am I repeating myself in 2022 ? Is "In Taberna" still as tyrannical, majestic, epic? The eight tracks performed here in Spanish will confirm it: Goliard is definitely one of the greatest bands in all of underground black metal. Still no synths or samples on the horizon but a ferocious black metal, carried by Victor's hateful and painful vocals, Cristian's and Victor's almost palpably dark tremolo guitars, Cadaver's rhythmic mastery on drums and Ivan on bass. If you're looking for the kind of harmless, odourless black metal you sometimes find nowadays, you'd better pass, because if the Colombians' black metal can be described as classic, what isn't is the melodic qualities that, once again, come out of their black work. If the parallel with Dissection is perhaps a little less obvious than before (the guitars remain more black, except for the heavier solos), it's because Goliard has here somewhat hardened the subject matter, hardened but also blackened its music, refer to the superb and macabre cover of the album, which is a perfect illustration. In short, Goliard delivers yet another enjoyable album, a symbol of a truer-than-life black metal, which, while listening to it, makes us forget our disgusting times. Goliard deserves, I repeat, more attention, because the real ones know it, it is not by the number of units sold that we measure the talent of the artists.
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Nevertheless, run out and buy Goliard's magnificent digipack, you won't regret it, and the first listen will lead to many others, we are not dealing here with a disposable "kleenex" object. Hail Goliard!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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