Chronique - PRISME - Prisme - 2025 - Doom Metal/Black Metal/Dark Ambient/Industriel
PRISME
Prisme
2025
Doom Metal/Black Metal/Dark Ambient/Industriel
On connait Jeff Grimal aussi bien pour ses peintures et illustrations que pour sa carrière musicale, qu'il a passé chez The Great Old Ones, Demande A la Poussière que pour ses projets solo Kesys, Spectrale, et donc Prisme...
Un album suffocant, lourd comme un mammouth, noir comme la mort, aux ambiances industrielles spectrales, voici en quelques mots ce que Jeff nous réserve pour ce premier essai avec Prisme, précédé en 2024 du single "Fracture Void". Le fait qu'il s'agisse d'une œuvre d'une grande mélodicité - les voix black metal sublimant le tout en plus de l'utilisation de samples en spoken word ou en fond musical hanté comme sur le titre "Echoes Of The Forgotten", étonnant croisement de Dead Can Dance, Godflesh et du meilleur du Doom le plus dark.
Les guitares, qui parfois rappellent un certain My Dying Bride ou même les meilleures formations du Funeral Doom - avec Skepticism ou Mournful Congregation - produisent des riffs pachydermiques mis en beauté par des sonorités électroniques du Dark Ambient le plus occulte.
Prisme nous prend à la gorge dès le morceau d'ouverture - le fantastique "A Tale Of Despair" qui porte si bien son nom - et ne plus nous lâcher, même si quelques respirations ambient nous laissent croire que le noir nous a quitté. Illusion.
Avec Prisme, Jeff Grimal nous surprend une fois de plus, et ce voyage dans les ténèbres les plus denses est si prenant que l'on se prend un plaisir coupable d'y revenir au plus vite. Un grand album.
Pierre Avril
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