MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Lord Wolf Alexander, fondateur en 2005 d'Opus Diaboli est uruguayen. On le connait aussi au travers de son projet en compagnie de la française Fanny (également batteuse de Aksaya) Sol Invictus. Pour ce qui est d'Opus Diaboli, Lord Wolf Alexander officie seul, dans la plus pure misanthropie. Il n'était pas étonnant qu'un projet de true black aussi authentique atterrisse chez the Ritual Productions, après avoir aussi fricoté chez Satanath. Voici venir le temps du deuxième album pour cette noire entité...Un titre qui est parlant : je suis tout ce qui a été perdu...Il symbolise bien cette nostalgie inhérente au genre, cette idée que la modernité c'est quand même bien de la merde (c'est pas moi qui vais le contredire) et que l'espèce humaine, misérable au départ, ne cesse de régresser...
Six titres seulement pour tout de même plus de quarante trois minutes de musique...Cela vous indique que l'on n'a pas affaire ici avec un pseudo-raw black torché à la va vite mais bien à une oeuvre majestueuse, aussi sombre qu'épique, et que la longueur des titres (souvent au delà des sept minutes) permet à Opus Diaboli de déployer ses noires ailes avec des passages violents et rapides, des ralentissements beaucoup plus lourds ou atmosphériques et un sens de la dramaturgie indiscutable. Opus Diaboli se fout des modes, de l'époque, et propose une musique hors du monde, riche en arrangements (sans jamais tomber dans le pompier) qui peut parfois rappeler le Emperor des débuts. Si l'on doit absolument trouver un bémol à l'ensemble, c'est peut-être au niveau de la voix qu'on le trouvera, car les croassements de LWA rappellent parfois plus un canard qu'un corbeau, et ne se hissent pas toujours à la hauteur de la musique. Mais il s'agit ici de chipotage, car l'ensemble est grandiose, d'une noire beauté et d'une réelle profondeur.
Bref, j'ai beau répéter que le black metal EN TANT QUE MOUVEMENT est mort depuis un bon moment, cela n'empêche pas quelques nobles hérauts de continuer à arborer fièrement la flamme noire, et Opus Diaboli en fait assurément partie. Si vous en avez assez des musiques en carton qu'on vous propose venez prendre un bain d'authenticité avec cet album, si vous aimez vraiment les arts noirs et leur mise en son, cet album est là pour vous....
Lord Wolf Alexander, founder of Opus Diaboli in 2005, is Uruguayan. He is also known through his project with the Frenchwoman Fanny (also drummer of Aksaya) Sol Invictus. As far as Opus Diaboli is concerned, Lord Wolf Alexander officiates alone, in the purest misanthropy. It was not surprising that such a true black project landed at the Ritual Productions, after having also worked with Satanath. Here comes the time of the second album for this black entity... A title that speaks for itself: I am all that has been lost... It symbolizes well this nostalgia inherent to the genre, this idea that modernity is a load of shit (I'm not going to contradict him) and that the human species, miserable at the beginning, keeps on regressing...
Six tracks only for more than forty three minutes of music... This tells you that we're not dealing here with a pseudo-raw black metal music but with a majestic work, as dark as epic, and that the length of the tracks (often over seven minutes) allows Opus Diaboli to spread its black wings with violent and fast passages, much heavier or atmospheric slowdowns and an indisputable sense of drama. Opus Diaboli doesn't give a damn about fashions, about the times, and offers an out of this world music, rich in arrangements (without ever falling into the pompous) which can sometimes remind the Emperor of the beginnings. If one absolutely has to find a downside to the whole, it's perhaps in the voice, because LWA's croaking sometimes reminds more of a duck than a crow, and doesn't always match the music. But this is nitpicking, because the whole thing is grandiose, darkly beautiful and really deep.
In short, as much as I've said that black metal AS A MOVEMENT has been dead for quite some time, that doesn't stop some noble heralds from proudly carrying the black flame, and Opus Diaboli is certainly one of them. If you're tired of the cardboard music that is offered to you, come and take a bath of authenticity with this album, if you really like the black arts and their sound, this album is here for you....
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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