CURSED COVEN ...IN TENEBRIS ET SUMBRA SEVENTIBUS... 2024 THE RITUAL PRODUCTIONS RELIGIOUS POLISH DOOM METAL Si vous êtes comme moi, qu'un petit Lee Dorrian habite au fond de votre âme assombrie et que vous êtes capables de passer en un éclair du grindcore au doom metal le plus lent et le plus pesant, du black metal sauvage aux ritournelles monotones et macabres, bienvenue ! Les polonais de Cursed Coven s'évadent de leur couvent maudit pour nous livrer une oeuvre profondément solennelle, sombre au possible, au sein de laquelle la voix presque cold wave de Pontifex Idolorum XXXV I, déjà batteur du combo, vient nous déclamer quelque formule magique ou incantation occulte. Voyez vous, les polonais de Cursed Coven teintent depuis leurs débuts leur doom metal d'une couleur presque black metal, du moins dans l'atmosphère, noirâtre. Si vous recherchez un metal où l'ambiance est reine, portée par une production très old school qui vient renforcer la suie de l'ensemb
INTERVIEW AVEC VINDSVAL (BLUT AUS NORD, YERUSELEM)
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Salut les musqués. Vous savez quelle sensation ça fait d'interviewer votre GROUPE PRÉFÉRÉ toutes latitudes confondues et toutes sonorités itou ? Je peux vous dire que c'est un sentiment d'accomplissement totalement transcendant. Blut Aus Nord, et ceux qui me connaissent un peu le savent, est pour moi la quintessence de la grande musique de cette ère dégénérée. C'est donc un immense honneur que m'a fait Vindsval en acceptant cette interview. Nous allons donc retracer le parcours sans faute de Blut Aus Nord mais également évoquer le nouveau projet de ce génie de la musique : Yeruselem, au sein duquel il explore la facette la plus industrielle de son oeuvre.... Et avec lequel il sort un album encore une fois...incroyable !
Le Scribe du Rock
PS : il y a vraiment des jours ou l'on se sent petit...
BLUT AUS NORD BLACK METAL INDUSTRIEL
Bonjour Vindsval. Blut Aus Nord est actif depuis 1993, quel regard
rétrospectif portes-tu sur cette
époque ? La vois-tu comme une sorte d’âge d’or du Black
Metal ? Peux-tu nous raconter les
conditions d’émergence de BAN ?
Je porte un regard finalement assez nostalgique sur cette
époque, tout était beaucoup plus spontané, naïf, plus sincère aussi. Comme tout mouvement émergeant, le
Black Metal (nous parlons évidemment de la seconde vague) était passionnant et bouillonnait de
créativité, tout était à faire et les (gros) labels n'avaient pas encore mis la main dessus. Il était encore
animé par ce caractère profondément mystique, c'était une forme d'Art sauvage, primitif, emprunt d'une
certaine grandeur, à la fois laid et majestueux...étrangement je n'ai rien senti de malsain dans
tout ça durant cette période, le feeling était différent, évidemment sombre mais pas malsain. Le Black
Metal à l'époque sentait le souffre, semblait dangereux et ne se laissait pas aisément approcher.
Nous parlons presque d'un autre monde, sans internet, sans
réseaux sociaux, sans Youtube & Amazon.
Un monde plus lent qui permettait de prendre du temps pour
s'investir corps et âme, le temps d'enregistrer dans des conditions difficiles sur du matériel
rudimentaire, de faire circuler tes démos
(tapes), et celles des autres, par courrier, d'attendre les
réponses qui mettaient parfois plusieurs semaines à arriver du bout du monde.
C'est dans ce vieux monde qu'a émergé VLAD (qui deviendra
BLUT AUS NORD après deux démos).
Au fil du temps, depuis Ultima Thulee jusqu’à Deus
Salutis Meae ton évolution et ta liberté artistique ont été constantes. Peux-tu nous exprimer ta
vision de la création musicale ? Et ton rapport « au genre » Black Metal ?
Je ne pense plus avoir de rapport au genre Black Metal aujourd'hui,
c'est quelque chose qui ne m'intéresse absolument plus, le contexte n'est plus le même
et l'âme (fantasmée ou réelle, peu importe..) de ce mouvement erre à jamais dans les 90's.
C'est pour cette raison que j'ai décidé d'avancer et de faire évoluer ma musique vers d'autres territoires
après la sortie de The Mystical Beast Of Rebellion qui était une sorte de baroud d'honneur, une
sombre révérence...comme le dernier écho de ces années si particulières. Du Black Metal j'ai gardé le
caractère Artistique subversif, c'est à dire quelque chose qui rejette profondément l'uniformisation et
la catégorisation pour muter constamment et rester insaisissable, BLUT AUS NORD n'a ainsi aucune limite
dans son expression aujourd'hui, les fans l'ont accepté et cette liberté totale est peut être le plus
bel hommage que je pouvais rendre au Black Metal, ce feeling qui ne peut exister en se répétant à
l'infini.
Black metal, Industriel, et plus récemment Doom et Death
Metal sont des sonorités que l’on retrouve dans BAN, expérimental par essence, quelles
musiques écoutes tu et comment t’en inspires tu ?
C'est très simple, je sépare la musique en deux catégories :
celle qui me touche et celle qui me laisse indifférent. Et j'écoute par conséquent tout ce qui me permet
de ressentir une émotion, de Léo Ferré à Limbonic Art, de Charles Trenet à Napalm Death, de Warpaint
à Carcass en passant par le Wu Tang Clan,
Radiohead, Death, NTM, Bathory, John Coltrane, N.P. Molvaer, Burzum, Erik
Truffaz, Bob Marley, etc. C'est sans limites et sans fin. Et tout peux
m'inspirer, de façon souvent imperceptible pour l'auditeur. Difficile d'imaginer par exemple que l'album MoRT est né du
visionnage d'un concert de Trey Gunn, le lien n'est pas forcément évident pour l'auditeur. Tu peux
t'inspirer de toute forme de musique, le tout étant de bien digérer cette influence pour la transformer et
en faire une composante de ton propre son.
L’anonymat, la rareté, l’absence de photos de toi dans
les médias. Il semble qu'aujourd’hui, avec la mode des groupes à « capuche »
(lancée me semble t’il par les allemands de Thron) on dirait que cet anonymat
est quasiment devenu un argument marketing, comme le corpse-paint avait pu le
devenir. Bien sûr, je suis certain de ta sincérité et de ta volonté de
t’effacer derrière ton œuvre, mais comment vois-tu cela ?
Il y a 20 ans tous les groupes posaient avec du corpse
paint, aujourd'hui ils portent en effet tous des capuches, c'est tout aussi
ridicule mais...ça n'est pas mon problème. Depuis le début j'ai choisi de
présenter BLUT AUS NORD sous une forme totalement anonyme, pour éviter que les
égos prennent le dessus sur le projet artistique et pour ne mettre que la
musique en avant en lui permettant de conserver toute sa magie et tout son
mystère. Moins tu en montres et plus tu fais travailler l'imaginaire de celui
qui écoute la musique que tu proposes, l'expérience ne peut en être que plus
complète et personnelle. La musique est une porte de sortie du monde dans
lequel nous survivons, une porte de sortie salvatrice et nécessaire. La
personnifier ne peut que la rendre humaine, ce qui est exactement l'inverse du
but recherché, moins il y a d'humain dans l'aventure Artistique mieux c'est.
J’avais lu voici quelques temps que tu avais un projet
avec l’excellent rappeur expérimental Dälek, qu’en est-il ? Verrons-nous cela paraître un jour ?
Je l'espère, et lui aussi. Nous en discutons régulièrement
mais le moment n'est jamais bien choisi. C'est la même situation qu'avec Justin
Broadrick, nous discutons depuis plusieurs années d'un projet commun mais quand
il est libre je ne le suis pas et quand je suis disponible il est occupé avec
l'un de ses nombreux projets. Nous avons tous beaucoup d'envies différentes, de
nouveaux projets, de nouvelles idées, etc. Mais les journées, tout comme la
vie, sont beaucoup trop courtes.
Avec M.O.R.T. je trouve que BAN avait atteint un premier
sommet. Ce disque est une pierre noire, un édifice de dissonance. Il donne la
nausée et nous fait tanguer à un point tel qu’on a la tête qui tourne. Ce n’est
pas forcément ton album le plus cité dans les médias, et sans doute le plus
difficile d’accès mais je trouve qu’il irrigue toute ton œuvre ultérieure.
Qu’en penses-tu ? Envisages-tu un jour d’aller encore plus loin (si c’est
humainement possible) que dans ce disque ?
Il a définitivement ouvert une brèche pour BaN et a marqué
une certaine limite pour certains auditeurs pour qui ce disque était finalement
trop extrême (ce que je peux aisément comprendre), quelques chroniqueurs ont
même parlé d'escroquerie quand l'album est sorti, incapables de d'appréhender
le travail d'écriture, de comprendre l'approche harmonique ou d'imaginer que
cet amas de son puisse être parfaitement structuré. C'est un disque dérangeant
et dérangé qui a malgré tout trouvé son public et est aujourd'hui devenu
totalement culte pour certains. Je n'ai pas envie de considérer MoRT comme une
limite et j'ai par conséquent souvent envie d'aller voir ce qu'il y a au-de
là... je sais que je le ferai malheureusement un jour, peut-être demain,
peut-être dans 10 ans. Composer ce genre d'album est une aventure douloureuse
et éprouvante dans laquelle tu ne peux pas te plonger si tu vas bien et n'étant
pas d'une nature à aller bien il y a fort à parier que le pire reste à venir.
Dans tes dernières interviews tu sembles
vouloir t’éloigner de ce son industriel et dissonant qui est une part de ton
œuvre, j’ai l’impression que tu recherches une forme de lumière au bout du
tunnel, comme si Deus Salutis Meae était un aboutissement. Suis-je à côté de la plaque ?
Peux-tu nous en dire plus ?
Cette quête de lumière est indéniable, et agréable, en ce
sens je comprend parfaitement le cheminement d'un groupe comme Diapsiquir par
exemple. Tu ne viens pas au Black Metal par hasard, c'est un choix que tu fais
par défaut parce que quelque chose cloche chez toi et que ce mode d'expression
peut légitimement se présenter au public dans toute sa laideur. Je cherche en
effet à m'éloigner de ce gouffre mais quand je prend une guitare j'y replonge instinctivement
et ce mur de sons noirs se construit presque de lui-même. Je préfère
aujourd'hui voir ce magma sonore comme une nécessité permettant aux quelques
mesures plus lumineuses disséminées au fil des albums de dominer l'ensemble,
par contraste, et mettre les ténèbres au service de la lumière.
Je crois malheureusement ne pas en avoir terminé avec la
musique dissonante, laide même, mais je ne veux pas qu'elle soit un
aboutissement, ni qu'elle puisse avoir le dernier mot. Et je veux surtout
qu'elle reste de la musique, de moins en moins cathartique, juste de la musique
et rien d'autre.
"Je ne pense plus avoir de rapport au genre Black Metal aujourd'hui, c'est quelque chose qui ne m'intéresse absolument plus, le contexte n'est plus le même et l'âme (fantasmée ou réelle, peu importe..) de ce mouvement erre à jamais dans les 90's."
Tes projets futurs (et actuels) ? Je suis en ce moment même en pleine composition du nouvel album de Blut Aus Nord alors que le premier album de Yerûšelem , « The Sublime » est sur le point de sortir (Sortie annoncée le 8 février, NdA)
YERUSELEM POST-PUNK METAL INDUSTRIEL
Yerûšelem est -il le début de la fin pour BAN ou vas tu mener de front les deux projets ? Absolument pas, Yerûšelem va simplement nous permettre d'explorer ce que nous avons effleuré avec « Cosmosophy » en poussant les choses beaucoup plus loin, en intégrant d'autres sonorités et d'autres influences allant de la scène Metal Indus des années 90's (je pense aux vieux Pitch Shifter, Godflesh, Ministry, Skin Chamber, etc.), au Post Punk en passant par la New Wave, l'Electronica et d'une manière plus générale les musiques hypnotiques et répétitives. A mes yeux les deux projets sont aussi important, aucun n'est prioritaire, ils sont parfaitement complémentaires et nécessitent chacun une approche de la composition bien spécifique . Il est possible que nous développions aussi un troisième projet entièrement électronique celui-là.
Ton split avec Aevangelist a été également une vraie illumination. Peux tu nous en dire plus sur cette collaboration ?
Je ne sais plus qui a eu cette idée ni qui me l'a soumise mais la perspective d'une telle collaboration était excitante, stimulante même. Aevangelist est un groupe jusqu'au-boutiste qui n'a pas peur de sortir des sentiers battus ou d'incorporer des éléments inhabituels à ses compositions. Ce genre de split est un terrain de jeu idéal pour essayer de nouvelles choses sur une durée forcément plus réduite que celle d'un album entier. Nous avons décider de donner un titre commun à ce split et de travailler sur une certaine thématique pour que l'ensemble soit cohérent et ne présente pas simplement 2 Eps n'ayant rien à voir l'un avec l'autre. Concernant la partie BaN, beaucoup de gens n'ont pas trop su comment l'appréhender ni la recevoir, cela étant probablement dû à un manque de repères liés aux patterns rythmiques n'ayant rien à voir avec ce que le Metal, extrême ou non, peut proposer en général et au son des guitares très expérimental (son que l'on retrouvera sur Deus Salutis Meae) allant chercher des fréquences très basses. Personnellement j'aime beaucoup ces morceaux.
LE BLACK METAL AUJOURD'HUI ?
La profusion de sous genres qui son nés du BM (post bm/blackgaze/dsbm etc.) t'apparaissent ils comme la mort du genre ou un renouveau intéressant ? Sachant que tu fais partie de ceux qui ont désenclave le genre ?
Le Black Metal est une approche de la musique qui permet une grande liberté d'action contrairement au Death Metal ou au Thrash qui sont très cloisonnés et n'ont finalement jamais vraiment réussi à se renouveler, le Thrash qui sort aujourd'hui est exactement le même (en moins intéressant) que celui qui sortait à la fin des années 80. Ces sous genres dénaturent le style originel pour certains, ils sont une bouffée d'oxygène pour d'autres...pour ma part, comme je te l'ai dis, le BM n'a plus beaucoup de sens pour moi en 2019. Je préfère néanmoins voir des groupes profiter de la liberté parfaite qu'offre l'imagination et l'expression Artistique pour avancer, créer, essayer de nouvelles choses. Entendre un groupe sonner comme Darkthrone ou Burzum aujourd'hui me semble totalement anachronique et complètement dénué d'intérêt, c'est une démarche qui selon moi va à l'encontre de ce qu'était l'essence même du BM. Celle-là même qui a donné naissance à des projets aussi libres et radicaux que Ved Buens Ende, Abigor, Ulver, Manes, Dodheimsgard, Emperor, etc. J'ai d'ailleurs toujours trouvé étranges, et particulièrement stupides, ces satanistes qui revendiquent par définition la liberté totale, ultime, et enferment leur propre Art dans un carcan de règles établies à ne surtout pas transgresser, c'est pathétiquement contradictoire. Mais j'ai compris depuis de nombreuses années que cette intégrité déplacée permettait souvent de justifier une maîtrise médiocre de l'instrument et un manque de compétences et de talent évident. Quelle est ta vision personnelle du monde dans lequel nous vivons ? Je pense que le mot abomination pourrait parfaitement résumer ce que nous avons crée. Une abomination individuelle et collective. Il faut être totalement déséquilibré, ou complètement idiot, pour y trouver sa place et s'y sentir bien. Peux tu nous citer tes 10 albums préférés, tous styles confondus ? METALLICA – Master Of Puppets FAITH NO MORE- Angel Dust GODFLESH – Pure RENAUD – Mistral Gagnant IRON MAIDEN – Somewhere In Time BILL LASWELL – Dub Chamber III DEATH – Human NTM – Paris Sous Les Bombes SCORN – Evanescence PARADISE LOST – Gothic CARCASS – Symphonies Of Sickness (oui il y en 11) Ceci n’est pas une question : exprimes toi librement pour nos lecteurs Ceci n'est pas une réponse...mais pour m'entendre m'exprimer librement, écoutez ma musique, c'est certainement ce que j'ai de plus intéressant à dire. Encore merci Vindsval... Post-scriptum : Pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin dans l'oeuvre du maître et ne le sauraient pas, sachez que Vindsval a également été à l'origine d'autres projets, les voici :
Vlad (pré-Blut Aus Nord) entre 1993 et 1994 (Black Metal) (deux démos publiées)
Children of Maäni (1995) (Black Metal) (une démo)
The Eye (1996) (Black Metal) (une démo et un album)
Karras (2007) (Black Metal) (1 split avec Blut Aus Nord/Bloodoline/Reverence)
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia