MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Les polonais de Cursed Coven, que j'avais pour ma part découverts en 2018 lors de la sortie de l'excellent split Insatiabilis Tenebrarum Sitisau sein duquel ils partageaient l'affiche avec Darkstorm, Goatkolonne, Stormfront et Ordo Sanguinis Noctis, nous en reviennent avec ce premier long-format : Execranda Gentilitas Ibi Veneraretur...
Bien ancré dans l'underground, notre gang de l'est nous gratifie d'un album de Doom Metal porté sur l'occultisme et assez typique de la scène de l'Est, avec cette touche presque Rock qui les caractérise.
Le couvent maudit et son charme slave (les textes en polonais déclamés de façons solennelle) nous donne huit titres lourds et obscurs, avec une touche Black Metal subtile et distillée à des moments clés. C'est bien néanmoins dans le Doom que le groupe évolue, et un Doom qui n'a que peu de lien avec le Stoner ou une quelconque relecture de Black Sabbath mais vise plutôt le spectre le plus Punky/Métallique du spectre de ce genre.
Une production rude et sans fioritures sert parfaitement le propos de ce groupe qui ne cherche pas à faire dans la séduction facile mais plutôt a rester fidèle a une certaine idée d'un Metal underground loin des ficelles faciles du showbiz. Le groupe ayant eu l'intelligence, comme je le disais en intro, de construire ses titres d'une façon assez proche d'un groupe de Rock (rock très lourd quand même !) les chansons s'enfilent comme des perles et jamais o grand jamais le spectre de l'ennui ou du sentiment de répétition ne s'installe. Ce qui était finalement un grand test pour eux était de voir ce qu'ils allaient donner sur la longueur d'un album (ils n'avaient jusque là sorti qu'un EP et participé à des splits) et l'on est plus que rassuré : on en redemande. Cet album a beau être les deux pieds dans l'under, il n'en n'est pas moins d'une écoute agréable. Le chant déclamé et solennel accroche l'auditeur pour ne plus jamais le lâcher, tandis que les riffs nous hantent bien après l'écoute de l'album. J'ai beau ne pas parler un traître mot de polonais, je trouve que cette belle langue est extrêmement musicale, et se fond parfaitement dans les ténèbres de ce Doom Metal du meilleur acabit.
Bref, vous l'aurez compris, le Scribe recommande chaudement l'acquisition de ce disque absolument délicieux, que vous soyez un(e) grand(e) fan de Doom ou de Metal underground en général, laissez vous séduire !
The Poles of Cursed Coven, whom I discovered in 2018 when the excellent split Insatiabilis Tenebrarum Sitis was released, in which they shared the bill with Darkstorm, Goatkolonne, Stormfront and Ordo Sanguinis Noctis, come back with this first long-format: Execranda Gentilitas Ibi Veneraretur...
Well anchored in the underground, our eastern gang gratifies us with a Doom Metal album focused on occultism and quite typical of the eastern scene, with that almost Rock touch that characterizes them.
The cursed convent and its Slavic charm (the Polish lyrics solemnly declaimed) gives us eight heavy and obscure tracks, with a subtle Black Metal touch distilled at key moments. It's nevertheless in the Doom that the band evolves, and a Doom that has little to do with the Stoner or any rereading of Black Sabbath but rather aims at the most Punky/Metallic spectrum of the genre.
A rough and unadorned production perfectly serves the purpose of this band that doesn't try to seduce easily but rather to remain faithful to a certain idea of underground Metal far from the easy strings of showbiz. The band having had the intelligence, as I said in the intro, to build their songs in a way quite close to a Rock band (very heavy rock though!) the songs are strung like pearls and never o ever the spectre of boredom or the feeling of repetition sets in. What was finally a great test for them was to see what they would give on the length of an album (they had only released one EP so far and participated in splits) and we're more than reassured: we're asking for more. Even if this album is a bit of an underdog, it's still a pleasant listening. The declaimed and solemn vocals catch the listener's attention and never let go, while the riffs haunt us long after listening to the album. Even if I don't speak a word of Polish, I find that this beautiful language is extremely musical, and blends perfectly into the darkness of the best Doom Metal.
In short, as you will have understood, the Scribe warmly recommends the acquisition of this absolutely delicious record, whether you are a great fan of Doom or of underground Metal in general, let yourself be seduced!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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