MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
GRINDCORE EN FRANCE : INTERVIEW Ré (BLATTE/GZP/DA RK/EX-BEAST/EX-CARNAL LUST/EX-VAGINAL CHICKEN)
Obtenir le lien
Facebook
Twitter
Pinterest
E-mail
Autres applications
-
GRINDCORE MADE IN FRANCE !
Rémy, alias Ré, est un garçon qui a la bougeotte et multiplie les projets musicaux dans des genres fort différents comme vous allez le voir au travers des lignes qui vont suivre...Du Grindcore au Hip Hop, rien ne lui fait peur, alors lisez et, surtout, écoutez ! Le Scribe du Rock
Salut Ré, et merci de bien vouloir répondre aux questions du
Scribe !
Tu es un « musicien à projets » comme on
dit.Peux-tu nous parler de tes débuts,
avec les groupes Vaginal Chicken (brutal death grind) et Beast (Beatdown
hardcore) ?
Vaginal Chicken a été mon deuxième
groupe, je l’avais formé en 2005 avec Thomas le batteur de Kronocorps mon
premier groupe. On a ensuite été rejoint par Anthony et D’ury au chant puis
Guillaume est arrivé à la basse. Après quelques concerts, nous nous sommes séparés
de D’ury qui as vite été remplacé par JM. Avec ce line-up, on a enregistré une
première démo « H5N1 » sorti en autoprod ensuite, on a enregistré
« Hangover Chicken » notre album sorti chez Inhuman Homicide Records.
Nous nous sommes séparés de JM et on a enregistré le split « Grind Your
Life » avec les copains de Defecal Of Gerbe (FR) et de Bestial Devastation
(IT) sorti également chez Inhuman Homicide puis on s’est séparés en 2009 pour
diverses raisons. Avec V.C j’ai eu la chance de faire pas mal de concert un peu
partout en France et un peu en Allemagne avec des purs groupes du style
Inhumate, D.O.G, Bestial Devastation, Total Fucking Destruction, Suppository,
Savage Annihilation, Genital Grinder… Mais surtout j’ai rencontré pleins de
gens géniaux et vécu pleins de bon moments !
Après Vaginal, j’ai été dans
quelques groupes qui n’ont pas abouti puis je suis rentré dans Carnal Lust en
2012 avec qui j’ai enregistré « The Hate Complete » sorti chez Great
Dane records, j’ai adoré enregistré cet album malheureusement, malgré les
parutions dans les divers magasins spécialisés et disponible dans de grandes
enseignes, 0 concerts, le groupe s’est séparé officieusement fin 2013 et
officiellement à leur concert d’adieu au Hellfest 2014, concert auquel ils ont
oubliés de me faire participer… (belle mentalité ;)).
Ensuite j’ai eu envie de changement,
j’avais toujours écouté un peu de hardcore mais jamais eu l’occasion d’intégrer
un groupe. Fin 2012, le groupe BEAST venait tout juste de sortir leur ep
« LXXVII » et commençais à faire parler de lui dans notre chère 7-7
et c’était pile poil ce que je recherchais. Je les ai donc contacté pour savoir
s’ils ne voulaient pas un deuxième guitariste. Il se trouve que je suis arrivé
au bon moment. En effet le batteur et le bassiste de l’époque avaient décidé de
partir, Robin (le guitariste de base et un gars au top !) est donc passé à
la basse et moi je suis arrivé à la guitare. Après quelques mois de recherches,
on a trouvé Stevo (un gars super) avec qui on a fait pas mal de date d’on notre
mini tour avec les marseillais de Hate In Front et notre 1er clip
« Myrmidons » en hommage à notre équipe de foot us régionale du même
nom puis il est parti, on a donc trouvé notre Boulish’ qui s’est très bien et
très vite intégré au groupe. Avec ce line-up enfin stable, on a fait des dates
très sympas, enregistré et sorti 2 eps en autoprod « 3rd and Goal »
et « Touchdown » et sorti un autre clip « Blank Page » mais
en 2017 peu de temps après la sortie de « Touchdown », on avait
chacun envie d’aller vers d’autres horizons musicaux, Robin était entré dans
Providence, Céd le chanteur voulais plus se diriger vers de l’électro et moi
j’avais très envie de revenir vers une musique beaucoup plus extrême comme le
death ou le grind on a donc décidé de s’arrêter là.
Avec BEAST aussi j’ai eu la chance
de rencontré des gens super sympa (mais aussi des gros con) et de jouer avec
des purs groupes comme Get The Shot, Hatred Barricade, Rise Of The Northstar,
Hate In Front…
Je suis vraiment content d’être
passé dans tous ces projets, ça a toujours été des expériences différentes,
intéressantes et enrichissantes.
Tu mènes de front différents projets, donc, comme
l’excellent Blatte, qui fait joyeusement partouzer Goregrind/grindcore/death
metal et Black Metal. Je dois dire que j’aime vraiment beaucoup ce mix super
réussi ! Est-ce le reflet de tes goûts musicaux ou juste le challenge de
se dire, allez, on mélange tout ?
Oui, c’est le reflet de mes goûts musicaux, j’adore le grind et tous ses dérivés, le death, le brutal death, le slam, le black, le crust…
J’ai toujours eu du mal à me cantonner juste à un style pur et dure et vu que BLATTE est mon one man band, j’y fourre tout ce qui me passe par la tête sans aucunes contraintes, juste du pur kiffe !
On sent un fond d’humour chez toi mais tu ne fais pas
dans le grind rigolo a la Gronibard, tiens d’ailleurs qu’en penses-tu ?
J’adore Gronibard, j’ai eu la chance de les voir au dernier Loches en Grind pour la première fois alors que je les écoute depuis le collège, c’était ENORME !
En ce qui concerne BLATTE et G.Z.P oui il y a de l’humour derrière. Au niveau des samples surtout mais aussi dans les textes (même si personnes ne comprend…) mais je ne désire pas que l’humour devienne l’attrait principal de mes projets, c’est juste un petit plus pour l’auditeur et moi-même (mes conneries me font bien rire).
The First
Blattephemy de Blatte fait apparaître une forme de grind avec des titres
plutôt longs et des instrumentaux vraiment travaillés. Etait-ce une volonté
consciente de te démarquer de ceux qui, dans le goregrind ou le pornogrind,
balancent toujours le même bruit ?
Alors non, en aucun cas je n’essaie de me démarquer ou « faire mieux » que les autres.
Comme je te le disais plus tôt, je ne me fixe vraiment aucune limite pour BLATTE donc tu peux y trouver des passages très speeds comme très lourds, techniques comme très simples, je n’ai pas de schéma standard pour composer du BLATTE, ça vient comme ça vient, c’est très impulsif, je reviens rarement sur les compos sauf pour les enregistrer proprement.
Ton récent projet GZP avec Loïc, nous envoie dans un
goregrind bien gras avec de grosses influences death Metal.On pense parfois aux allemands de Gut ou
Clotted Symmetric Sexual Organ. Est-ce que ce sont des références pour
vous ? Et quels autres dans le genre appréciez-vous ?
Alors GUT oui forcement C.S.S.O par contre pas du tout étant donné que je ne connaissais pas ce groupe avant que tu m’en parles, je viens juste d’y jeter une oreille et ça à l’aire bien barré, merci pour la découverte !
On n’est pas mal influencé par des groupes comme General Surgery, Obituary, Guineapig, Ultimo Mondo Cannibale, Carnal Diafragma, Haggus, Mortician, Gutted, Haemorrhage, Six Feet Under (les premiers), Disrupt, Disfear, Squash Bowels, Butcher ABC et pleins pleins d’autres groupes.
Toujours fidèle à Inhuman Homicide Records (voir l’interview de Yoan Gautier sur le scribe du rock) ? En quoi ce label vous apporte t’il le nécessaire à votre création ?
En effet, ça fait un moment que je deal avec l’ami Yoann.
C’est lui qui avait sorti « hangover Chicken » et « Grind Your Life » de Vaginal Chicken et quand j’ai sorti « The First Blattephemy » sur le net, il m’a proposé de le sortir en physique et du-coup c’est reparti comme ça. Il m’a ensuite mis sur un split avec Violent Misery, Cipotok et Subarchnoid Separation, et là, il va sortir un split avec Mulk, Blatte et Glavio (grosse finesse en perspective).
Il y a aussi des chances pour qu’il sorte « Two Guys One Brain » de G.Z.P d’ici peu.
Donc pour répondre à ta question, Inhuman Homicide me permet de sortir en version physique mes projets et me permet d’être écouté par plus de passionnés et ça me donne également la chance de partager des splits avec des supers groupes !
Donc un grand merci à lui pour tout ce qu’il fait pour nous/moi et la scène en générale !!!
Si je te dis « Grindcore » : qu’est-ce que
ça t’évoque ? Comment es-tu « tombé » dedans ?
AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH !
Plus sérieusement, ça m’évoque de la bonne violence, saine si je peux dire. Une grosse baffe d’énergie. Ça m’évoque aussi un bon état d’esprit qu’on ne retrouve pas dans toutes les scènes, une certaine liberté et du coup de la surprise dès qu’on écoute un nouveau groupe.
Je suis tombé dedans assez jeune (vers 14 ans), le bassiste de mon 1er groupe (un autre gars super) avait eu un live de Napalm Death et BOOM dans la gueule. Notre chanteur, nous a aussi fait découvrir Mortician, un proche du groupe nous a fait écouter Inhumate et tout ça m’a beaucoup plu du coup, j’ai voulu en jouer et je n’ai jamais arrêter d’en écouter.
Plutôt Metal ou plutôt Punk ?
Je dirai Metal même si j’aime bien le coté à l’arrache du Punk.
Vois-tu le grind et ses dérivés comme un univers à part ou comme une ramification du Metal comme le Death ou le Black ?
Musicalement, je dirais une ramification du Metal car on y retrouve beaucoup d’influences liées à ce style mais en même temps, on peut s’attendre à tout et n’importe quoi aussi, le grind en général permet une certaine liberté donc on peut y mettre ce que l’on veut, c’est ça qui est génial avec ce style.
Après au niveau de la mentalité, je trouve que c’est assez à part. Comparé au Metal « grand public », la démarche n’est absolument pas la même, le but n’est pas de vendre ou remplir des grosses salles ou encore être le meilleur groupe… Bien au contraire.
J’adore ce côté à contre-courant, passer par des circuits bis, le DIY, la non prise de tête et la bonne ambiance de ce style et le fait qu’il est du-coup très simple de collaborer avec des groupes étrangers.
Tu peux te montrer assez imprévisible, comme en témoigne ton projet Hip Hop DA R.K. Tu y pratiques un hip hop instrumental métissé d’influences rock et même trip hop. Peux-tu nous en dire plus et nous donner tes références en matière de Hip Hop ?
Da-R.K (Da Real Karma) et le projet avec lequel je mélange toutes mes influences du côté « calme » de la force.
Niveau Hip Hop, j’écoute beaucoup, Jedi Mind Tricks, Vinnie Paz, Tech N9ne, Sadistik, Snow Goons, La Coka Nostra, Mister Green, Cypress Hill…
J’ai découvert il n’y a pas longtemps Urastakidogi des russes qui mélange du hip hop et du black metal c’est bien sympa.
Tes dix albums préférés ? Tous styles confondus
J’aime énormément d’albums pour différentes raisons, c’est difficile d’en sélectionner seulement 10… Mais je peux t’en donner 10 qui m’influencent pour BLATTE (sans ordre particulier):
-Helvete de Nasum
-Eschaton de Anaal Nathrakh
-Love Songs de Squash Bowels
-Darkest Day Of Horror de Mortician
-Souls To Deny de Suffocation
-Stop at Nothing de Dying Fetus
-Monolith Of Inhumanity de Cattle Decapitation
-Damned de Wolfbrigade
-The Code Is Red Long Live The Code de Napalm Death
-Demigod de Behemoth
Bonus :
-Paraphiliac Perversions de Putrid Pile
-Old Shack Stories de No One Gets Out Alive
-Perdition Insanabilis de Arkhon Infaustus
-Left Hand Pathology de General Surgery
Ceci n’est pas une question : carte blanche : tu dis ce que tu veux à nos lecteurs
Merci pour la lecture, merci de participer à cette scène d’une manière ou d’une autre.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia