MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Vous connaissez probablement le travail exceptionnel du groupe Trepalium, et sa grande capacité à brouiller les cartes entre death metal et ramifications beaucoup plus progressives ou alternatives... Harun en est le compositeur, guitariste et claviériste depuis les débuts en 2001. Il est aussi de la partie dans le projet Step In Fluid qui officie dans un metal progressif et jazz...Le voici de retour avec un premier album solo à 90 % instrumental (une chanson seulement est chantée) avec ses complices de Step In Fluid Mathieu Metzger (également dans Klone) et Gerard Villain (claviers) mais également Richard Daudé et Christophe Godin aux guitares (tous deux également dans MÖRGLBL et GNÔ) et Morgan Berthet (MYRATH, KADINJA, KLONE) à la batterie et Geoffrey "Shob" Neau (SHOB & FRIENDS, ex-ETHS, et de multiples collaborations) à la basse...Les voici donc réunis pour ce "In Motion" en forme d'introspection covidienne (l'album a été composé en plein confinement) dans lequel Harun se livre à une forme originale d'autobiographie musicale.
Ainsi du premier titre "Brothers" en clin d'oeil à Trepalium, ou du second "Born Again" pour Step In Fluid" ou encore sa femme, sa fille (à qui il chante et joue "I Bismilah Lily") Harun nous déroule un bien bel album de musique inventive et sophistiquée, qui ne retiendra pas forcément ceux d'entre vous qui seraient allergiques au Jazz ou au Prog mais qui, pour les autres, va s'avérer une source de joie. Ca joue super bien (vu le calibre des zicos on n'est pas surpris) et Harun garde un sens de la mélodie accrocheuse. Les emprunts à la musique africaine ou orientale viennent ajouter une touche "world" au projet et permet d'obtenir une grande variété de titres. Bref, il n'est pas toujours facile de garder captif un auditeur avec un disque instrumental, mais Harun, avec ce sens aigu de la composition, à l'instar d'un Devin Townsend ou d'un Steve Vai, réussit parfaitement le job. Les parties Jazz, notamment grâce au saxophone de Mathieu Metzger, au piano brillant de Gerald Villain ("In Motion" le titre, en est une parfaite illustration) sont particulièrement réussies.
Un album qui nécessite une bonne dose d'ouverture d'esprit mais dont le groove, les ryhtmiques irresistibles et les claviers particulièrement créatifs sauront faire chavirer le coeur de tout mélomane...
You probably know the exceptional work of the band Trepalium, and its great ability to blur the line between death metal and much more progressive or alternative offshoots... Harun is the composer, guitarist and keyboardist since the beginning in 2001. He is also part of the Step In Fluid project which officiates in a progressive and jazz metal... He is back with a first solo album, 90% instrumental (only one song is sung) with his accomplices from Step In Fluid Mathieu Metzger (also in Klone) and Gerard Villain (keyboards) but also Richard Daudé and Christophe Godin on guitars (both also in MÖRGLBL and GNÔ) and Morgan Berthet (MYRATH, KADINJA, KLONE) on drums and Geoffrey "Shob" Neau (SHOB & FRIENDS, ex-ETHS, and multiple collaborations) on bass. Here they are, reunited for this "In Motion" in the form of a covidian introspection (the album was composed in confinement) in which Harun delivers an original form of musical autobiography.
So, from the first track "Brothers", a nod to Trepalium, or the second "Born Again" for Step In Fluid or his wife, his daughter (to whom he sings and plays "I Bismilah Lily"), Harun unfolds a beautiful album of inventive and sophisticated music, which will not necessarily hold those of you who are allergic to Jazz or Prog, but which, for the others, will be a source of joy. It plays superbly (given the calibre of the musicians, we're not surprised) and Harun keeps a sense of catchy melody. The borrowings from African and Oriental music add a "world" touch to the project and make for a wide variety of tracks. In short, it is not always easy to keep a listener captive with an instrumental record, but Harun, with his acute sense of composition, like Devin Townsend or Steve Vai, succeeds perfectly. The jazz parts, notably thanks to Mathieu Metzger's saxophone and Gerald Villain's brilliant piano ("In Motion" the title track, is a perfect illustration) are particularly successful.
An album that requires a good dose of open-mindedness but whose groove, irresistible rhythms and particularly creative keyboards will make the heart of any music lover capsize...
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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