MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Live Report - Demande A La Poussière/Woest/Archenterum au Black Block Mcs le Samedi 12 Mars Dernier - Le Scribe Du Rock
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C'était une soirée exceptionnelle dans notre bien peu Metal cité des papes que ce 12 Mars dernier : Archenterum, Woest et Demande A La Poussière sont venus brûler les planches de la scène du club de bikers Black Block UDG d'Avignon...
Archenterum, excellent combo de death/black metal de la région d'Avignon a eu la rude tâche d'ouvrir les hostilités devant un public encore quelque peu clairsemé.
Pourtant, malgré ce début pas forcément facile, le trio accompagné de sa boite à rythmes a su distiller son black/death metal étrange, froid et sauvage (que j'ai largement couvert dans ces pages, voir les liens en fin de page) avec des tempos inhumains. D'ailleurs, inhumain est un bon terme pour qualifier la froide musique du groupe, misanthrope par essence, et le public, qui s'est étoffé durant le concert du groupe, ne s'y est pas trompé, Archenterum sait donner vie à cette musique très personnelle que j'avais déjà beaucoup apprécié sur leur album...Un démarrage fait de ténèbres et de colère froide pour une soirée placée sous le signe du grand cornu...
La suite de la soirée fut placée sous l'austère hospice des marseillais de Woest et leur black metal industriel tout aussi misanthrope et haineux, recrachant sa noirceur avec une boite à rythmes et des samples glaçants. Le chanteur, Torve, descend dans le public avec son maquillage charbonneux et harangue les uns et les autres derrière son masque.
Le public semble apprécier le set noirâtre de Woest, tout comme votre Scribe (voir les liens plus bas vers les différents articles que j'ai consacré au groupe), et son mélange de Mayhem et Godsend, de Ministry et Darkthrone, fait mouche auprès d'un public venu chercher sa dose. Le groupe nous fait profiter des titres de ses deux excellents albums, et, malgré une balance moyenne (Torve trop en retrait dans le mix) crée une véritable ambiance malsaine.
A tout seigneur tout honneur, c'est aux excellents Demande A La Poussière qu'est venu l'heure de conclure cette soirée ténébreuse. Demande A La Poussière ? Si vous lisez un peu le Scribe, vous savez à quel point je porte très haut ce groupe au son unique, mélange de post-metal, de sludge, de black metal et de sonorités modernes et personnelles, avec une musique d'une lourdeur absolue, une atmosphère de souffre à couper le souffle, la bande de krys nous a scotché, que dire d'autre, nous embarquant dans une transe musicale hautement psychotrope qui est la marque de fabrique de DALP. Après deux excellents albums, le groupe a fait le tour de france, et, selon moi, mérite de devenir un GRAND groupe en termes de popularité, et rejoindre Hangman's Chair et pourquoi pas Gojira au panthéon du Metal français contemporain, rien de moins. Une giffle, un trip, DALP sur scène, comme sur disque, c'est la noirceur incarnée, et, pourtant, on se sent tellement bien à l'écoute de ce concert parfaitement exécuté, avec des musiciens absolument fascinants...
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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