MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
INDUSTRIAL ATTACK ! WOEST BLACK METAL DE MARSEILLE !
Interview avec Woest
Torve (chant/paroles/claviers)
Woest vient de Marseille et a été créé en 2016 par Malemort (ancien membre
des cultissimes Filthy Charity, groupe de Grind/Crust des 90’s) et toi, Torve, au chant. Peux-tu
nous en dire plus sur votre formation et dans quel état d’esprit vous avez créé le groupe?
Torve
: Je crois qu’à l’époque, quand Malemort m’a appelé pour venir chanter dans sa nouvelle
formation, on avait tous les deux un peu trop fait le tour de la scène grind/crust marseillaise, on avait
vraiment besoin d’un
vent nouveau et notre vision commune de la musique répondait à cet appel. Du coup on a changé de
façon de faire : fini les groupes où
on
enchaine les concerts locaux après
trois répètes, fini le « play fast or die » et
tout ce blabla pour vieux adolescents, on voulait enfin prendre notre temps de
composer ce qui nous plait vraiment. On est des personnes lentes, la musique
sombre nous va bien, c’est
une catharsis indispensable pour nous, à différents degrés. Vous jouez un genre unique et très personnel de Black Metal industriel
axé sur des ambiances
froides parfois gothiques. Quelles sont vos influences dans ce créneau musical et dans d’autres?
Torve
: C’est difficile d’y répondre, ça dépend des moments, de nos humeurs. Je
dirais que la formation sur laquelle on peut le plus se calquer est Mysticum, ce n’est pas notre groupe de chevet mais c’est un bon repère pour rester cohérent et ne pas s’éparpiller. Bien qu’au final je ne sais pas si ça y ressemble vraiment. Après il y a une flopée de vieux groupes qui entrent en jeu,
de Discharge à Christian Death
pour Malemort, beaucoup de Bathory pour moi. Quand à Deckard, qui a son penchant pour le
heavy/thrash, il apporte ses touches de doubles croches incisives et
lumineuses. Mais
je le répète, ça dépend. Par exemple, quand on a découvert Bölzer,
on a essayé de
faire du Bölzer, et je suis sûr que si tu cherches bien, tu pourras
en entendre à certain
moment. Le jour où Malemort
ne va pas bien, il va vouloir faire du Xasthur, et moi, pour lui remonter le moral,
je vais balancer du chant lyrique bien franchouillard, doublé par un riff à la Mercyful Fate de Deckard, et
ça va donner du Woest. Haine, tristesse, noirceur, il règne une atmosphère de fin du monde dans votre musique.
Est-ce le reflet de votre vision du monde ou un gimmick musical? Peux-tu nous en dire plus?
Torve
: Si c’est un gimmick
musical, on l’aime
bien ce gimmick, ce qui doit signifier qu’on est pas très optimiste. Je l’ai dit plus haut, ce qu’on produit est notre catharsis. Ce n’est pas parce qu’on joue du black qu’on va mettre le feu au monde, mais on
y pense parfois, et c’est
un bon terrain pour l’exprimer,
c’est tout l’intérêt de « l’art ». Les gens renient trop souvent leur négativité, préférant s’aveugler avec des choses lumineuses et
futiles, jusqu’à péter les plombs.D’ailleurs je trouve l’environnement musical mainstream de
plus en plus cynique, malsain et puant. Peut être qu’ils font tous leur redescente. En
tout cas je ne crois pas trop au positivisme, c’est souvent synonyme de se
faire une raison, être
esclave de sa condition. Pour ma part, je préfère garder la tête dans le brouillard, c’est ma manière de rester conscient.
La
fin de l’ère
sauvage votre premier EP sorti en 2017 m’avait déjà vraiment touché par son originalité et sa diversité, mais votre nouvel album Le
Gouffre va encore plus loin, avec une production vraiment à la hauteur et une utilisation des
sonorités électroniques qui enrichit le propos.
Vous préservez-vous des modes
pour créer ce son particulier
ou au contraire allez-vous « digger » de nouveaux groupes plus perchés les uns que les autres pour trouver
des idées?
Torve
: Alors tout d’abord, kassedédi à Dæmonicreator. Le
gros son c’est
lui. Il devait nous mixer et rendre la boite à rythme moins cheap, et il nous a fait
un travail créatif
de dingue. C’est
vraiment le cinquième
membre du groupe sur cet album. D’ailleurs,
je vous invite à aller écouter
ses groupes : Corpus Diavolis, Haiku Funeral et Antelogos (duquel lequelje fais aussi partie). C’est un peu notre Euronymous provençal ahah ! Sinon,
on est vraiment curieux de la scène
actuelle, et ça
nous guide clairement. Et ouais, on est friand de groupes perchés. Je trouve que la scène extrême n’a jamais été autant avant-gardiste. Dans le terreaux de formations
cultes comme Aborym, Dødheimsgard, Blut aus Nord ou
encore Portal, se développe
une flopée de groupes hyper intéressants. D’ailleurs j’encourage la surproduction actuelle
car je crois qu’elle
est le fruit d’une
vrai passion sans trop de posture. C’est
très amusant d’ailleurs, de constater qu’une scène originelle aussi « trve » et hermétique que celle du black Metal
incorpore aujourd’hui,
quasi systématiquement,
du post-Hardcore dans sa musique. Je pense que cela était vraiment impensable à l’époque, et je suis persuadé que beaucoup
de formations actuelles dépassent l'effet de mode et marqueront l’histoire de la musique extrême. Bref, vive la modernité, la performance et la branlette ! Le chant est également un élément clé de ce disque, avec une grande diversité qui nous amène du chant clair en voix grave au
chant black en passant par des passages « criés » mais plus clairs. Comment gères-tu ta voix? Cela demande t’il un entrainement particulier? Une hygiène de vie?
Torve : Je ne sais pas trop, c’est assez instinctif. Ça fait 16 ans que je braille dans des
locaux de répète, c’est ça l’entraînement. Le seul talent que j’ai est que je n’ai pas honte d’en faire des caisses, de chouiner et
de jouer au dur. Je me laisse posséder
par mon personnage et ça
me fait beaucoup de bien. Quant à
l’hygiène de vie, bof bof.. Si ! Je fume
beaucoup moins et depuis je gère
beaucoup mieux mon vibrato à la Johnny !
Vos références satanistes sont-elles issues d’une réelle pratique ou plutôt d’une vision esthétique et/ou philosophique? Qui est Satan pour vous?
Torve : Je vais parler uniquement en mon nom car je suis le
seul gars du groupe qui se dit sataniste. Et comme c’est moi qui écris les paroles, forcément ça en parle. Je fais parti d’un cercle à Marseille, l’AMSG,
dans lequel on a notre propre pratique du satanisme. D’ailleurs je vous invite à lire notre périodique : La voix de Satan,
pour vous faire une idée
de ce qu’on pense. C’est très dur à résumer, car très personnel, et en quelque sorte,
abstrait. J’ai
toujours eu un grand besoin de symbolisme, la réalité collective qu’on me propose me satisfait guère et j’ai besoin d’aller voir ailleurs. Tout comme quand
t’es gosse t’as
besoin d’un Batman ou d’un
Conan qui t’aide
à affronter le monde et à rêvasser quand on te visse ton cul sur
une chaise de classe, Satan a en quelque sorte ce rôle là, certainement esthétique, qui nourrit ton émerveillement. Satan
c’est toi, ta flamme,
ton énergie, ton temple intérieur. Si tu fédères Satan tu te fédères toi même, et crois moi que ce n’est pas facile. Selon moi, Satan a
plusieurs visages, celui du chaos primordial qui te rend nihiliste, celui de la
bestialité qui te force à embrasser tes envies dans le monde
physique, celui de Lucifer, le rebelle mélancolique envers l’ordre établi quel qu’il soit, qui te fait tout le temps te
remettre en question et sortir de ta zone de confort. Mais
c’est aussi celui de Hadès, de Nergal, de Loki, de Pan et d’autres, pourquoi pas même de Crom, qui sont là depuis le début des civilisations pour inspirer et
malmener le dualisme de gars comme nous. Le satanisme c’est synonyme de beaucoup d’amour, mais ça ne cache pas sa haine, c’est une pratique philosophique
difficile qui approuve l’échec. Je
commence déjà à m’étaler… Une phrase que je me répète souvent : Satan est la lanterne qui
me guide dans la noirceur de mon introspection. Et
si ça en fait rire
certains, peu m’importe,
je n’ai pas besoin d’eux.
Vous avez commencé à parcourir
les scènes. Quels retours
avez-vous du public?
Avec quels groupes avez-vous particulièrement
apprécié de jouer?
Torve : On a pas encore trop fait de concerts, on est un
peu manche pour s’organiser,
mais ça ne saurait tarder.
Le public a l’air d’apprécier la chose, certains sont déconcertés, mais bon, la plupart du temps c’est des potes donc ça ne compte pas trop. Mais ça va venir, on va la faire cette tournée, on est fier de ce putain d'album et
va falloir se battre pour le faire découvrir
au plus grand nombre. Et puis je n'ai plus la place pour empiler des cartons de
skeuds chez moi ahah ! La
date qui nous a faite le plus kiffer fut la dernière, lors du Black Shiny Leather vol.1
organisé par Malemort, au coté de Haiku Funeral, Archenterum et
Stupor Mentis. Il
y avait dégun mais l’ambiance était
démentielle, super choix
de groupes, super soirée,
et c’est la première fois qu’on prend autant notre pied sur scène. Faut dire que l’Embobineuse est une salle
exceptionnelle pour se faire plaisir. Et
puis perso, le groupe avec lequel on a joué et que j’ai le plus apprécié voir fut Neige Morte. Autant en album ça
ne m’avait pas trop botté mais en live c’est la claque ultime, mélange de math/noise/black, hyper
haineux, hyper chaotique, hyper juste, je me dis que c’est la forme qu’aurait Blut aus Nord sur scène. Et puis c’est un groupe qui tourne, donc bougez
vous le cul d’aller
les voir, c’est
indispensable.
Les
groupes de BM du Sud ont toujours été très « purs et durs » (Mutiilation, Peste Noire…) Tu penses que le soleil méditerranéen donne des envies de noirceur?
Torve : C’est
parce que dans le sud on est des ploucs, donc on est sincère. On est pas à Paris, on a pas trop de scènes qui nous fédèrent donc on fait beaucoup de bruit
pour se faire remarquer. Bref, je sais pas trop, je suis pas sur qu’on soit plus méchant qu’ailleurs en fait, c’est très subjectif, et plutôt me pendre que me placer dans la
famille de Peste Noire ;)
Des
beats « techno »,
des nappes de claviers oniriques, accompagnés de guitares plus franchement Black
sur un chant clair quasi New Wave (« A
la gloire de l’immonde » par exemple). Si je te cite le Celtic
Frost d’Into The Pandemonium
tu me dis quoi?
Torve
: Je te dirais que c’est
un peu trop old school pour moi, que j’adore Mexican Radio
parce qu’on dirait du GBH (NdA : c'est une reprise du groupe Punk Wall of Voodoo, ceci explique cela) et que ça n’a rien à foutre là, et comme je suis un garçon sensible, Tristesse de la lune
m’a beaucoup touché. Sinon
je te dirais que tout cela mène à Tryptikon,
qui est une vraie influence pour Woest. Vous êtes quatre dans le groupe. Comment
vous répartissez vous le
travail de composition? Y’a-t-il des moments compliqués pour mettre tout le monde d’accord autour d’une musique aussi « unique » ?
Torve : Malemort compose les morceaux, avec la guitare et
la boite à rythme. Deckard enregistre
le bordel, en fait sa cuisine, et compose la deuxième gratte. Il m’envoie le tout, je fais du yaourt puis
j’écris les textes, et
Irotted compose la basse de son coté.
Quelques mois de répète et voilà, c’est servi. Comme
je l’ai déjàdit,
si la musique est « unique » c’est parce qu’on y met tous nos influences très variées, le résultat à un coté involontaire, et ça nous plait comme ça. Sinon on ne s’est jamais trop pris la tête sur un morceau, on reconnait tous
les qualités
de composition de Malemort. C’est
peu être un peu classique
ce que je vais dire, mais il joue vraiment avec les tripes, pour de vrai (d’ailleurs à chaque fois y a du sang et de la merde
partout).
Vos ambitions?
Torve : Continuer à
se
faire zizir, pousser nos capacités,
faire des tournées
qui nous sortirons la tête
du cul de Marseille, et sortir de jolis skeuds dans lesquels on mettra beaucoup
de passion et de sincérité.
Si Woest était une couleur
Torve : Noir, avec un peu de blanc, pour renforcer la
noirceur du noir. Le némésis de la lessive Omo un peu, tu vois.
Si Woest était un proverbe
Torve
: J’en ai aucun qui vient,
pourtant c’est la période où j’en ai toujours dans mes poches car j’aime bien
bouffer des papillotes. J’ai en revanche une citation de Robert E. Howard à laquelle
je tiens, celle qui préfigure
sur le digipack de notre démo la fin de l’ère sauvage : “La
barbarie est l'état
naturel de l'humanité,
[...]. La civilisation n'est pas naturelle. Elle résulte simplement d'un concours de
circonstances. Et la barbarie finira toujours pas triompher.” Monter un groupe de Metal extrême
et le faire vivre en France est chose complexe, mais je dirai que c’est encore plus compliqué dans le Sud, qu’en penses-tu?
Torve
: Dans le sud il n’y a
pas de scène, c’est
pour ça que c’est
compliqué. Déjà, trouver un chevelu et le faire sortir
de sa piaule pour l'emmener à des
concerts c’est
la misère, alors monter un
groupe avec lui… C’est pareil dans beaucoup d’endroit. Je pense que le black metalleux
d’aujourd’hui a le profil du jeune blanc type
classe moyenne, étudiant,
un peu geek, pas très « rock’n’roll » finalement, qui verra sa vingtaine de
groupes annuellement en fest. Ça
ne colle pas trop à une
ville comme Marseille par exemple, qui est très lumpen. Quant aux vieilles badernes
de plus de 40 balais, ils sont la plupart du temps blasés de tout, ont tout vu et pour eux tout
est de la merde. Marseille c’est
plus grind/crust, et encore, c’était…
Tes quinze albums préférés de tous les temps dans tous les
styles?
Torve
: Désolé, impossible de répondre
à cette question, je
change tout le temps d’avis,
j’appartient à la génération zappeur des internets, je découvre
et j’enfouis en permanence. Allez, je te cite au moins le dernier truc que j’ai
redécouvert et qui a tourné bien deux semaines dans mes écouteurs : Sur les
falaises de marbre, de Glaciation. Quelle claque française, quelle
nostalgie romantique, quelle modernité, quelle sincérité, quelle prouesse néo
classique ! J’en ai des frissons, je sens une certaine douleur adolescente à chaque
fois que je l’écoute, des images de photos sépias m’apparaissent… Intense comme
voyage, c’est pas tous les jours qu’un album me fait autant d’effet. Pourtant ça
fait bien deux mois que je ne l’écoute plus du tout parce qu’il m’a saoulé à force,
leur niaiserie de parigos hipsters là… Tu vois, impossible de faire un top !
Vos prochains projets?
Torve : Des concerts et un prochain album, plus doom, plus
lent, plus fatigué,
qui fera un peu plus le lien avec la démo La fin de l’ère sauvage.
Carte blanche: l’espace qui suit est a toi, fais ce que
tu veux est l’essentiel
de la loi comme dirait le vieil Aleister!
Torve : J’aimerais
qu’une armée de canadairs vienne recouvrir le
monde de semences et que la civilisation se déploie à travers un gigantesque Pompei de
merde. On serait enfin tous semblables et égaux, à travers ce masque qui provient
du plus profond de notre être.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
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