MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Depuis 2018 Skald, sous ses diverses incarnations, peut être perçu comme une réponse française au fameux Wardruna du génial Einar Selvik. Après deux albums plutôt réussis, voici revenir le combo néofolk païen avec un EP de cinq titres qui voit le line-up réduit à sa portion congrue puisque ne sont plus présents que les deux fondateurs du groupe, Justine Galmiche au chant et Christophe Voisin-Boisvinet aux instruments (et avec quelques choeurs discrets). Pierrick Valence (ex-Phazm) s'en est donc apparemment allé.
L'EP s'offre à nous dans la continuité des deux albums, avec cette influence Viking toujours très présente, Justine s'exprimant toujours en vieux-norrois. Cette fois Skald célèbre Jol, le solstice d'hiver nordique, une véritable fête de l'hiver avec toute la beauté glaciaire qu'il charrie avec lui. Les cinq titres sont fort beaux, même si l'on peut regretter que le côté yin/yang que composait le duo Justine Galmiche/Pierrick Valence au niveau du chant penche cette fois, forcément, du côté uniquement féminin. Une fois dit cela, on prend toujours beaucoup de plaisir à écouter ce court EP, cadeau de Skald à ses fans pour les réconforter de la crise interminable que nous traversons. On pense parfois aux derniers efforts de Myrkur, tant le féminin sacré semble ici habiter les travaux de Justine, secondée donc par le co-fondateur du groupe en la personne de Christophe Voisin-Boisvinet. Un retour aux sources ? Un interlude ? L'avenir nous le dira, en tout cas Skald reste un fleuron de notre beau pays prouvant que nous sommes aussi capables de fort belles choses en matière de folk nordique et chamanique.
Avec Winter Songs, Skald nous offre un apéritif savoureux, et l'on se languit déjà la suite de leur carrière sous la forme d'un troisième album.
Since 2018 Skald, under its various incarnations, can be seen as a French answer to the famous Wardruna of the brilliant Einar Selvik. After two rather successful albums, here is the return of the pagan neo-folk combo with a five-track EP that sees the line-up reduced to a bare minimum since only the two founders of the band, Justine Galmiche on vocals and Christophe Voisin-Boisvinet on instruments (and with a few discreet backing vocals), are now present. Pierrick Valence (ex-Phazm) has apparently left.
The EP is in the continuity of the two albums, with this Viking influence still very present, Justine still speaking in Old Norse. This time Skald celebrates Jol, the Nordic winter solstice, a real winter festival with all the glacial beauty it brings with it. The five tracks are very beautiful, even if we can regret that the yin/yang side that the duo Justine Galmiche/Pierrick Valence composed on the vocals leans this time, inevitably, on the only female side. Having said that, it's still a lot of fun to listen to this short EP, a gift from Skald to his fans to comfort them from the never-ending crisis we're going through. One sometimes thinks of Myrkur's last efforts, so much the sacred feminine seems to inhabit the works of Justine, assisted by the co-founder of the band in the person of Christophe Voisin-Boisvinet. A return to the roots? An interlude? The future will tell us, but in any case Skald remains a jewel of our beautiful country proving that we are also capable of great things in terms of Nordic and shamanic folk.
With Winter Songs, Skald offers us a tasty appetizer, and we are already looking forward to the continuation of their career in the form of a third album.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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