MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
S'il est un groupe en progression constante depuis ses débuts en 2015, c'est bien Nuit Macabre.
Le projet de Nyghlfar, aidé par Julien Hovelaque aux claviers, gagne en maturité, originalité et puissance de sortie en sortie.
Après une intro digne d'un John Carpenter signée par Maxime Taccardi (KFR, Griiim) nous sommes scotchés au son d'un Black Metal qui reste très "true" tout en revêtant des aspects symphoniques de plus en plus marqués (les claviers diaboliques de Julien Holevaque !) qui donnent un aspect de plus en plus épique à la musique du groupe. Unholy, des excellents Unholy War, est égalment présent sur le titre "Diablerie".
On peut le dire, Nuit Macabre vient de frapper fort avec cet album : sans doute un des meilleurs albums de BM français depuis le début de cette année avec une oeuvre qui allie fougue, noirceur, violence, dynamique guerrière, sans pour autant jeter les mélodies aux orties ni se contenter de singer les sempiternels modèles des années 90. Si vous lisez le Scribe vous avez déjà lu ma chronique de l'album précédent, "Les Yeux Dans Le Vide", et l'interview de Nyghlfar (je remets les liens en bas de page) et vous savez déjà tout le bien que je pouvais penser d'eux. Eh bien dites vous que j'ai été vraiment soufflé par ce "Diablerie" d'un niveau encore supérieur. Nuit Macabre atteint ici une quintessence, mêlant les influences les plus variées, comme Dark Funeral, Dimmu Borgir (des débuts) ou Anorexia Nervosa (que Satan leur baise les pieds).
On devine, à l'écoute de ce magnifique album, ce que pourrait être la prochaine étape : un album au son plus puissant, des claviers encore plus en avant, et un voyage spatio-temporel infini. Tout le mérite de Nuit Macabre est bel et bien de savoir conjuguer ce Black noir de charbon et "malaisant" comme disent les jeunes, avec une palette de plus en plus riche (intermèdes acoustiques, ambiances soignées).
Coup de chapeau au label Black Shadow Legions aussi pour ce magnifique digipack (oui, je préfère les disques !) qui est comme un écrin pour le diamant noir qu'il protège.
Attention ! Sans doute un des albums majeurs du BM de France en 2020 ! Il ne vous reste plus qu'à vous précipiter pour acheter cette merveille avant qu'il n'y en n'ai plus ! Tous les liens nécessaires ci-dessous !
Un seul mot : BRAVO Nuit Macabre !
If there's one group that's been steadily progressing since its debut in 2015, it's Nuit Macabre.
Nyghlfar's project, helped by Julien Hovelaque on keyboards, is gaining in maturity, originality and output power.
After an intro worthy of a John Carpenter signed by Maxime Taccardi (KFR, Griiim) we are stuck to the sound of a Black Metal that remains very "true" while taking on more and more symphonic aspects (Julien Holevaque's diabolical keyboards!) that give an increasingly epic aspect to the band's music. Unholy, from excellent BM Band Unholy War is also present on the song "Diablerie".
Nuit Macabre has just hit the headlines with this album, undoubtedly one of the best French BM albums since the beginning of this year with a work that combines ardour, darkness, violence and warlike dynamics, without throwing melodies to the wind or being satisfied with just singing about the endless models of the 90s. If you read the Scribe, you've already read my review of the previous album, "Les Yeux Dans Le Vide", and the interview of Nyghlfar (I put the links back at the bottom of the page) and you already know all the good I could think of them. Well, tell you that I was really blown away by this "Diablerie" of an even higher level. Nuit Macabre reaches here a quintessence, mixing the most varied influences, like Dark Funeral, Dimmu Borgir (from the beginning) or Anorexia Nervosa (may Satan kiss their feet).
We can guess, listening to this magnificent album, what the next step could be: an album with a more powerful sound, even more forward keyboards, and an infinite spatio-temporal journey. All the merit of Nuit Macabre is well and truly to know how to conjugate this coal-black and "Malaysian" as the young people say, with a richer and richer palette (acoustic interludes, neat ambiences).
Hats off to the Black Shadow Legions label also for this magnificent digipack (yes, I prefer records!) which is like a case for the black diamond it protects.
Watch out! Probably one of the major albums of the BM of France in 2020! All you have to do is rush to buy this marvel before it's gone! All the necessary links below!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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