MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Retour des chiliens de Decem Maleficium avec leur premier album en 20 ans d'existence : La fin de Satan. Ayant mis les petits plats dans les grands, nos collègues d'Amérique du Sud ont réalisé un véritable condensé de Black/Doom de toute beauté !
Plus sérieusement, nous voici en présence d'un album qui frise la perfection : un Black Metal mélodique et intense, inter prêté avec talent par un groupe qui sait mêler noirceur et mélodies (les voix claires sont parfaites, de même que les guitares, parfois orientalisantes et franchement Heavy). Dans la lignée d'un Dimmu Borgir moins ouvertement symphonique mais qui aurait gardé toute sa verve Black Metal, ce La fin de Satanconfirme décidément tout le bien que l'on pense des productions des Acteurs de l'Ombre, qui savent s'entourer. L'utilisation judicieuse de claviers et de sons électroniques modernes apporte vraiment une touche d'originalité à ce disque qui passe avec aisance de blast-beats supersoniques à des mid-tempos porteurs de majesté et d'un aspect épique et guerrier absolument saisissant. Mais décidément quelle année 2019 ! Et voila un bien joli cadeau à vous faire avant d'avoir installé le sapin ! De plus le digipack est superbe, avec une pochette dont l'artwork est particulièrement réussi. Une seule chose à faire maintenant : vous écouter l'album grâce au lien youtube que j'ai mis dans cet article et vous vous ruez pour l'acheter chez Les Acteurs de L'ombre, allez hop !
The Chileans of Decem Maleficium return with their first album in 20 years of existence: La fin de Satan. Having put the little dishes in the big leagues, our colleagues from South America have made a real condensed version of Black/Doom of all beauty!
Hellshit ! By Jesus Bollocks ! All I needed was this. Everything's getting out of hand. It was better before! So here we are now with a bunch of Chileans who come to tell us right away Satan is dead! So it wasn't enough for you that Nietzsche killed little Jesus? In addition, we had to be leaved by Satan too? No, but what are we gonna do , as shadow creatures, to do now, acquired for the cause of the darkest darkness?
For almost 20 years these dangerous disrupters have been acting from their distant countries to take away our hope.
More seriously, here we are in the presence of an album that borders on perfection: a melodic and intense Black Metal, interspersed with talent by a group that knows how to mix darkness and melodies (the clear voices are perfect, as well as the guitars, sometimes orientalizing and frankly Heavy). In the tradition of a Dimmu Borgir less openly symphonic but who would have kept all his Black Metal verve, this La fin de Satan definitely confirms all the good that we think of the productions of Les Acteurs de L'ombre, who know how to surround themselves. The judicious use of modern keyboards and electronic sounds really brings a touch of originality to this record, which easily passes from supersonic blast-beats to mid-tempos carrying majesty and an epic and warlike aspect that is absolutely striking. But what a year 2019! And here's a nice gift to give you before you install the tree! Moreover the digipack is superb, with a cover whose artwork is particularly successful. Only one thing to do now: listen to the album thanks to the youtube link I put in this article and you rush to buy it from Les Acteurs de L'ombre, go hop!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia