MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
LES CROCS DU SCRIBE NUMÉRO 23 (AD PATRES/FLESHGOD APOCALYPSE/M8L8TH/KARV DU/STROMPTHA/SEULES LES MORTES/CRASHTIME
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Tout d'abord : à celles et ceux qui suivent ces "Crocs du Scribe" régulièrement depuis le mois d'Octobre 2018 : un immense merci pour votre fidélité, c'est cela qui me fait continuer ces chroniques contre vents et marées, de même que vos commentaires chaleureux. A celles et ceux qui ne s'y retrouvent pas, vous m'en voyez désolé, mais, heureusement, il y a pléthore de trés bons blogs et webzines pour faire votre bonheur ! Ecrire sur le web est une expérience étrange, dans la mesure où l'abstraction y est reine, et que le sentiment de solitude y est grand. Toutefois, l'écrivain et le journaliste sont forcément des solitaires, sinon ils ne tiendraient pas. Pour ma part, je continue tant que j'y prend du plaisir, après nous verrons bien. Je vous annonce déjà que le Scribe va faire une longue pause estivale à compter du 30 juin pour un retour début Septembre (si le monde existe encore). Je vais en profiter pour écrire mes livres (qui ont souffert de mon activité "blogueuse") et prendre du temps pour moi. C'est un épisode des Crocs du Scribe bourré de testostérone qui vous est offert par votre serviteur. Du Death Metal velu (Ad Patres) et Symphonique (Fleshgod Apocalypse), du NSBM pas sympa mais tellement bonnard (M8l8th), du Black/Post-Punk Celtique avec Karv Du, du Post-Punk/BM avec Stromptha, du Post BM pas chiant (Seules les mortes) et du Heavy Metal de tradition (Crashtime). En ces temps (de merde) troublés, rien de tel que du "qui pue sous les bras" pour se remonter le moral (qui pue aussi, car il est dans les chaussettes). Alors hauts les coeurs et METAAAAAAAAAL Up Your Motherfucking Ass ! Bisous venimeux Le Scribe
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BRUTAL DEATH METAL DANS TA FACE ? LIS LA SUITE !
AD PATRES A brief introduction to human experiments (2018, XENOKORP)
Putain de Brutal Death qui arrache
Ad Patres, groupe bordelais dont le tanin n'est plus a démontrer, fait partie de cette fort belle écurie de défonceurs de crânes abrités par le label Xenokorp, que vous retrouvez fort souvent dans ces lignes. Ce deuxième album, successeur du déjà fameux "scorn aesthetics" réussit la prouesse de faire encore mieux. Un son splendide, du a une production particulièrement équilibrée, met en valeur ces bandits de grands chemins, dont le Death Brutal n'en demeure pas moins musicalement intelligent, avec de vrais morceaux de bravoure a l'intérieur. De l'intro "shock therapy" au final sanguinolent de "The Floating Point" on comprend vite que ces braves et valeureux guerriers ne sont point venus faire de prisonniers. Un Death de tradition, qui digère à la perfection les influences de Morbid Angel et Slayer (pour les riffs), capable de vous arracher la tête manu militari sans jamais oublier de produire de vrais bons titres, joués qui plus est par une belle brochette d'artilleurs.
A l'arrivée donc un album que l'on se repasse inlassablement, conquis par un groupe qui nous démontre qu'ils n'ont aucun besoin de rougir face aux pointures du genre, et, d'ailleurs sont en train de d'en devenir une (de pointure)...Taille 48 !
ET SI MOZART JOUAIT DU DEATH METAL ? CHRONIQUE DE FLESHGOD APOCALYPSE
FLESHGOD APOCALYPSE Veleno (2019, Nuclear Blast)
Death Metal hyper symphonique
Depuis leurs débuts en 2007, les italiens de Fleshgod Apocalypse divisent le public en deux catégories : ceux qui sont insensibles a leur goût pour la musique classique et les orchestres symphoniques et qui les considèrent comme "too much" et quelque peu pompiers, et puis une autre catégorie qui se réjouit du rendu de leurs albums peu académiques, certes plus proches de Dimmu Borgir ou Carach Angren (et Cradle Of Filth) que de Cannibal Corpse.
Votre scribe préféré (quoi !? tu couches avec un autre scribe !?) fait clairement partie de la deuxième catégorie, et c'est d'autant plus vrai en ce qui concerne ce "Veleno" (venin en italien) particulièrement réussi selon moi.
Alors oui, les allergiques aux orchestrations et au côté épique peuvent d'ores et déjà passer leur chemin, pour les autres, il me semble que Fleshgod Apocalypse vient d'atteindre ici un nouveau cap, tutoyer de nouveaux sommets. Pianos, choeurs puissants et cordes viennent accompagner un Death Metal certes "accessible" et composé de chansons (on est loin de Portal) mais qui sert a merveille le propos du groupe.
Ainsi nous voila en possession d'un album prenant, épique et majestueux, qui vous trimbale dans un voyage musical absolument ébouriffant, un peu à l'instar du dernier Rotting Christ. Si vous faites l'effort d'oublier certaines oeillères de styles, vous vous laisserez porter par ces enfants de Vivaldi et de Carl Orff, qui combinent un Death Metal à la Arch Enemy et des poussées classiques des plus réussies. "Monnalisa" par exemple, est une invitation au voyage dans la renaissance italienne avec ce petit truc des groupes italiens (et du sud en général) qui leur donne cette capacité a broder avec des arrangements franchement pompeux, couche sur couche, avec un sens de la mélodie et du baroque qui sauve l'ensemble de la mièvrerie ou de l'étouffement sonore ("Worship and Forget" de toute beauté, digne du Cradle de "Cruelty and the Beast") Un grand disque de Death Metal Symphonique !
AUX ARMES ! LA GUERRE A COMMENCE : M8L8TH ET SON BLACK METAL GUERRIER SONT DE SORTIE
M8L8TH Reconquista (2018, Militant Zone)
NSBM mais pas que
Originaires de Russie mais ayant établi leur quartier général en Ukraine depuis quelques années, où ils côtoient la joyeuse bande de Militant Zone, les païens de M8l8th proposent depuis 2003 un Black Metal singulier musicalement, comme peut l'être celui d'un Temnozor (ou d'un Nitberg, du Blazebirth Hall) leurs voisins d'alors. La russie produit ces groupes qui, pour radical politiquement qu'ils sont, n'en n'oublient pas pour autant de donner a entendre une musique riche en mélodies slaves.
Alors ne comptez pas sur moi pour rentrer dans des considérations politiques, je ne parlerai pas de l'idéologie défendue par M8L8TH, car cela serait complexe, dans la mesure où il faudrait parler aussi de l'identité russe et du nationalisme congénital a cette région.
Je vais donc parler musique, comme toujours, et il y a de quoi faire !
Ce quatrième album de M8l8th bénéficie d'un son particulièrement abouti, ce qui peut pêcher parfois dans cette scène. Et musicalement, ceux qui pensent que le NSBM n'est qu'un ramassis de groupes médiocres utilisant une imagerie forte pour vendre des disques seront ici détrompés rapidement.
Mélodique, parfaitement exécuté, le BM véloce de M8l8th est gravement addictif, et n'a jamais été, à mon sens, aussi abouti que sur cet album. Les morceaux s'enchaînent avec plaisir, forts de ce romantisme russe incarné par ces voix claires mélancoliques sur lits de guitares en trémolo. Teinté d'influences Heavy Metal, le BM de M8l8th nous renvoie parfois aux heures de gloire des années 90. Invité spécial de l'album, le copain Famine vient pousser de la voix aux côtés d'Alexei sur un "coup de grâce" hanté et halluciné, et autre "Noblesse Oblige" avec une réussite telle que l'on se dit q'un album à deux serait vraiment intéressant. Bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé cet album, et je vous le recommande, quelles que soient vos idées politiques.
KARV DU ANIMUS : DELIRIUM AND REASON (2018 KARV DU)
Avant Garde Metal/Rock Chez les bretons de Karv Du (originaires de Vannes, dans le Morbihan) les genres se percutent avec grâce et créent un ensemble homogène et fort en goût. Cet EP de cinq titres m'a saisi immédiatement, d'abord de par les références musicales qu'il m'a renvoyé, j'ai pensé tour a tour à Bathory, Celtic Frost, Christian Death, Voivod, mais aussi aux géants de l'avant-garde Metal que sont Ved Buens Ende et Blut Aus Nord (notamment sur la période 777 et encore plus avec le nouveau groupe Yeruselem) et puis j'en ai cessé avec les influences et les références pour me laisser porter par l'univers du groupe. Un univers noir, hanté, gothique au sens noble du terme, parfois industriel, et une personnalité déjà bien présente après seulement deux EPs. Ce disque s'écoute avec plaisir, sans pour autant être toujours "agréable" car la noirceur y est palpable et met mal a l'aise de temps a autre (ce qui est le but de ce type d'assemblage).
Si vous êtes ouvert d'esprit et amoureux de musique avant que d'étiquette, vous vous laisserez sans doute séduire par ces mages de la marge, vraisemblablement peu intéressés par les modes et les tendances de notre époque markettée. Ici la folie est présente, l'art se lâche (magnifique "angry Sinners" totalement perché où frise l'improvisation). Le groupe joue aussi sur une grande variété musicale, avec l'intro acoustique splendide de "le maudit" et son chant déclamé en voix grave, préfaçant une merveille de morceau lourd et épique, poisseux et rock'n'roll au sens le plus cramé du terme, laissant passer quelques inflexions Black Metal autant qu'un saxophone fou (je suis chez Solefald ? Chic alors !). Les amoureux de musique avec un grand A, dont j'ai la prétention de faire partie, goûteront l'ivresse de ce flacon, en se disant, mais vivement un album complet ! La Note du Scribe : 9/10 _________________________________________________________________________
STROMPTHA ENDURA (2019, Stromptha)
New Wave/Cold Wave/Black Metal
Celles et ceux qui connaissent bien le Scribe et ont l'intelligence de suivre ces lignes régulièrement (merci à vous !) savent à quel point j'apprécie l'oeuvre de Stromptha, projet iconoclaste mêlant influences New Wave et Cold Wave (The Cure, Joy Division, Sisters of Mercy) à un Black Metal à,la fois true et mélodique. D'ailleurs, si ce n'est pas encore fait, je vous invite à lire mon interview de Stromptha ici même pour en savoir plus sur ce magnifique projet, de même que ma chronique du précédent album, Odium Vult, ici-même.
Sur Endura, J, seul maître a bord, accentue encore les couleurs Post-Punk/New Wave du projet (ces guitares qu'on croirait pondues par le maître Robert Smith himself sur "de sang et de brouillard". Pêle-mêle se trouvent ici voix claires dans les basses ou les aigus, croassements de corbeau faisandé, guitares claires flangerisées à la Cure, synthés ambient des plus prenants, réminiscences 80's prégnantes, ambiances mélancoliques (on pense parfois à un My Dying Bride, le Paradise Lost de "icon" ou "draconian times" ou encore un Katatonia qui auraient appris a chanter en français).
Ainsi cet Endura splendide sera à même de réussir l'exploit de réunir les fans des Cure de la grande époque ("Pornography" ou "Faith") avec les amateurs de Black aventureux et non conformiste (Blut Aus Nord, Anorexia Nervosa) et d'ouvrir les portes de la musique encore un plus grand : immense merci à toi J pour cet album somptuaire ! Stromptha, un groupe qui compte !
La Note du Scribe : 9/10 _________________________________________________________________________
SEULES LES MORTES Seules les mortes (2019, Seules les Mortes)
Le Genre : Atmospheric Post-Black Metal et plus si affinités !
Les marseillais de Seules Les Mortes (super nom de groupe au passage !) nous permettent de faire le point sur ce parfait marronnier qu'est le Post-Black Metal. Difficile en effet de trouver un meilleur sous-sous genre pour faire se cristalliser la querelle des anciens et des modernes. Entre les "Trve" qui vont hair par principe ce petit bâtard qui ose mâtiner son BM de Hardcore ou de Post-Rock (et post tutti quanti) et les autres, qui au contraire y voient une porte de sortie du BM pur pour accéder à un genre "passe partout" il me semble qu'il existe une troisième voie : celle du "cas par cas". Cas par cas, en effet, car Post-BM peut vouloir dire selon les cas, groupe ininspiré et ennuyeux vernissant son somnifère sonore d'influences à la mode comme, selon les cas, groupe sincère brassant ses influences le plus naturellement possible. Si Seules les Mortes apparaissent ici c'est bien parce qu'ils appartiennent à la deuxième catégorie. A l'instar d'un Nature Morte, le son de SLM coule tout seul, cohérent comme l'âme de ses artisans.
Ce premier méfait des phocéens nous donne bien entendu une féroce envie de les entendre en découdre sur long format (même si l'EP ici présent comporte déjà 5 titres, ce qui est suffisant pour se faire une idée). Il est clair que nous avons ici affaire avec un groupe des plus honnêtes, maîtrisant sa mélodicité tout en la trempant dans le goudron du Screamo et du BM de façon continue ou simultanée. Un début plus qu'encourageant, à écouter même si vous n'aimez pas le Post-BM ! La Note du Scribe : 9/10 _________________________________________________________________________
CRASHTIME Today's World (2018, Crashtime)
Le genre : Old School Heavy Metal
Ce premier EP des allemands de Crashtime aurait pu sortir sans problème en 1986, et aurait trouvé sa place sans souci dans la floppée de Heavymetalleries germaines de la période. Tenanciers d'un Heavy de tradition, bien rodé, et intérprété de façon convaincante, les gars de Crashtime n'ont pas l'ombre d'une seconde l'ambition de réinventer la roue, mais plutôt de perpétuer un genre sous forte perfusion Judas Priest et Accept. Pas de souci quand ça tourne bien et que l'envie de hocher bêtement la tête est au rendez vous (on appelle ça headbanguer je crois) et le pari est réussi.
Brûlant les planches du pays de la saucisse, les fiers teutons de Crashtime nous livrent ici une preuve supplémentaire du fait que le Heavy classique n'est pas mort, et que le son respire encore. Merci à eux pour la piqûre de rappel !
Et voila pour ce numéro 23 ! Merci à celles et ceux qui auront lu et écouté jusqu'au bout ! Ne vous reste plus qu'à partager autour de vous pour répandre la bonne parole !
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia