MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Drôle d'époque que la nôtre tout de même, dans laquelle beaucoup de jeunes pousses du rock hexagonal les plus prometteuses vont trouver leur inspiration dans le passé du genre. Ici, pour Birdstone, c'est du côté du rock psychédélique des 60's (Soft Machine, Pink Floyd), du Blues Rock et du Hard Rock (Led Zeppelin) voire même chez les dieux du riff Metal originel de Black Sabbath que l'inspiration s'est faite. Alors bien sûr s'inspirer du passé ne signifie pas être passeiste, et cet album le démontre bien, avec son son très actuel, et des mélanges personnels qui en font toute la saveur. Cela nous dit néanmoins que notre époque n'est pas la plus excitante en termes de nouveautés. Grave ? Pas forcément...
Pour revenir au contenu strictement musical, Birdstone, depuis 2015, nous offre un excellent rock gorgé de soul et de blues, d'ambiances psychédéliques bien psychotropes, et une énergie venue toute droit du hard et du rock des 70's. Ce Loss est un pur régal pour les amateurs de groove, de guitares vintage, de batterie bien lourde (Bonham, si tu nous lis...) avec un chanteur habité comme il se doit par des esprits chamaniques venus aussi bien du Delta du Mississipi que de l'Afrique profonde ou des rives de France, là où décidément le rock, le vrai, refuse de crever, malgré la domination commerciale féroce du rap et de l'electro.
Ce qui est plaisant avec Birdstone, c'est cette capacité, malgré le poids des influences, de se forger une identité propre, reconnaissable sur chaque titre, idéalement répartie entre les parties de chant et le côté instrumental, et, comme je le disais en préambule, la production moderne et puissante vient rajouter une louche énergisante au propos du groupe. Voila un groupe qu'il doit faire bon retrouver sur les planches, tant leur musique respire le live, semble tailler pour faire gigoter le public en direct. Ainsi, d'un titre plutôt musclé ("Madness") à un autre plus bluesy et mélodieux (le très beau "golden veil") le groupe français nous embarque dans un trip rock'n'roll parfaitement abouti, et on n'en demande pas plus. C'est déjà énorme ! Birdstone, ça joue bien, ça chante bien, les compos sont top ! Que demande le peuple ?
Avec Loss Birdstone vient conquérir le public rock avec des arguments de poids. Si vous aimez le rock bluesy et psyché, le hard rock millesimé, venez risquer une oreille, vous ne serez pas déçus !
It's a strange time, in which many of the most promising young French rock bands find their inspiration in the genre's past. Here, for Birdstone, the inspiration comes from the psychedelic rock of the 60's (Soft Machine, Pink Floyd), from Blues Rock and Hard Rock (Led Zeppelin) and even from the gods of the original Black Sabbath Metal riff. So of course being inspired by the past doesn't mean being passeiste, and this album shows it well, with its very current sound, and personal mixes that make all the flavour of it. It tells us, however, that our time is not the most exciting in terms of novelties. Serious? Not necessarily...
To come back to the strictly musical content, Birdstone, since 2015, offers us an excellent rock full of soul and blues, psychedelic ambiences and an energy coming straight from the hard rock of the 70's. This Loss is a pure delight for lovers of groove, vintage guitars, heavy drums (Bonham, if you read us...) with a singer inhabited as it should be by shamanic spirits coming from the Mississippi Delta as well as from deep Africa or from the shores of France, where rock, the real thing, refuses to die, despite the fierce commercial domination of rap and electro.
What is pleasant with Birdstone is this capacity, despite the weight of the influences, to forge its own identity, recognizable on each track, ideally distributed between the vocal parts and the instrumental side, and, as I said in the preamble, the modern and powerful production adds an energizing ladle to the band's purpose. This is a band that should be good to see on stage, as their music breathes live, and seems to be made to make the audience wiggle live. So, from a rather muscular track ("Madness") to a more bluesy and melodious one (the beautiful "golden veil"), the French band takes us on a perfectly accomplished rock'n'roll trip, and we don't ask for more. It's already huge! Birdstone, they play well, they sing well, the compositions are great! What do the people want?
With Loss, Birdstone has conquered the rock audience with strong arguments. If you like bluesy and psychedelic rock, millesimated hard rock, come and risk an ear, you won't be disappointed!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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