MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
New Review - Billie Eilish - Happier Than Ever - 2021 - Interscope Records - French + English Text - Review - Le Scribe Du Rock
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BILLIE EILISH
Happier Than Ever
2021 Interscope Records
Il y a deux ans de cela, le premier album de Billie Eilish (When We Fall Asleep Where, Do We Go ?), 17 ans à l'époque, a impressionné un paquet de monde, dont votre Scribe. La (très) jeune femme y faisait montre d'une audace rare dans la pop formatée de notre temps et y étalait un talent évident. Le disque s'est vendu par palettes, faisant de Billie la porte étendard de la génération Z et intriguant la critique "sérieuse".
Aujourd'hui, c'est toujours accompagnée de son frère, avec qui elle compose et enregistre depuis ses débuts, que Billie revient avec un deuxième album TRES attendu, au titre ironique de Happier Than Ever. Alors, disons le tout de suite, Billie ADORE Lana Del Rey (moi aussi ça tombe bien) mais ne lui arrive pas encore à la cheville. Bon, vous me direz, elle n'a que 19 ans. Toujours est-il que ce deuxième album, s'il déçoit à la première écoute (trop de titres "mous" ou moins inspirés que le premier) finit par imposer sa séduction comme l'arachnide finit par vous piéger dans sa toile. D'abord, il faut signaler les GRANDS titres de l'album, dignes du "Bad Guy" du premier Lp : "Oxytocin", qui est sans doute le morceau le plus proche du premier album, avec ses digressions électroniques expérimentales et son ambiance plutôt sombre, "Happier Than Ever" sans doute ce que Billie a produit de plus proche du rock jusqu'à aujourd'hui, et qui nous pousse à rêver de la voir multiplier les titres plus énergiques à l'avenir, "I Didn't Change My Number" qui la voit ressusciter le Trip Hop pour mieux l'adapter à la génération Trap/Variété urbaine.
Ces trois titres provoquent, immédiatement, le sentiment d'être face à une artiste, une vraie. Après, il y a les scories de l'album, des titres un peu faciles ("Getting Older" ou une nénette de 19 ans vous parle du fait de vieillir, rigolo ; "Billie Bossa Nova", exercice de style assez inutile) et une impression de longueur parfois. Là où la jeune chanteuse est très forte néanmoins, c'est qu'elle vous oblige à revenir encore et encore à l'album, pour finir par lui trouver une consistance assez rare dans ce créneau musical où le public n'écoute plus que des extraits de trente secondes d'une chanson sur un téléphone.
Soyons clairs, j'avais trouvé le premier album plus étonnant, plus frais, plus perturbant, et ce deuxième album semble plus sage, plus "normal". Mais Billie n'a jamais aussi bien chanté, les textes bien que simples sont intéressants, et les mélodies sont bien troussées. Ne reste plus qu'à attendre un troisième album dans lequel elle mixe l'inventivité du premier et la maturité du second et elle aura tout bon !
Two years ago, the first album of the then 17-year-old Billie Eilish (When We Fall Asleep Where, Do We Go?) impressed a lot of people, including your Scribe. The (very) young woman showed a rare audacity in the formatted pop of our time and displayed an obvious talent. The record sold by the pallet, making Billie the standard bearer of generation Z and intriguing the "serious" critics.
Today, Billie is still accompanied by her brother, with whom she has been composing and recording since her early days, and is back with a second, highly anticipated album, ironically entitled Happier Than Ever. So, let's say it right away, Billie LOVES Lana Del Rey (and so do I) but she's not quite up to par with her. Well, you might say, she's only 19. The fact remains that this second album, if it disappoints at first listening (too many "soft" or less inspired tracks than the first one) ends up imposing its seduction like the arachnid ends up trapping you in its web. First of all, we must point out the BIG tracks of the album, worthy of the "Bad Guy" of the first Lp: "Oxytocin", which is probably the closest track to the first album, with its experimental electronic digressions and rather dark atmosphere, "Happier Than Ever" probably the closest Billie has produced to rock until now, and which makes us dream of seeing her multiplying more energetic tracks in the future, "I Didn't Change My Number" which sees her resurrecting Trip Hop to better adapt it to the Trap/Urban Variety generation.
These three tracks immediately provoke the feeling of being in front of a real artist. After that, there are the drosses of the album, some tracks that are a bit easy ("Getting Older" where a 19 year old girl talks about growing old, funny; "Billie Bossa Nova", a rather useless style exercise) and a feeling of length sometimes. Where the young singer is very strong, however, is that she forces you to come back to the album again and again, to end up finding a consistency that is quite rare in this musical niche where the public only listens to thirty-second extracts of a song on a phone.
Let's be clear, I found the first album more amazing, fresher, more disturbing, and this second album seems wiser, more "normal". But Billie has never sung so well, the lyrics, although simple, are interesting, and the melodies are well crafted. All that's left is to wait for a third album in which she mixes the inventiveness of the first with the maturity of the second and she'll have everything right!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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