MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Il est plus que rare que les étiquettes rendent justice à la musique d'un groupe de talent. 7 weeks, quatuor de Limoges confirmé, nous balance là un GRAND 4ème album, "Sisyphus", qui nous rappelle a quel point on n'a pas tout dit en matière de Rock, et que la qualité parle toujours...
Puisque le jeu des étiquettes est une saloperie comme je le disais plus haut, ne faisons pas trop ce jeu dans cette chronique. Oui, on peut dire a la grande rigueur que le Rock de 7 weeks est massif, rond, puissant, et mélodique. Mais de ces mélodies qui vous embarquent et ne vous lâchent plus. Il est rare de nos jours de tomber sur un album complet sur lequel chaque titre vaut pour lui-même, sans aucun remplissage, avec toujours le souci de créer de vraies chansons, accrocheuses et émotionnelles. Eh bien "Sisyphus" fait partie de ces raretés ! 7 Weeks me rappelle parfois Soundgarden pour cette capacité à conjuguer lourdeur et puissance avec une finesse émotionnelle et mélodique. Mais surtout, 7weeks démontrent ici qu'ils sont un putain de bon groupe dont on se fiche qu'ils viennent de Limoges (c'est le cas) ou des USA. Car c'est un Rock aux racines profondément américaines que nous livre le quatuor, avec ce goût de liberté et de grands espaces que l'ampleur de leur son nous délivre. Un Rock qui se fout comme d'une guigne que l'époque mette en avant de plus en plus de navets que l'on ose même plus appeler "pop" mais qui agit comme il a toujours du le faire : comme si sa vie en dépendait. Car le Rock, au fond, c'est ça : une question de vie ou de mort, on n'est pas là pour rigoler.
Un vrai bain de jouvence que ce disque, libre et fier, qui nous rappelle (si besoin) pourquoi un jour on a frémi en entendant une guitare hurler.
De "Gone" à "667-Off" préparez vous a monter dans des montagnes russes émotionnelles, à goûter a toute la richesse et à l'authenticité de cette musique, de laquelle transpire le plaisir et le feeling.
7 Weeks viennent de marquer un grand coup, et il serait dommage de passer à côté, alors tu sais ce qu'il te reste à faire !
It is more than rare that labels do justice to the music of a talented band. 7 weeks, a confirmed quartet from Limoges, is releasing a BIG 4th album, "Sisyphus", which reminds us how much we haven't said everything about Rock, and that quality always speaks for itself...
Since the label game is a mess as I said above, let's not play this game too much in this review. Yes, we can say with great rigor that 7 weeks' Rock is massive, round, powerful, and melodic. But of these melodies that take you in and never let you go. It's rare nowadays to come across a complete album on which each track is worth for itself, without any filling, always with the concern to create real songs, catchy and emotional. Well "Sisyphus" is one of those rarities! 7 Weeks sometimes reminds me of Soundgarden for its ability to combine heaviness and power with an emotional and melodic finesse. But above all, 7 weeks show here that they are a fucking good band who doesn't care if they come from Limoges (it's the case) or from the USA. Because it's a Rock with deeply American roots that the quartet delivers us, with this taste of freedom and great spaces that the breadth of their sound delivers us. A Rock that doesn't give a damn about the fact that the era puts forward more and more turnips that we don't even dare to call "pop" anymore, but which acts as it always had to do: as if its life depended on it. Because Rock, at its core, that's what it's all about: it's a matter of life and death, we're not here to laugh.
This free and proud album is a real breath of fresh air that reminds us (if need be) why one day we shivered when we heard a guitar scream.
From "Gone" to "667-Off" prepare yourself to ride an emotional roller coaster, to taste all the richness and authenticity of this music, which exudes pleasure and feeling.
7 Weeks have just scored a big hit, and it would be a shame to miss it, so you know what you have to do!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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