MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
“La lutte elle-même vers les sommets suffit à̀ remplir un cœur d'homme” A. Camus
Bonjour 7 Weeks, et merci de répondre
a mes questions. Vous êtes un groupe de “rock massif” de Limoges...Pouvez vous
nous raconter un peu votre histoire ?
On existe depuis 2007, on a sorti 5 albums
et 2 eps, fait des tournées en France, Europe et UK. Nous sommes nos propres
producteurs. Notre musique et notre discographie est assez large en termes
d’influences et d’expériences, on nous classe souvent comme un groupe de
Stoner, ce que nous ne sommes pas. Nos albums sont très variés et on a même
fait un album adapté d’un ciné-concert sur le film Dead of Night (Deathdream)
de Bob Clark.
“Sisyphus”, votre dernier album, est
un concentré de rock aux influences US. Pouvez vous nous parler de la
composition et de la réalisation de cet album ?
La composition s’est étalée sur l’année
2018 pendant un break du groupe, puis nous l’avons finalisé début 2019 pour
l’enregistrer, mixer et mastériser entre avril et juillet 2019. Nous avons
privilégié le côté live pour cet album, et enregistré tous dans la même pièce.
En parlant d'influences, quels sont
les groupes qui ont le plus influencé 7 Weeks ?
On a trop d’influences pour les citer mais
je dirai que nous avons bien digéré les classiques des 70’s et suffisament
détourné les 90’s pour en faire un style propre à nous.
Parmis les artistes phares on retrouve Led
Zeppelin, King Crimson, David Bowie, Motörhead, Metallica, Soundgarden, QOTSA.
Tiens, d'ailleurs, ce nom, 7 Weeks, ça
vient d'où ?
Nous avons décidé de ne plus répondre à cette
question, ahaha! La réponse est facile à trouver dans de vieilles interviews.
Avec un Rock aussi puissant et racé
vous pouvez séduire aussi bien des métalleux, des fans de rock “indie” que de
rock US...Comment voyez vous votre public ?
On l’espère ouvert et pas sectaire. Mais en
fait on cherche encore et toujours à rencontrer et séduire de nouvelles
personnes avec notre musique, on ne veut pas plaire que aux metalleux ou que
aux fans de stoner etc… on veut que notre musique soit accessible, c’est la clé
de l’écriture, plaire pour la qualité de ce que tu fais, pas pour l’étiquette
de style ou la chapelle dans laquelle tu t’enfermes. On croit fermement que
l’écriture et la sincérité peuvent toucher tout le monde quand elles sont bien
faites, y compris en musique “dure”.
J'ai parfois pensé à Soundgarden en
vous écoutant, ça vous surprend ?
On nous le dit souvent, donc non, Chris
Cornell est un de mes chanteurs préférés, ça doit se ressentir dans le phrasé
je pense.
Q7 : Déjà 4 albums ! Et de beaux éloges
dans des magazines prestigieux ! Vous êtes sur la bonne route, non ?
5 albums en fait ;) Pour le fait d’être sur
la bonne route, je citerai simplement Bon Scott: “it’s a long way , if you
wanna rock’n’roll” !!
“Sisyphus” m'a bluffé aussi bien au
niveau des compos que du son, complètement adapté. Qui vous a mixé et produit ?
C’est Pascal mondaz qui l’a produit au
studio Improve Tones à côté de Clermont Ferrand. On avait déjà travaillé avec
lui sur Carnivora et Bends. Il nous a poussé dans une direction plus rock
qu’avant et ça a ouvert le son, laissé respirer tous les instruments.
Ça vous arrive de rêver que vous êtes
un groupe américain ?
Non, on ne rêve pas, on tente et on voit.
Avec la pandémie actuelle je suppose
que vous subissez aussi des annulations de concerts. Quel impact cela a t'il
sur le groupe et comment réagir ?
Comme beaucoup, on a annulé notre tournée.
Aujourd’hui c’est trop tôt pour savoir ce qu’il va se passer. C’est une
nouvelle épreuve, mais au final plus pour l’industrie du spectacle qui n’a pas
l’habitude que tout s’arrête d’un coup. On a un métier relativement privilégié,
le milieu de la musique Français est très aidé, que ce soit en subventions ou
avec l’intermittence. Il y a des gens qui risquent beaucoup plus que nous, je
pense aux petites corporations comme les artisans ou les commerçants, et je ne
parle pas de gens qui vont décéder de cette maladie. Alors que va t’on faire?
je ne sais pas encore, mais on va se débrouiller et faire comme Sisyphe, aller
rechercher le rocher qui vient de dévaler la pente.
Si 7 Weeks était une citation ou un
proverbe ?
“La lutte elle-même vers les
sommets suffit à̀ remplir un cœur d'homme” A. Camus
On va laisser de côté la question des
concerts vu les circonstances mais quels sont vos futurs projets ? Votre
prochain album est il déjà sur les rails ? Et si oui, a quoi peut-on s'attendre
?
On n’a rien sur les rails, mais cette
période de confinement va sûrement être propice à la création. Mais il est
encore top tôt pour te dire quoi que ce soit.
Le mot de la fin pour 7 weeks :
Merci à toi, désolé de ne pouvoir être plus
précis sur tes questions mais la situation est inédite et subite, j’ai besoin
de prendre du recul sur tout ça.
Merci !
"The struggle itself to the heights is enough à̀ to fill a man's heart" A. Camus
Hello 7 Weeks, and thank you for answering my questions. You are a "massive rock" band from Limoges...Can you tell us a little bit about your story ?
We've been around since 2007, we've released 5 albums and 2 eps, toured in France, Europe and UK. We are our own producers. Our music and discography is quite wide in terms of influences and experiences, we are often classified as a Stoner band, which we are not. Our albums are very varied and we even made an album adapted from a movie-concert on Bob Clark's film Dead of Night (Deathdream).
"Sisyphus", your last album, is a concentrate of rock with US influences. Can you tell us about the composition and the making of this album?
The composition was spread over the year 2018 during a break of the band, then we finalized it in early 2019 to record, mix and master it between April and July 2019. We favoured the live side for this album, and recorded all in the same room.
Speaking of influences, which bands have influenced the most 7 Weeks ?
We have too many influences to name them but I would say that we have digested the classics of the 70's well and diverted the 90's enough to make a style of our own.
Among the leading artists are Led Zeppelin, King Crimson, David Bowie, Motörhead, Metallica, Soundgarden, QOTSA.
By the way, this name, 7 Weeks, where does it come from?
We've decided not to answer that question anymore, ahaha! The answer is easy to find in old interviews.
With such a powerful and racy rock you can seduce metalheads, indie rock fans as well as US rock fans...How do you see your audience?
Hopefully open and not sectarian. But in fact we're always looking to meet and seduce new people with our music, we don't want to appeal only to metalheads or stoner fans etc... we want our music to be accessible, it's the key to writing, to please for the quality of what you do, not for the style label or the chapel you lock yourself in. We firmly believe that writing and sincerity can touch everyone when done well, even in "hard" music.
I sometimes thought of Soundgarden while listening to you, does that surprise you?
We get that a lot, so no, Chris Cornell is one of my favourite singers, it must be in the phrasing I think.
Already 4 albums! And great reviews in prestigious magazines! You're on the good way, aren't you?
5 albums in fact ;) For being on the good way, I'll just quote Bon Scott: "it's a long way , if you wanna rock'n'roll" !!
"Sisyphus" bluffed me as well in the compositions as in the sound, completely adapted. Who mixed and produced you ?
Pascal Mondaz produced it at the Improve Tones studio next to Clermont Ferrand. We'd already worked with him on Carnivora and Bends. He pushed us in a more rock direction than before and that opened up the sound, let all the instruments breathe.
Do you ever dream that you're an American band?
No, we don't dream, we try and see.
With the current pandemic I guess you also suffer from concert cancellations. What impact does it have on the band and how do you react?
Like a lot of people, we cancelled our tour. Today it's too early to know what will happen. It's a new ordeal, but in the end more for the entertainment industry which is not used to everything stopping all at once. We have a relatively privileged profession, the French music scene is very much helped, whether it's through subsidies or intermittently. There are people who are at much greater risk than we are, I am thinking of small corporations such as craftspeople or shopkeepers, and I am not talking about people who will die from this disease. So what are we going to do? I don't know yet, but we're going to do what Sisyphus did, we're going to look for the rock that just went down the slope.
What if 7 Weeks was a quote or a proverb?
"The struggle itself to the heights is enough à̀ to fill a man's heart" A. Camus
We're going to leave aside the question of concerts given the circumstances, but what are your future projects? Is your next album already on track? And if so, what can we expect?
We don't have anything on track, but this period of confinement will surely be favourable to creation. But it's still very early to tell you anything.
The final word for 7 weeks:
Thanks to you, I'm sorry I can't be more specific about your questions but this is a new and sudden situation, I need to take a step back from all this.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
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Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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