MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Violence et raffinement : interview avec Plebeian Grandstand
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Bonjour Messieurs, et merci de bien
vouloir répondre à mes questions ! Pouvez vous présenter le groupe à ceux qui
ne vous connaîtraient pas encore ?
Nous sommes un groupe formé en 2005 à Toulouse.
Vous pratiquer une musique toute
personnelle, empreinte de Black Metal, de Hardcore, de Math Rock et de bien
d'autres choses...comment en êtes vous arrivés à une telle synthèse ?
Nous jouons tous dans la scène "musiques violentes" depuis une vingtaine d'année et sommes musicophiles éclectiques depuis bien plus longtemps, nous avons donc eu pleinement le temps de digérer beaucoup de courants musicaux pour en extraire ce qui nous semble fonctionnel et laisser de coté ce qui nous apparaît inutile comme les soli de guitare, les imageries toutes rincées, le côté poseur, ... en résumé le folklore "hard rock" au sens très global qui ne nous intéresse pas.
Vous tournez beaucoup dans toute l'Europe,
on imagine des shows apocalyptiques ! Comment réagit le public ?
En général l'audience est très statique, certains sont choqués, interloqués, en manque de repères, d'autres adhèrent mais de manière souvent introspective.
Vos influences musicales initiales ?
Nous avons tous des influences différentes, aussi bien du metal extrême, que du hardcore chaotique, que du jazz, des musiques électroniques, ...
Tribune plébéienne...est-ce ainsi que vous
vous considérez vis à vis de votre public ? Un porte voix peut être ?
Ce nom reflète plutôt bien les thématiques sociologiques et urbaines que nous développons, néanmoins nous ne sommes pas un groupe engagé ou politique.
Vous nommez votre musique asymétrique et dissonante,
ce qui correspond bien, avec ce sentiment de chaos qui vous prend à la gorge.
Est ce le reflet d'une souffrance intérieure, une posture intellectuelle et/ou
artistique ou une catharsis ? Ou tout cela à la fois ?
Alors une souffrance non, nous sommes des gens plutôt équilibrés avec des vies confortables. Un catharsis oui déjà plus, nous injectons dans PG toute notre énergie négative ce qui nous permet d'apaiser le quotidien et de se comporter de façon positive par ailleurs. Néanmoins ce n'est pas un simple punching ball, notre démarche est essentiellement intellectuelle et artistique.
L'album Lowgazers est une masse de
vitesse et de haine musicale concentrée, on a le sentiment d'être attaqué par
un troupeau de monstres géants...Dans quel état d'esprit l'avez vous composé ?
Nous n'avons pas besoin d'être dans un état d'esprit particulier pour composer cette musique, elle nous vient naturellement, sans événement ou traumatisme.
Vous êtes un des groupes emblématiques du
label Throatruiner, spécialiste de groupes torturés mi-core mi-Metal
extrême...Que vous apporte le fait de bosser avec eux ?
Matthias de Throatruiner est devenu un ami, c'est un gars très passionné, sérieux, investi, qui comprend vraiment notre démarche artistique et nous soutient à 100%.
Vous êtes représentatifs d'une certaine
scène moderne jouant avec les sons et les dissonances, les rythmes les plus
syncopés et disruptifs, comment expliquez vous ce gout que vous avez pour les
musiques “dérangées” et le fait que de nombreux groupes s'y prêtent ?
Nous avons toujours été attirés par les esthétiques sombres, torturées, extrêmes que ce soit en musique, en cinéma, en littérature, en graphisme, en design... La dissonance, les pièges rythmiques, mais aussi les voix dans des couleurs plus proches de la folie ou du désespoir que des codes metal conventionnels, tout cela est stimulant pour nous, surprenant, peut-être aussi une forme de challenge, cela force à une écoute active. On est là pour stimuler, pas pour divertir.
Vos 20 albums préférés de tous les temps ?
Sans ordre particulier : Sonic Youth “Daydream Nation” The Cure “Pornography” Shora “Malval” Coltrane “Olé” Bohren & Der Club of Gore “Black Earth” Leviathan “Massive Conspiracy Against All Life” Ulcerate “Vermis” Strapping Young Lad “City” Mayhem “De Mysteriis Dom Sathanas” Kickback “Les 150 Passions Meurtrières” Emperor “Anthems to the Welkin at Dusk” Mastodon “Remission” Gorgoroth “Twilight of the Idols” Burzum “Filosofem” (on aime sa musique, pas ses idées…) Neurosis “Times of Grace” Dälek “Absence” The Dillinger Escape Plan “Calculating Infinity” Biohazard “State of the World Address” Knut “Challenger” Marduk “Panzer Division Marduk”
Au fil du temps vous vous êtes tout de même
éloignés du Hardcore, et votre dernier album en date, False Highs, True Lows
lorgne vraiment du côte du Black dissonant. Cette évolution est-elle pour
vous le reflet naturel de votre évolution et de vos goûts ?
Ivo s'est beaucoup investi dans la composition de FHTL et a donc mis en avant ses codes et ses dynamiques à lui, mais aussi une volonté de détruire des schémas et des habitudes.
Si Plebeian Grandstand était un proverbe, une citation
?
“Though this be madness, yet there is method in it” Shakespeare, Hamlet
Prochain album ? Que peut on en attendre ?
Le prochain album sera encore plus dominant, mais aussi plus dynamique et plus cinématographique.
Good morning gentlemen, and thank you for answering my questions! Can you introduce the group to those who don't know you yet?
We are a group formed in 2005 in Toulouse.
You practice a very personal music, marked by Black Metal, Hardcore, Math Rock and many other things... how did you come to such a synthesis?
We have all been playing in the "violent music" scene for about twenty years and have been eclectic music lovers for much longer, so we have had plenty of time to digest many musical currents to extract what seems functional to us and leave aside what seems useless to us such as guitar solos, rinsed images, the poseur side,... in short, "hard rock" folklore in the very global sense that does not interest us.
You tour a lot all over Europe, we imagine apocalyptic shows! How does the public react?
In general, the audience is very static, some are shocked, amazed, in need of reference points, others adhere but often in an introspective way.
Your initial musical influences?
We all have different influences, from extreme metal, to chaotic hardcore, to jazz, electronic music,...
Plebeian Grandstand...is that how you consider yourself towards your audience? A spokesman maybe?
This name reflects rather well the sociological and urban themes we are developing, but we are not a committed or political group.
You call your music asymmetrical and dissonant, which is a good match, with that feeling of chaos that takes you by the throat. Is it a reflection of inner suffering, an intellectual and/or artistic posture or a catharsis? Or all of the above?
So a suffering no, we are rather balanced people with comfortable lives. A catharsis yes already more, we inject into PG all our negative energy which allows us to calm the daily life and behave in a positive way. Nevertheless, it is not just a punching bag, our approach is essentially intellectual and artistic.
The Lowgazers album is a mass of speed and concentrated musical hatred, we have the feeling to be attacked by a herd of giant monsters... In what state of mind did you compose it?
We don't need to be in a particular state of mind to compose this music, it comes naturally to us, without event or trauma.
You are one of the emblematic bands of the Throatruiner label, specialist of tortured bands halfcore half-metal extreme... What does working with them bring you?
Matthias from Throatruiner has become a friend, he is a very passionate, serious, committed guy, who really understands our artistic approach and supports us 100%.
You are representative of a certain modern scene playing with sounds and dissonances, the most syncopated and disruptive rhythms, how do you explain this taste you have for "disturbed" music and the fact that many groups lend themselves to it?
We have always been attracted by dark, tortured and extreme aesthetics, whether in music, cinema, literature, graphics, design... The dissonance, the rhythmic traps, but also the voices in colours closer to madness or despair than conventional metal codes, all this is stimulating for us, surprising, perhaps also a form of challenge, it forces us to listen actively. We're here to stimulate, not to entertain.
Your 20 favorite albums of all time?
In no particular order: Sonic Youth "Daydream Nation" The Cure "Pornography" Shora "Malval" Coltrane "Olé" Bohren & Der Club of Gore "Black Earth" Leviathan "Massive Conspiracy Against All Life" Ulcerate "Vermis" Strapping Young Lad "City" Mayhem "De Mysteriis Dom Sathanas" Kickback "Les 150 Passions Meurtrières" Emperor "Anthems to the Welkin at Dusk" Mastodon "Remission" Gorgoroth "Twilight of the Idols" Burzum "Filosofem" (we love his music, not his ideas...) Neurosis "Times of Grace" Dälek "Absence" The Dillinger Escape Plan "Calculating Infinity" Biohazard "State of the World Address" Knut "Challenger" Marduk "Panzer Division Marduk"
Over the years you've moved away from Hardcore, and your latest album, False Highs, True Lows, is really looking at the side of the dissonant Black. Is this evolution a natural reflection of your evolution and tastes?
Ivo has invested a lot in the composition of FHTL and has therefore put forward his own codes and dynamics, but also a desire to destroy patterns and habits.
If Plebeian Grandstand was a proverb, a quote?
"Though this be madness, yet there is method in it" Shakespeare, Hamlet
Next album? What can we expect from it?
The next album will be even more dominant, but also more dynamic and cinematographic.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia