MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
ATTENTION ! NOISEGRIND ! SONS DANGEREUX ! LES CROCS DU SCRIBE HS SPECIAL SICK PHOQUE RECORDS
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Attention ! Vous entrez ici en territoire dangereux...il est encore temps de faire marche arrière. Les sons que produisent les groupes que ce label de cinglés ose distribuer ne sont pas pour tout le monde, loin s'en faut !
Piochant aux quatre coins de la planète (et cinq s'il le pouvait) l'immonde individu osant brutaliser de la sorte nos fragiles esgourdes devrait être incarcéré pour apologie du terrorisme sonore. Oui, monsieur ! C'est mal ce que vous faites ! Lorsqu'on produit des monstres comme les canadiens de Cum Sock, les français de Grinder Bueno ou,les hideux (encore du Canada) Rezeegtnuk, il n'y a vraiment pas de quoi faire le fanfaron ! Non mais !
Fanfaron :
adjectif et nom
adjectif
Qui se vante avec exagération d'exploits réels ou imaginaires.
Je ne sais quel bas instinct primaire m'a poussé à faire cette série de chroniques toutes plus épouvantables les unes que les autres. J'ai l'impression de sortir d'une nouvelle de Lovecraft, lorsque le héros perd la boule et croit voir des monstres partout. Merci Mr Sickphoque ! Grace a vous j'ai désormais des visions et des troubles auditifs ! C'est pourquoi je demande a quiconque de passer son chemin et de ne PAS ECOUTER les "albums" qui suivent ! Appeler cela de la musique serait une cornebredouille que je ne me permettrai pas, bien évidemment, enragé que je suis que ces sombres individus revendiquent carrément le fait de ne pas en faire (de la musique) comme si cela avait la moindre valeur ! Enfin, tout de même ! Et en plus ils ne font que des cassettes juste pour faire chier et m'obliger a racheter un lecteur !
NON MAIS CA VA PAS OU QUOI ?
Alors, toi qui aime encore la "musique" fous le camp au plus vite, ne lis pas la suite et ne clique SURTOUT pas sur les liens dévidant la chiure bruitiste de ces soi-disants "groupes". Non, surtout, retournez a vos chers Megamort et Metalliadiquoi et continuez de bosser vos gammes ! Sinon, la chienlit anarchiste nous guette ! Vous êtes prévenus ! Le Scribe
CECI N'EST PAS UNE COMPILATION
(2016, SICKPHOQUE RECORDS)
Au menu de cette cassette, vous allez retrouver 15 combos venus aussi bien du Pakistan (Nihilist Holiday) que de la Malaisie (Reputdeath ou Badass Farmer) ou encore des Philippines (Commit Arson) jusqu'aux USA (No123Noise) et autres contrées peu recommandables.
Commençons par le commencement, à savoir les canadiens de Cum Sock (je vous laisse faire la traduction tous seuls). En un peu plus de trois minutes, ces créatures malfaisantes nous délivrent force hurlements, grognements, couinements sur un fond musical incertain, arythmique et flou, chaotique en diable comme des Crass qui carburent au Coca Zero sucré. Bref, magnifique !
En deuxième position nous retrouvons les malaisiens de Badass Farmer (la Mylène appréciera) qui eux éructent un Punk/Grind/Noise lo-fi au possible, cherchant manifestement a faire passer discharge pour une bande de popeux sans consistance. Les titres sont archi-courts, bien sûr, mais plutôt distincts, avec des riffs punks qui accrochent et donnent des furieuses envies de pogo endiablé. Grinder Bueno viennent eux de France et apprécient un son sursaturé rendant quasi imperceptible le moindre instrument. C'est d'autant plus amusant qu'apparemment, ils jouent vraiment derrière ! Quand les cris se font jour, c'est au milieu des larsens et d'une batterie épileptique sans colonne vertébrale : une vraie expérience perturbante. Les anglais de Discarcer paraissent presque "normaux" avec leur Powerviolence de malade des nerfs, mais c'est pour mieux nous préparer à la venue des infâmes américains de INDIGESTIBLE GUTS, qui semblent confondre débouche chiottes et console d’enregistrement (c'est jouissif !).
Les canadiens de Disleksick débarquent ensuite sur un lit de larsens qui les rapproche bien plus des plus extrêmes bidouillages de Merzbow ou Whitehouse que des Sex Pistols. L'ingénieur du son derrière ces prises devrait recevoir un oscar d'honneur tant il fait passer les légions noires pour des adeptes du son lêché a la nuclear blast.
PUNK GRIND NOISE PAR SICKPHOQUE RECORDS
Vient ensuite le tour des philippins de Pinatyanay, qui feraient passer Last Days of Humanity pour de la musique de chambre avec leur Goregrind Noise composé de grognements, bruits blancs et...quoi d'autre ? Les germains de Extreme Hair Stench, manifestement, n'aiment pas la musique et, probablement, en veulent personnellement aux mélomanes ! Sinon, comment expliquer ce tourbillon de bruit non identifié venant de quelque appareil industriel ?
Après une face A des plus éprouvantes, n’espérez pas un quelconque répit en retournant la cassette. En effet, dès l'entame de la face B, les ignominieux Tape Monster, des USA, viennent creuser a la vrille dans votre tête sans préavis, tandis que les espagnols de Black Mostacho apparaissent presque normaux avec leur Grind Punk énervé et bruitiste. Après quoi les brésiliens de Shitfun jouent (si, si) des riffs de guitare d'une gravité rare, sur une musique d'une violence inouïe pour un résultat old-school détonnant. Les incendiaires philippins de Commit Arson suivent, avec également un Grindcore Punky a l'extrême avant que les malaisiens de Reputdeath viennent en ramener une couche en matière de bruit lo-fi de bon aloi. Les américano-pakistanais de Nihilist Holiday continuent le travail de sape avec un Grind extrême et Punk (on se doute que jouer ce genre de musique est davantage envisageable aux USA qu'au Pakistan...). Les belges de VRV débarquent sur un lit synthétique au son de "je fume, je bois, je m'en fous" suivi d'un rot retentissant. Ensuite arrive leur "son" : un goregrind suraccéléré et bruitiste a l'envi, absolument terrifiant en vérité. Les ricains de No123Noise viennent ensuite achever le travail (et l'auditeur téméraire) avec leur noise ambient d'intro qui nous transporte dans une dimension parallèle...Au final, un voyage passionnant en terres noise/grind qui nous prouve la grande créativité et l'originalité de cette scène...Ceci n'est pas une compilation, c'est une bombe !
CUM SOCK/DISLEKSICK SPLIT CASSETTE
Boudiou de bon sang de bois, vous n'en n'avez pas eu assez ? Vous voulez encore charger vos pauvres tympans de bruits dissonants et insupportables ? On commence donc avec Cum Sock, qui portent bien leur nom, tant ces sacs a foutre ne jugent pas utile d'avoir des titres de chansons ("tracks lists are for real bands") ni paroles d'ailleurs, mais envoient un assemblage de Noise/Punk/Powerviolence désaccordé et saturé. Les canadiens nomment eux-même leur genre de la "garbage music" dans le but, sans doute, de faire passer GG Allin pour Rachmaninov. Les plus "musicaux" d'entre vous fuiront vite, et retourneront écouter Nasum. Cum Sock sont des sales gosses punk a l'extrême. Dislecksick, eux, sont bien pires, puisque leur "enregistrement" consiste en une suite de bruits sursaturés non indentifiés (sans doute un groupe ayant poussé le souci du lo-fi jusqu'à être sûrs de ne pas être audibles du tout). Ici, l'appelation "Noise Grind" prend tout son sens, tant le penchant pour le bruit l'emporte. Un grand fuck off à l'industrie du disque !
Bon, vous l'aurez compris, Sick Phoque records s'adressent aux plus téméraires et barrés d'entre vous ! Perso, je suis conquis, et je pense qu'il faut soutenir ce type de label underground jusqu'à l'os !
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia