MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Les Crocs Du Scribe Special Klonosphère issue 3 - Décembre 2020 - Scarred - Lewis - French + English Text
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Bienvenu(e)s dans ce numéro 3 des Crocs Du Scribe special Klonosphère...Au menu du jour, les chroniques des albums de Scarred et Lewis, deux nouvelles pépites qui vont chambouler les sens et mettre les clichés sans dessus dessous ! / Welcome in this issue 3 of Crocs Du Scribe special Klonosphere...On the menu of the day, the reviews of Scarred and Lewis' albums, two new nuggets that will turn the senses upside down and turn the clichés upside down !
FRENCH AND ENGLISH TEXT (FOR ENGLISH VERSION PLEASE SCROLL)
Les luxembourgeois de Scarred ne sont pas exactement ce que l'on appelle des bleus dans le milieu musical. En effet, cet album éponyme est déjà le troisième de la formation, fondée en 2003, avec des musiciens qui sévissaient déjà auparavant sous le nom de Requiem...
Si le quintet a fait ses armes dans le thrash metal, il va de soi à l'écoute de cet album qu'ils n'ont cessé depuis d'affiner un style personnel, a la croisée des chemins du death metal furieux, du groove metal façon Machine Head des grands jours, avec une forte personnalité et des tendances progressives et sophistiquées qui font que le groupe ne se répète pas d'un titre sur l'autre et ravira les plus éclectiques d'entre vous. On pense parfois à Opeth avant leur virage rock 70's, pour cette capacité a concasser les styles et en livrer un ragoût cohérent et spécifique. Les morceaux passent, les atmosphères changent, ça et là une colère salutaire irrigue les titres tandis qu'a d'autres moments les mélodies accrocheuses se font la part du lion, sans jamais faire dans la facilité. A cheval entre une tradition du metal extrême tendance death/thrash et une modernité totalement assumée nourrie du feu du meilleur du groove metal et même du néo metal, Scarred nous ravit les oreilles et le coeur.
Ceux qui lisent régulièrement le scribe le savent : j'aime particulièrement le progressif, et même si Scarred ne s'en revendique pas, il a cette même capacité narrative dans sa musique, qui nous fait voyager d'une rive musicale a l'autre, d'un sentiment l'autre aussi, et ne se contente pas de tout ravager sur son passage (pourtant, l'écoute d'un titre comme "chupacabra" nous démontre le potentiel de destruction massive du combo !).
Avec cet album éponyme, les luxembourgeois de Scarred frappent très fort et démontrent leur capacité a faire parler le feu, tout en privilégiant une originalité réelle et une capacité a emporter le mélomane dans leur univers. Affaire a suivre !
Scarred's Luxembourgers are not exactly what we call blues in the music business. Indeed, this eponymous album is already the third of the band, founded in 2003, with musicians who were already active before under the name of Requiem...
If the quintet made its weapons in thrash metal, it goes without saying when listening to this album that they haven't stopped refining a personal style since then, at the crossroads of furious death metal, groove metal like Machine Head of the great days, with a strong personality and progressive and sophisticated tendencies that make the band not repeat itself from one track to another and will delight the most eclectic among you. We sometimes think of Opeth before their 70's rock turn, for their ability to crush styles and deliver a coherent and specific stew. Tracks go by, atmospheres change, here and there a salutary anger irrigates the titles while at other times the catchy melodies take the lion's share of the attention, without ever taking the easy way out. Straddling between an extreme metal tradition with a death/thrash tendency and a totally assumed modernity fed by the fire of the best of groove metal and even neo metal, Scarred delights our ears and heart.
Those who regularly read the scribe know it: I particularly like the progressive, and even if Scarred doesn't claim to, he has the same narrative capacity in his music, which makes us travel from one musical bank to the other, from one feeling to the other as well, and doesn't content himself with ravaging everything in his path (yet, listening to a track like "chupacabra" shows us the combo's potential for mass destruction !)
With this eponymous album, the Luxembourgers of Scarred strike very hard and demonstrate their ability to make fire speak, while privileging a real originality and an ability to take the music lover into their universe. To be continued !
Nous quittons cette fois les rives des musiques extrêmes et nous tournons vers la belle ville de Marseille pour accueillir un de ces rejetons : le chanteur et multi-instrumentiste Lewis, qui navigue quelque part entre rock progressif et psychédélique, avec des inflexions garage, jazzy et même folk. Bref, un drôle d'oiseau comme le Scribe les aime, qui, avec cet album, Inside, va toucher les plus mélomanes d'entre vous...
A la lecture de la bio de l'artiste nous découvrons que ce dernier sévissait déjà auparavant à bord de Tense of Fools, groupe encore en activité et donnant dans le rock psychédélique. C'est en compagnie des musiciens de cette entité que Lewis nous propose aujourd'hui cet album solo évoquant des paysages mystiques du plus bel aloi. A l'écoute de l'album, on est saisi par cette musique qui évoque le meilleur des 70's (Pink Floyd, King Crimson) mais aussi des références plus récentes comme Steven Wilson pour le côté le plus prog. Car voyez-vous Lewis n'est pas du genre a se laisser tranquillement mettre dans des cases, tant sa musique est versatile et se joue des étiquettes.
Psyché, le voyage l'est assurément, et des titres hypnotiques comme "Inside The Day" ont un effet psychotrope immédiat qui donne souvent l'impression que la pièce s'agrandit autour de vous et que l'espace infini se rapproche. On pense parfois aux Doors (le début de "Fox") pour le jeu des claviers, enivrants. Lewis jongle de sa voix haut perchée entre rationalité et folie furieuse, que l'on ne sent jamais trés loin. Parfois à la limite d'un hard rock façon Deep Purple (toujours "fox") mais en gardant toujours la tête dans les étoiles enfumées façon Hawkwind ou Iron Butterfly, le phocéen nous ravit d'une minute a l'autre non seulement par la richesse de ses références mais encore plus de sa capacité a synthétiser tout cela pour nous embarquer dans son trip.
Cet album étonnant séduira autant le fan de musiques complexes, progressives et sophistiquées, qui sera ébahi par le niveau de performance des musiciens, que le simple mélomane fondu de belles mélodies et de voyages spatio-musicaux immobiles. Lewis prouve si besoin était que, décidément, la France a depuis quelques temps une sacrée armada en matière de rock, toutes couleurs possibles, avec un sens du groove et un feeling a fleur de peau. Car c'est cela qui séduit le plus chez Lewis : cette capacité a conjuguer une dialectique qui réunisse musique élaborée et riche et sentiments dévoilés au grand jour : l'émotion ici n'est jamais masquée par la performance.
Si vous aimez Pink Floyd, les travaux de Steven Wilson, Jeff Buckley, les Doors, le rock psyché, le prog, le proto-hard rock jetez vous sur Inside, le voyage est garanti sans retour !
This time we leave the shores of extreme music and turn towards the beautiful city of Marseille to welcome one of its offspring: singer and multi-instrumentalist Lewis, who navigates somewhere between progressive rock and psychedelic, with garage, jazzy and even folk inflections. In short, a funny bird like the Scribe likes them, who, with this album, Inside, will touch the most music-loving among you...
Reading the artist's bio, we discover that he was already raging before on board of Tense of Fools, a band still active and giving in psychedelic rock. It is in the company of the musicians of this entity that Lewis offers us today this solo album evoking mystical landscapes of the most beautiful. Listening to the album, one is seized by this music which evokes the best of the 70's (Pink Floyd, King Crimson) but also more recent references such as Steven Wilson for the more prog side. Because you see Lewis is not the kind of person to let himself be put in boxes, so much his music is versatile and plays with labels.
Psychedelic, the journey certainly is, and hypnotic tracks like "Inside The Day" have an immediate psychotropic effect that often gives the impression that the room grows wider around you and that infinite space is getting closer. One sometimes thinks of the Doors (the beginning of "Fox") for the intoxicating keyboard playing. Lewis juggles with his high voice perched between rationality and furious madness, which you never feel very far away. Sometimes at the limit of a hard rock like Deep Purple (always "fox") but always keeping his head in the smoky stars like Hawkwind or Iron Butterfly, the Phocaean delights us from one minute to another not only by the richness of his references but even more by his capacity to synthesize all this to take us into his trip.
This astonishing album will appeal as much to the fan of complex, progressive and sophisticated music, who will be dazzled by the musicians' level of performance, as to the simple music lover who loves beautiful melodies and immobile space-musical journeys. Lewis proves, if proof were needed, that France has for some time now had quite an armada of rock music, all possible colours, with a sense of groove and a feeling on the surface. Because that's what is most appealing about Lewis: his ability to combine a dialectic that brings together elaborate and rich music and feelings revealed in broad daylight: the emotion here is never masked by the performance.
If you like Pink Floyd, the works of Steven Wilson, Jeff Buckley, the Doors, psychedelic rock, prog, proto-hard rock throw yourself into Inside, the trip is guaranteed to be a one-way trip!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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