MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Vous faites peut-être partie de ceux qui pensent que Public Enemy a disparu avec le nouveau millénaire ? Peut être croyez vous que le groupe a splitté après les cartons planétaires de Fear Of A Black Planet (1990) ou Apocalypse 91 (en ...1991 !) ? Il est vrai que les albums sortis après ont eu de moins en moins de retentissement. Pourtant, les terroristes du rap new yorkais n'ont jamais splitté, ni même ralenti leur production. Chuck D et Flavor Flav, entourés d'un line-up a géométrie variable, ont continué d'hanter les ondes de leur rap militant et hargneux, malgré un succès qui est allé en décroissant. Ainsi, dès Muse Sick n hour mess age (1994), Public Enemy va progressivement quitter les manchettes de journaux, remplacé par une nouvelle génération de rappers plus scandaleux, et sans morale, regroupés sous le terme générique de "gangsta rap" et basés principalement sur Los Angeles (NWA, Ice Cube, Ice T, Dr Dre, Eazy E, Snoop Dogg, Tupac...). Le rap conscient et politisé des ennemis publics est alors has-been, remplacé par une apologie des filles faciles, de la drogue, de la vie OutlawI. L'argent facile est devenu le seul horizon et Chuck D ne s'y retrouve pas. A la fin des 90's le groupe est même dégagé du label Def Jam (de Rick Rubin) sur lequel il avait connu ses grands succès. Pourtant, les new yorkais enchainent les albums, parfois même en autoproduction, toujours déterminés à faire passer leur mess-age.
2020 s'annonce bien pour PE : le g-rap est mort, les révoltes politiques (Black Lives Matter entre autres, qui rentre en écho avec une partie des considérations du groupe) semblent de nouveau avoir le vent en poupe, le Coronavirus, Donald Trump, les élections en Novembre. Bref, idéal pour un retour dans la lumière. Le nouvel album s'intitule What You Gonna Do When The Grid Goes Down ? et a toutes les chances d'enfin ramener le gang révolutionnaire dans l'actualité. Des sonorités 80's comme s'il en pleuvait, avec force scratchs, beats old-school, samples d'enfer comme au bon vieux temps et une liste d'invités hallucinante : Run DMC, Ad-Rock et Mike D des Beastie Boys, Dj Premier, Cypress Hill, Ice T pour un choc east-coast vs west-coast ! Un retour sur leur label historique Def Jam, des riffs de guitare metal comme au bon vieux temps des premiers Beastie et Run DMC, bref, un plat de choix !
Le groupe balance même une nouvelle version de son classique "Fight The Power" qui, tout en restant fidèle a l'original, en rajoute une louche en matière de contestation. Il serait étonnant qu'un tel album n'ait pas le succès escompté, voire même qu'il ne relance pas une nouvelle vague de rap à l'ancienne qui pourrait bien déjouer les plans de la trap toute puissante.
Alors, même si le groupe n'a jamais arrêté ses activités (et son activisme) tout cela ressemble fort a un comeback pour le grand public. PE va t'il réussir a se relancer et conquérir le public des millenials ? A suivre dans les prochains mois. Toujours est-il que l'album est une réussite artistique, qui aurait très bien pu sortir en 90 ou 91, sans pour autant que le groupe sonne passeiste. On retrouve avec plaisir ce rap virulent, ce punk black que PE avait en grande partie installé a l'époque, et l'on se dit qu'on ne serait pas perdants a retrouver plus souvent ce (vrai) rap dans nos oreilles maltraitées par la variété urbaine. Yo ! Bum Rush The Show !
Maybe you are one of those who think that Public Enemy has disappeared with the new millennium? Maybe you believe that the band split after the planetary charts of Fear Of A Black Planet (1990) or Apocalypse 91 (in ...1991 !) ? It's true that the albums released afterwards had less and less impact. However, New York rap terrorists never split up, or even slowed down their production. Chuck D and Flavor Flav, surrounded by a variable-geometry line-up, continued to haunt the airwaves of their militant and aggressive rap, in spite of their declining success. Thus, from Muse Sick n hour mess age (1994), Public Enemy gradually left the newspaper headlines, replaced by a new generation of more scandalous and morally bankrupt rappers, grouped under the generic term "gangsta rap" and based mainly in Los Angeles (NWA, Ice Cube, Ice T, Dr Dre, Eazy E, Snoop Dogg, Tupac...). The conscious and politicized rap of public enemies is then has-been, replaced by an apology of easy girls, drugs, life OutlawI. Easy money has become the only horizon and Chuck D can't find his way around. At the end of the 90's the band even got out of the Def Jam label (by Rick Rubin) on which it had known its great hits. However, the New Yorkers are making albums, sometimes even self-produced, always determined to get their message across.
2020 looks good for PE: the g-rap is dead, the political revolts (Black Lives Matter among others, which echoes some of the group's considerations) seem to have the wind in their sails again, the Coronavirus, Donald Trump, the elections in November. In short, ideal for a return to the light. The new album is entitled What You Gonna Do When The Grid Goes Down? and has every chance to finally bring the revolutionary gang back into the news. 80's sounds as if it was raining, with strong scratchs, old-school beats, hellish samples like in the good old days and a hallucinating guest list: Run DMC, Ad-Rock and Mike D from the Beastie Boys, Dj Premier, Cypress Hill, Ice T for an east-coast vs west-coast shock! A return to their historical label Def Jam, metal guitar riffs like in the good old days of the first Beastie and Run DMC, in short, a dish of choice!
The band even throws a new version of their classic "Fight The Power" that, while remaining faithful to the original, adds a ladle in terms of contestation. It would be astonishing if such an album didn't have the expected success, or even if it didn't relaunch a new wave of old-fashioned rap that could well thwart the plans of the almighty trap.
So, even though the band has never stopped its activities (and activism) it all looks like a comeback for the general public. Is PE going to succeed in relaunching itself and conquer the millenials audience ? To be continued in the coming months. Anyway, the album is an artistic success, which could have been released in 90 or 91, without the band sounding like a passeist. We find with pleasure this virulent rap, this black punk that PE had largely installed at the time, and we say to ourselves that we would not be losers to find more often this (true) rap in our ears mistreated by the urban variety. Yo! Bum Rush The Show!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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