MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Et si je vous dis qu'Ozzy Osbourne, 71 ans, des problèmes de santé en chaine depuis un moment l'obligeant parfois a annuler concerts et tournées, ayant eu la pire vie de déglingo que l'on puisse imaginer (Mötley Crüe a côté ce sont des amateurs) vient de publier, sans que l'on s'y attende forcément, ce qui peut être considéré comme un de ses meilleurs albums ?
"Ordinary Man", déja, le titre de l'album. Qui peut être moins ordinaire que ce grand cinglé de Madman ? Alors, quand il chante la chanson titre, très ballade à la Beatles, en compagnie d'Elton John et qu'il nous dit qu'il ne veut pas mourir comme un homme ordinaire, on te rassure Ozzy, tu ne seras JAMAIS un homme ordinaire, tu es pour nous, fans de Metal, notre Superman ! Mais un superman qui a fait des tas de conneries avec la drogue, l'alcool, les filles et le reste (ben oui, une hygiène de vie à la Clark Kent, ça serait tout de suite moins rock'n'roll).
En tout cas l'album est incroyablement bon, et ça commence d'entrée de jeu avec le nerveux "Straight In Hell" et son "All Right Now" Ozzien en diable. Un titre riffé à la Black Sab en 2020 ? Ben oui monsieur, et la machine a riffs ici aux manettes se nomme Andrew Watt, de California Breed (avec déjà Glenn Hugues et Jason Bonham, s'il vous plait) qui nous fait un show à la Iommi/Zakk Wylde absolument parfait. Il faut dire que le magicien Oz a toujours su s'entourer a la perfection. Ici on retrouve Chad Smith des Red Hot à la batterie (pas vraiment un manchot même si son groupe ne fait plus grand chose de correct depuis longtemps) et Duff Mac Kagan des Guns à la basse, et des invités un tout petit pas classieux comme Slash ou Tom Morello pour des festivals de riffs et soli spectaculaires. Un album qui ressemble a une autobiographie du Madman, avec des chansons toujours plus introspectives, mais aussi des riffs plombés doomesques/stoner ("Goodbye", fabuleux !), des ballades douces mais pas sirupeuses comme il est un des rares a pouvoir faire ("Ordinary Man") et des tubes comme on en fait plus ("Under The Graveyard" de quoi rendre Ghost jaloux à mort).
Côté surprises il y a ces deux titres qui clôturent le disque en duo avec le rappeur Post Malone (et Travis Scott sur le deuxième) : "It's A Raid" enregistré live en studio et d'une fraicheur hallucinante et la ballade quasi-trap "Take What you want" (seul morceau dispensable du disque).
Au final un Ozzy qu'on croyait en fin de vie, qui vient de fêter les 50 ans de l'invention du Heavy Metal avec le premier album de Black Sabbath (eh oui, 1970-2020 !).
Ozzy immortel ? On le souhaiterait ! D'autant que le maestro serait déjà en train de bosser sur la suite !
Vivement que l'on puisse célébrer ça avec toi sur scène Oz, et quelle gifle !
And what if I tell you that Ozzy Osbourne, 71 years old, health problems have been chaining him for a while, sometimes forcing him to cancel concerts and tours, having had the worst life of junkie/alcoholic that one can imagine (Mötley Crüe next door are amateurs) has just released, without one necessarily expecting it, what can be considered as one of his best albums?
"Ordinary Man", already the title of the album. Who could be less ordinary than this great Madman's crazy guy? So, when he sings the title track, very Beatles-like ballad, with Elton John and tells us he doesn't want to die like an ordinary man, we reassure you Ozzy, you will NEVER be an ordinary man, you are for us, Metal fans, our Superman! But a superman who did a lot of shit with drugs, alcohol, girls and the rest (well, yes, a Clark Kent-style lifestyle, that would be less rock'n'roll right away).
Anyway, the album is incredibly good, and it starts with the nervous "Straight In Hell" and its "All Right Now" Ozzien en diable. A track riffed in the Black Sab style in 2020? Well yes sir, and the riff machine here at the controllers is called Andrew Watt, from California Breed (with already Glenn Hughes and Jason Bonham, please) who gives us a perfect Iommi/Zakk Wylde-like show. It must be said that the magician Oz has always surrounded himself with perfection. Here we find Chad Smith from the Red Hot on drums (not really a one-armed man even if his band hasn't been doing much good for a long time) and Duff Mac Kagan from the Guns on bass, and some classy guests like Slash or Tom Morello for some spectacular riffs and solos festivals. An album which sounds like an autobiography of the Madman, with more and more introspective songs, but also doomed doomed/stoner riffs ("Goodbye", fabulous!), sweet but not syrupy ballads like he's one of the rare ones to do ("Ordinary Man") and hits like we do more ("Under The Graveyard", enough to make Ghost jealous to death).
On the side of surprises, there are these two tracks which close the record in duet with the rapper Post Malone (and Travis Scott on the second one): "It's A Raid" recorded live in studio and of a hallucinating freshness and the almost trap ballad "Take What you want" (the only dispensable track of the record).
In the end, an Ozzy we thought was at the end of his life, who just celebrated the 50th anniversary of the invention of Heavy Metal with the first album of Black Sabbath (yes, 1970-2020!).
Ozzy immortal? We wish so! Especially since the maestro would already be working on the sequel!
We can't wait to celebrate with you on stage Oz, and what a slap in the face!
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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