MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
LES CROCS DU SCRIBE NUMÉRO 12 : PHILIPPE SAIDJ/CROC NOIR/UNHOLY WAR/YERUSELEM
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" We are the Black Crew, on his powerful ship, Our enemies are about to fall" (Unholy War "Black Metal Supremacy")
Bonjour les Scribeuses et Scribeurs...Ça y est, l'année 2019 est pleinement commencée, une année de plus à devoir supporter les élucubrations des minables qui nous gouvernent mais, sage résolution prise, une nouvelle année de belles musiques, de beaux livres et de belles images à nous enfourner. Car les artistes talentueux sont nombreux en ces jours sombres, peut-être y'a t'il une relation de cause à effet ? Qui sait...Toujours est-il que pour ce douzième (déjà) chapitre des Crocs de Scribe, votre Scribe, depuis sa grotte humide et à demi-éclairée vous propose un nouveau florilège de son choix. Pour commencer, un livre, car ici nulle distinction ne sera faite entre les formes d'expression. Un livre, donc, un roman pour être précis, puisqu'il s'agit de "La Forme du Désespoir" de Philippe Saidj. Ensuite viendra le tour des hostilités sonores, avec Croc Noir et leur album "Mort" le bien nommé. Nous irons ensuite nous perdre sur les rivages haineux d'Unholy War et de leur "Heaven Will Burn" avant que de conclure sur le nouveau millésime du grand Vindsval (cf interview de la semaine) et son nouveau projet Post-Punk/Industriel Yeruselem...
Alors, chères et chers, nous allons passer cette nouvelle année à lire, à écouter, à voir, et ça commence tout de suite...Bises
PHILIPPE SAIDJ "La Forme du Désespoir" (Roman, Amazon, 2018)
Chroniquer un livre en quelques signes n'est jamais chose aisée, qui plus est lorsqu'il s'agit d'un roman, dont les nombreux ressorts et ressacs nous envoient tels la valse déambuler d'un coin à l'autre de la pièce. Mais je m'enflamme...
La forme du désespoir...les plus connaisseurs l'auront compris rapidement, renvoie à un célèbre groupe de Funeral Doom Finlandais, Shape Of Despair, dont le jeune Héros du livre, Alex, devient mordu, et notamment de leur album "Angels of Distress" après que son ami Yves lui ait fait découvrir. Alex, alias Doomboy, est un jeune étudiant monté à la capitale depuis sa province pour ses études qui se trouve être d'abord un fan de Doom/Death Metal. Son ami Yves également. Et puis Alex va rencontrer cette fille, Juliette, comme une apparition, lors d'une soirée où d'aucuns vont privilégier le Black Metal de Marduk ou Cradle Of Filth tandis que d'autres s'ébrouent sur d'autres rayons du spectre du Metal extrême. D'une belle écriture, très fine et subtile, le roman ne se veut pas un "roman sur le Metal" car il est en vérité bien au-delà. Je ne veux pas trop déflorer l'intrigue, mais sachez qu'Alex va découvrir la mort, la vraie, et le cœur qui saigne, et se trouver transporté dans un vortex cauchemardesque et chaotique dont il aura bien du mal à s'extraire.
A la fois Thriller, car bourré de rebondissements efficaces, mais aussi roman fantastique, car le surnaturel n'est jamais loin, "La Forme du Désespoir" est également un bel ouvrage sur la jeunesse (et pas POUR la jeunesse) et les illusions qui s'effacent, dans une langueur monotone ou parfois suite à de violentes et mauvaises surprises de la vie. Une forme de récit initiatique qui émeut, réveille en nous certaines nostalgies, des madeleines de Proust que chacun peut adapter à sa propre vie. En toute honnêteté, j'ai dévoré ce roman, car il est tout à la fois palpitant (et donc on ne peut plus le lâcher) et écrit avec grâce et style. Philippe Saidj, ayant déjà commis d'autres ouvrages précédemment (notamment un polar nommé "Loin de la lumière"ou "Monsieur B.") est un auteur vraiment intéressant car son style ne se veut pas une décalque du "thriller à l'américaine" et possède en lui bien des gemmes de notre belle littérature française (qu'il faut défendre !), ses personnages existent vraiment, et vous poursuivront longtemps après la lecture, provoquant un sentiment de douce tristesse. Un vrai grand livre, qui mérite d'être beaucoup plus "vu" et surtout "lu" !
Pour nos amis des Hauts-de-France sachez le, Philippe sera présent au Salon du Livre et de la B.D. de La Couture (Pas-de-Calais) sur le stand de Malpermesita Records les 2 et 3 février prochains, en compagnie d'un autre auteur "Métallique", Jéremie Grima. Précipitez-vous sur cet ouvrage, en Kindle ou en version papier, vous ne le regretterez pas. Sachez d'ores et déjà que vous retrouverez Philippe très vite dans ces pages, pour une interview complète...
Le Genre : Black Metal sombre, violent et mélancolique
Fondée en 2016 dans le Grand-Est, l'Alsace pour être préçis, l'entité Croc Noir déverse un Metal Noir lancinant et lugubre. Déjà coupables de deux EP, d'un split, et ayant participé à une compilation, c'est ici la première fois qu'ils s'expriment sur du long format.
Élément essentiel du Black Metal tel que je le conçois, l'atmosphère est ici primordiale, oscillant entre assauts guerriers typiques du genre et passages plus mélodieux, dont le gris finit d'achever toute forme d'espérance. Une des particularités du groupe est d'avoir en son sein la présence d'un accordéoniste, Cloporte, qui apporte une touche d'originalité supplémentaire et "française" à l'ensemble. Au niveau du style, nous sommes ici en présence d'un BM racé et mélodique, tout en restant agressif (les morceaux en blast comme "Tapis dans l'ombre" sauront vous mettre K.O.). Le chant est celui d'une ghoule assénant ses ordres sur le champ de bataille, tandis que les guitares achèvent le tableau par des moulinets et trémolos parfois mélancoliques, et parfois parfaitement violents. Ici, vous l'aurez compris, la noirceur est palpable, mais la nuance existe. Les paroles écrites et hurlées par Geist évoquent la peur, la mort, le temps et la solitude. Un monde désolé, où la mort rôde...ou plutot non, n'a plus besoin de rôder puisque tout est mort, et les restes du monde, forcément décharnés, subissent les assauts des vents mauvais.
Dans ses assauts, Croc Noir, bien loin du gentil loup de Jack London, nous renvoie par instants vers les titans du BM norvégien des 90s tout en gardant une fraîcheur et une identité bien française, ce qui donne d'autant plus de cachet à leur ouvrage.
L'adjonction d'instruments traditionnels (joués par Geist) apporte également une dimension "folk" sans doute liée à l'Alsace (nous pourrons vérifier cela dans l'interview du groupe que vous retrouverez dans Le Scribe du Rock). Ici tout est majesté, obscurité, et l'excellente production (un son parfaitement géré, ni trop propre ni "énorme" mais mettant bien en valeur l'ensemble.
Au final, un vrai grand disque de Black Metal français, preuve supplémentaire (si besoin) que la scène se porte particulièrement bien ces temps-ci, comme si la misère française semblait inspirer les groupes. Dans le Black Metal, cela n'aurait rien d'étonnant, non ? Un grand disque !
UNHOLY WAR "Heaven will Burn" (2018, Terror Records, Nervengas)
Le genre : Intolerant militant and hateful German Black Metal
Alors, autant vous avertir tout de suite, les très énervés Unholy War ne sont pas là pour la poilade. Venus des contrées hostiles et barbares de Germanie, les guerriers dont il est question trouvent pourtant leurs racines dans notre bonne vieille Gaule. En effet, Unholy, chanteur et guitariste du combo, est bel et bien un ressortissant de nos terres, ayant fait ses armes dans la légion nommée Lord pour les connaisseurs (groupe du Nord, ayant connu une évolution musicale assez rare pusiqu'ayant entamé son parcours par un Black Symphonique pour ensuite aller remettre les mains dans la crasse du Black/Thrash).
Donc, le soldat Unholy s'en est allé en terres Wotaniennes pour fonder Unholy War, entité entièrement tournée vers un Black Metal haineux, guerrier et visiblement prêt à en découdre. Dans l'interview que le groupe m'a livrée (et que vous retrouverez prochainement dans ces pages) le discours est sans ambages, l'humanité ne mérite que haine et destruction.
Alors venons-en au point de vue musical de la chose : "Heaven Will Burn" est un EP de 6 titres bourré jusqu'à la gueule d'un Black Metal très Old-School (à cheval entre la prime époque de Bathory et la vague Norvégienne) et renforcé de références Thrash bien violentes. Tout commence, à l'instar d'un "Panzer Division Marduk" par des sirènes, des bruits d'explosions, de guerre, et le glas sonne, douchant tous nos espoirs. Un riff bien Thrash débarque et "Black Metal Supremacy" lance la bataille : un Black méchant comme la teigne, rapide et colérique, avec la voix d'Unholy, chargée de destruction, surplombant des guitares en trémolos rapides et une batterie qui semble faire ce qu'elle veut. Les variations Thrash arrivent avec le pont, qui permet aussi d'apprécier la présence de la basse, parfaitement mixée. Imaginez un bébé monstrueux né des ébats dégueulasses de Nargaroth, Bathory et le Slayer des débuts, et vous devriez être pas mal.
Ce deuxième EP du groupe n'est assurément pas fait pour les fanas de Post-Black ou de Black "moderne" quelle qu'en soit la forme, mais bien pour les guerriers du mal restés positionnés sur le BM originel, tel qu'il fut créé. Vous me connaissez, bande de petits rats musqués, et vous savez que je n'ai ni préférences ni aprioris pour un genre ou l'autre, me laissant porter par la musique. Il se trouve que cet EP d'Unholy War est une belle brochette, parfaitement exécutée, comme un instantané d'une forme de BM qui n'est pas morte, quoi qu'on en dise.
YERUSELEM "The Sublime" (2019, Debemur Morti Productions) Sortie prévue le 8 février 2019.
Le Style : "The project’s name speaks of an incalculable vastness of contemplation within: YERÛŠELEM’s sound is a congruent melding of powerfully bass-heavy Godfleshian clank and grind, the sacred ur-texts of Coil and Autechre, stark neo-gothic guitar leads with intimations of fusion, the freshness-into-fetid-air experimentation of back-end ‘90s Mayhem and Thorns, post-punk urbanity, psychedelic dreamgaze, subterranean industrial pulses and the crunching rhythmic crispness of modernist electronica" (Pour des raisons de véracité j'ai préféré reprendre ici l'exacte description de l'album sur la page Bandcamp du groupe)
Dans ce nouveau projet (également évoqué dans ladite interview) Vindsval et W.D. Feld, de Blut Aus Nord, ont décidé de reprendre les choses où leur groupe principal les avait laissées avec "Cosmosophy" (troisième et dernier volet du cycle 777) qui présentait un visage du groupe poussant encore plus loin qu'auparavant le volet "industriel" de leur musique. Ainsi, Yeruselem se veut une poursuite de cette quête, jouant, comme l'indique le déscriptif, sur un industriel "Godfleshien", influencé par les expérimentations électroniques de Coil et Autechre, dans une ambiance globalement "gothique" au sens Post-Punk du terme, se référant à des formations comme les Sisters, Christian Death ou Virgin Prunes. Toutefois l'aspect "Metal" n'est pas totalement absent des débats, puisque, comme le groupe nous l'indique, il y a là aussi une continuité d'un certain Black Metal d'Avant-Garde, comme ont pu le pratiquer Mayhem à l'époque de "Grand Declaration of War" ou "Ordo Ab Chao", ou bien sûr les grands allumés de Thorns, Ulver et Manes.
Bref, cet album n'est pas celui d'un groupe qui souhaite revenir à un "trve" quoi ce soit, bien au contraire, c'est celui d'une entité mouvante qui sait que la musique ne peut vivre que si elle évolue, et que le rôle des groupes, plutôt que de faire du AC/DC extrême, est plutôt de se creuser la tête, comme ont pu le faire les grands anciens des 80s et 90s, pour proposer quelque chose de neuf.
Car, même si Vindsval se dit aujourd'hui loin du Black Metal, qui pour lui est perdu dans les limbes des 90s, il est de ceux qui respectent le plus le genre, en continuant à lui donner des ailes, à le faire grandir. Oui, je fais partie de ceux qui ont aimé Christian Death et les Virgin Prunes avant de connaitre Bathory, Venom et Celtic Frost (ça vous en dit long sur mon grand âge) et je trouve la démarche de Yeruselem salutaire. Un immense album, une fois de plus, dans une oeuvre sans tâche si on y inclut celle de BAN, qui travaillent sur un nouvel album au moment même où j'écris ces lignes.
Un chef d'oeuvre de plus, qui va tourner dans la tête de celles et ceux qui cherchent la musique, la vraie, celle qui émeut, qui surprend. Merci encore messieurs pour la leçon...
Et voila pour aujourd'hui, rendez vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode, dont je peux vous dire qu'il sera copieux, et qu'au programme vous retrouverez deux groupes de Grind, à savoir les grands Inhume et les cinglés de Defecal Of Gerbe...Tchuss !
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia