MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
LES CROCS DU SCRIBE SPECIAL CIEL BLEU & PETITS OISEAUX VOLUME II : MUSIC FOR THE END - GEERT KOHLER/TROU -
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LES CROCS DU SCRIBE SPÉCIAL
CIEL BLEU & PETITS OISEAUX VOLUME II
MUSIC FOR THE END
1 . GEERT KOHLER/TROU
SPLIT TAPE
Ecrire sur la noise et la harsh noise est un des exercices les plus complexes qu'il m'ait été donné de surmonter...En effet, cette musique représente une forme d'extrémité de l''extrémisme, ce genre de trucs qui te fait dire que l'on ne peut pas aller plus loin, et cette absence de musique au sens mélodique du terme, fait que la description n'en n'est que plus aride.
Commençons donc si vous le voulez bien par la première tape, celle du split entre Trou et Geert Kohler. Pour celles et ceux qui ont lu le premier volume de ces crocs du scribe dédiés a Ciel Bleu & Petits Oiseaux, vous ne serez pas étonné par les mots qui suivent. Pour les autres, toute description étant vouée a l'échec, je vous invite a écouter le split pour vous faire une idée.
Geert Kohler, propriétaire de la face A, est un duo fondé par Doktor Pery de Satanismo Calibro 9 (projet milanais naviguant entre harsh noise wall, industriel et power electronics) et un certain Herr Henker.
Absolutiste, jusqu'au-boutiste, le projet Geert Kohler s'apparente en tous points a du terrorisme musical : absence de mélodie, de beauté, place fait ici à la grisaille, a une rouille sonore, comme des métaux déchirés par leur propre érosion. Rien d'agréable, mais ce n'est pas le propos ici. Larsens, bruit blanc, couches de sons, Geert Kohler ne vous veut pas du bien. Presque trente minutes de douleur sonore, assez intenable, casque a éviter ! Alors, me direz-vous, quel intérêt de s'infliger un tel vacarme ? Dans quel but masochiste faut-il se lover pour apprécier ce truc qui ne peut être appréciable ? Les méandres de l'âme humaine et de l'art se rencontrent ici. D'aucun y verront une forme de totalitarisme musical (pas étonnant que certains projets dans la harsh noise ou le power electronics de parent de poussées politisées mais ce n'est pas le cas ici), d'autres au contraire, férus d'ordre, n'y verront qu'un ramassis d'art dégénéré (entartetekunst) bon pour les camps.
Yipeee ! i'm going to Auschwitz !
Bon, me direz-vous mes bonnes dames et gentils damoiseaux, qu'en est-il du côté de la face de "Trou" ? (eh ! Face de Trou toi-même !)
The True Trou comme il se baptise lui-même, est un projet sonore mal identifié venu de France et fondé en 2012. Son propos ? Un Harsh Noise Wall sans compromis, a la manière de ce que peut faire Roro Perrot avec son Vomir. Bref, une lame de son continu massif, un mur de son dur et aride, rêche comme de la toile de jute.
L'ensemble est plus agréable que Geert Kohler, moins acide, moins larsené, davantage axé sur les graves, et parfois même pas loin d'un aspect méditatif (si tu relis le volume 1 de ces crocs du scribe dédiés au label Ciel Bleu & Petits Oiseaux tu ne seras pas étonné, Trou peut parfois être étrangement "plaisant" dans ses sonorités et provoquer une espèce de bien-être. Le long titre ici-présent n'est pas non plus une comptine kawaï mais en comparaison avec le côté "je vais chez le dentiste et j'aime ça" de Geert Kohler, Trou provoque quelque chose de presque mystique au niveau du cerveau limbique.
Bref, vous l'aurez compris (si vous lisez ces lignes là c'est que vous êtes suprêmement intelligents !) cette tape extrême vous fera passer l'idée vague que "ouais le black metal y'a pas plus extrême". Oui, car, en comparaison, le black metal le plus radical c'est de la musique ! Ici, le but est autre. Une face pour vous vriller les nerfs, l'autre pour vous apaiser, le tour est joué.
1 . JOHN DOE - HURLEMMAMBULANCES
Une basse, une guitare, des percussions, une voix...tout cela enregistré de la manière la plus lo-fi qui soit (je pense capté sur un magnétophone a cassettes). On est certes loin de la harsh noise wall de Trou et du Power Electronics/Noise de Geert Kohler.
Moins de bruit, moins de terreur musicale mais ATTENTION ! ne croyez pas pour autant que les trois titres de John Doe (l'anonymat total jusque dans le nom) soient faciles a ingérer ou sans risques. Ici la folie règne (les messieurs en blanc du premier titre semblent bien réels !) et votre cerveau est en danger.
Quand vous écrivez sur des artistes aussi ultimes que ceux de la Harsh Noise Wall ou du Power Electronics (et même dans le cas de la musique psychiatrique lo-fi de John Doe) ne vous attendez pas a trouver une foule d'informations en ligne. Non, ici, votre imaginaire doit faire le travail.
Nous retrouvons Trou pour cette tape sortie en 2019. A quoi s'attendre de la part du spécialiste du cratère musical ? Un album de reprises de Michel Sardou...mmmh...peut-être si vous arrivez a jouer la cassette a l'envers...Non..ici Trou en remet une couche en matière de bruit blanc façon "merde j'ai mis mon radio réveil mais j'avais pas réglé la fréquence" !
Cette "Dernière Moisson" s'ouvre sous des auspices des plus inquiétantes. Un mur de son uniforme et lugubre, parfois déchiré par des vocaux parasités sans doute venus de Venus ou Jupiter. Question du jour : Trou est il piloté par Roro Vomir ? Si quelqu'un a la réponse (prouvée) qu'il me l'envoie, je lui enverrai un bisou par la poste).
Sinon, la face A déroule les 21 minutes de "la dernière moisson", voyage en noirceur et en folie. Ceci n'est pas de la musique.
Face B : ...Et on empalera la vermine...
seize minutes trente dans la continuité de la face A : une menace sourde et lourde, un paysage d'acier glacial et mortifère. Plus que la mort : la fin de toute vie. Des équipements électroniques en roue libre.
VERMINES
Qui est Trou ? Je ne le sais pas...et cette étrange Harsh Noise Wall ? Une de ces non-musiques qui interrogent quant a la motivation de son/ses auteurs : quid de ces improvisations bruitistes en dehors d'une galerie d'art durant une performance (on ne fera même pas référence aux concerts sadiques de Withehouse, qui, a 'l'époque, avait pour but de détruire les tympans des pauvres fous se trouvant là. Tel ce spectateur se retrouvant par accident dans un concert de GG Allin, se faisant chier dessus, taper dessus, pisser dessus, et finissant en "after" dans un concert de noise les tympans en sang. Metal extrême vous disiez ? Mais c'est Mozart a côté.
ET TU CROYAIS QUE NAPALM DEATH ÉTAIT ULTIME ?
4. TROU - NOUS NE POUVONS QUE NOUS SOUMETTRE
Voici Trou dans son versant le plus "ambient", le plus paisible aussi. Moins aride que "la dernière moisson", cette tape de 2018 nous donne quatre longues plages entre crépitement low-pitch, mélodies perdues dans la brume lointaine, mais tout de même présentes.
Ainsi vous découvrirez avec cette cassette un Trou abordable, même pour les non-initiés a la harsh noise.
Sans doute un excellent moyen de découvrir cet univers spectral et intense, car, même si le côté bruitiste demeure pleinement ici, ce semblant de tranquillité, perturbé par les hachements électroniques, peut se déguster avec un certain plaisir, et même, en position du Lotus, déclencher une visualisation bouddhique plutôt positive. Essayez, et vous me direz.
Avec cette tape, Trou vous propose un voyage en Harsh Noise Wall qui vous paraîtra moins aride que d'autres. Attention toutefois de nettoyer les bouts de cervelle en entrant.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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