MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Krautrock, Black Metal, Progressif, Industriel et Expérimental ? Interview avec Maquerelle
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Mr Maquerelle mélange avec talent Black Metal, Krautrock, Rock Progressif, Industriel et expérimentations diverses : un gumbo des plus originaux et savoureux, qui mérite, à mon sens, une large diffusion ! Retrouvez donc un artiste sans frontières et en même temps capable de créer une musique cohérente et passionnante : MAQUERELLE ! Explications avec le Maestro !
INTERVIEW
AVEC MR
MAQUERELLE
Bonjour Mr Maquerelle, peux tu nous présenter ce one-man band étonnant qu'est Maquerelle ?
Eh bien, il s'agit principalement d'un projet musical solo basé sur un perpétuel mélange de genres et d'influences, une sorte de « pot-pourri » Black Metal où s'ajoutent concepts fantasques et expériences personnelles.
Dans ce projet créé en 2014 tu mélanges Black Metal, Krautrock, industriel, progressif et expérimental (!) comment te sont venues ces influences pas courantes dans un même projet ?
Tout n'est pas arrivé instantanément, haha. C'est le fruit de quelques années de découvertes musicales, projets avortés, rencontres... Je suis avant-tout un gros mélomane et boulimique artistique. Si on ajoute à cela le fait que j'aime me fondre dans différents milieux de manière périodique, allant de la Free Party à l'Opéra en passant par le concert de Black Metal, Cela me fait constamment me confronter à de nouvelles méthodes d'écoute et de composition. J'ai également toujours eu une attirance pour l'incongru et le «jamais-vu », pour peu que cela ait un minimum de propos et de cohérence. Pour moi, le Black Metal est une musique faite d'expérimentations et d'audace, dès le début.
Tu es prolifique puisque ayant déjà sorti bon nombre d'EP et d'albums. Pourtant, à l'écoute de ta musique on entend sa sophistication, ses qualités musicales. On est loin du Brutal Noise Raw Black Metal ! Comment trouves tu le temps de créer tout cela ?
Tout d'abord, j'ai pensé à ce projet alors que je quittais le lycée (je n'avais donc que ça à faire à l'époque). J'ai ensuite rejoint le conservatoire et ai vraiment pu m'y mettre à fond à ce moment, c'était devenu ma raison de vivre si on peut dire. Pour le reste il faut aussi préciser que je suis diagnostiqué avec un syndrome d'Asperger (une sorte d'autisme léger) ce qui m'octroie un statut d'handicapé et peut me permettre d'arrêter de travailler si le besoin s'en fait ressentir, cela me permet donc de me consacrer pleinement à ma musique (ainsi que d'autres projets) sur de longues périodes.
J'ai été fasciné par Betty ton dernier méfait, avec ces sonorités dignes de Cluster ou Tangerine Dream sur une base BM. Peux tu nous parler du processus de création de cet album ?
Déjà, il s'agit d'un de mes albums les plus «BM » dans l'âme, style avec lequel j'ai gagné en confiance grâce à mon projet de duo « Andréa Spartà & Maquerelle ». Faire ce duo basé sur des expériences Live m'a permis de peaufiner mes techniques de production. Tout ça a grandement influencé mon travail solo sur le moment. Pour ce qui est des sonorités, j'ai toujours trouvé ces sons synthétiques expérimentaux des 70's et 80's très nostalgiques, émotion que j'ai également voulu véhiculer à travers cet album (En addition à la référence à Nick Drake pour le titre). Je suis allé jusqu'à récupérer un vieux synthé (Yamaha PSS-140, pour ceux que ça intéresse) dans mon ancienne maison pour faire quelques nappes et leads, ainsi qu'enregistrer certaines guitares avec une vieille chaîne HiFi appartenant à ma mère. Pour ce qui est de la question rythmique, j'ai développé une technique de création de drumkits virtuels à partir de vrais enregistrements que j'effectue chez divers amis batteurs, je découpe ensuite chaque élément et me fait une banque sonore en constante évolution (Ce qui veut dire que, lorsque vous entendez une batterie, il peut y avoir des cymbales enregistrées deux ans auparavant mixées avec un kick de drum machine, et une caisse claire plus récente..)
Petite question « discothèque » : tes 20 albums préférés de tous les temps ?
Alors, sans ordre précis :
CAN - Tago Mago
Burzum – Filosofem
Magma – Mekanik Destruktiw Kommandoh
Strapping Young Lad – Alien
Coil – The Ape of Naples
Tangerine Dream – Zeit
Swans – Filth
Einstürzende Neubauten – Zeichnungen des Patienten OT
Throbbing Gristle – DOA, The Third and Final Report
Nick Drake – Five Leaves Left
Robert Wyatt – Rock Bottom
Miles Davis – Bitches Brew
Leo Ferré – Il n'y a Plus Rien
Diapsiquir – A.N.T.I.
Godflesh – Streecleaner
Converge – You Fail Me
Amon Düül II – Yeti
Mr. Bungle – Disco Volante
King Crimson – In the Court of the Crimson King
Killing Joke – Fire Dances
Les futurs projets de Maquerelle ?
Je suis sur deux albums en ce moment : un solo et un autre avec Andréa Spartà. Je me suis également mis à travailler en tant qu'ingénieur en Mastering (également en tant que Maquerelle). J'ai, pour finir, l'idée de monter un groupe plus axé folk et musique de transe, mais rien d'officiel pour l'instant.
Tiens, d'ailleurs, d'où est venue l'idée de ce nom iconoclaste ?
Il y a plusieurs éléments qui rentrent en compte. C'est tout d'abord une référence à une phrase que j'ai entendue (de Léo Ferré si je ne dis pas de bêtise) stipulant qu'un artiste est comme une prostituée : on paye pour le voir se mettre à poil. Si on ajoute à ça mon goût pour des films comme « Salò » ou « Caligula » ainsi que mon incompréhension totale de la gent féminine, un tel nom pour un projet solo est apparu aussi sensé que provocateur.
Est il facile de s'imposer avec une musique aussi originale ? Quelles sont les réactions du public et des critiques ?
Les réactions du public expriment souvent une agréable surprise. La plupart des critiques y trouvent également leur compte en termes d'influences à décortiquer. La principale difficulté se ressent surtout avec les labels et organisateurs. De nos jours, tout est ultra codifié (et surtout dans l'underground, arrêtons l'utopie deux secondes...) Tout doit impérativement suivre une « ligne directrice » (ils n'ont que ce mot à là bouche d'ailleurs) stricte. Un « bon » label ne doit produire que du Black Metal, ou que du Noise, ou que de la Techno... enfin tu vois le genre. J'ai souvent eu droit à deux phrases venant de la part des prods : « c'est bien mais ça ne suit pas notre esthétique » et « c'est bien mais notre public n'est pas prêt » . Quand tu entends ça sortir de la bouche de soit-disant « underground » et « novateurs », ça te laisse pas mal défaitiste quand à ce milieu. Du coup je produis mes trucs moi-même, me trouve des petites distributions (Comme Solar Asceticists ou Souffle Continu) etc... Je ne suis absolument pas contre une production labellisée (surtout que je ne coûte rien, faisant absolument tout moi-même), mais voilà, qui m'aime me produise, haha.
Finalement, Maquerelle peut séduire largement en déhors du Metal, chez les amateurs de Krautrock, de post-punk, d'industriel...Est ce déjà un constat que tu fais ?
Oui, c'est d'ailleurs assez surprenant, lors de concerts avec Andréa par exemple, de voir qu'on joue aussi bien devant des Blackeux que des vieux goths de la première heure, où même des fanas d'art. Après, comme je l'ai dit, ça amène des difficultés à toucher une base solide, pour parler en termes marketing (même si je m'en fiche un peu).
Que penses tu de l'oeuvre de Blut Aus Nord ?
J'ai évidemment un grand respect pour l'ancienneté et la longévité du projet, ainsi que sa capacité à se produire dans différentes esthétiques. Après, mes goûts ayants évolués depuis, je suis beaucoup moins assidu à son actualité et y trouve un peu moins mon compte. Je ne dis pas que les derniers albums sont mauvais, loin de là, juste que je m'y intéresse un peu moins.
Free Space : ajoutes ce que tu veux !
Déjà je remercie les quelques collaborateurs qui me soutiennent depuis quelques années maintenant. J'espère que le futur sera tout joli et que cette section de l'interview ne me fait pas ressembler à Miss France dans vos têtes.
"Ah et pour finir : écoutez du Hard Bop, c'est la vie. "
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia