MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
BLACK SYNTH RAVE ? INTERVIEW AVEC MCCLANE ! GRINDCORE TECHNO PUNK BLACK METAL SYNTH !
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Salut McClane et merci de répondre à mes questions ! Tout
d'abord peux tu présenter ton projet à nos lecteurs ?
Yo Pierre,
McClane c’est de la musique électronique composée par la partie la
plus sombre et auto-destructice de ma personne. Niveau étiquette ou
genre musical, j’ai créé le terme « Black Synth Rave »
histoire de… Je ne sais pas trop ce que c’est de toute façon.
Des
riffs Metal joués par le biais d’arpégiateurs mixés dans une
sonorité Rave, des
lames de rasoir
dans une Mixtape hyper brute.
Trop Electro pour le métallique et trop Metal pour l’électronique,
je continue d’être un virus entre ces scènes. Une chose est sure,
c’est un état d’esprit avant d’être de la musique donc hors
de question d’être un « For Fans of ». Je veux créer
une expérience dérangeante. Une nécessité pour moi, de partager
ma bande originale du goût de sang et de rouille dans la gorge en
permanence.
Pourquoi ce nom « McClane » c'est une référence
cinématographique ?
Pas plus
que ça… ça ne peut être un hommage parce qu’il est keuf, 1312
United. En fait, ça remonte à l’époque de mes DJset techno, il y
a une dizaine d’années. Il me fallait un blaze pour une date. Le
côté totalement à l’arrache et bas du front me plaisait. J’ai
gardé ce nom depuis et pour être honnête, je ne pensais pas aller
jusque là.
Tu produis un mélange étonnant de techno, black metal, Grindcore dans un esprit punk. Comment t'es venue cette inspiration ?
Il y a
toujours eu cette dualité musicale entre metal extrême et techno.
Ce sont des sonorités, des tempos, des fréquences relativement
proches à mes yeux. Egalement le son de la production, j’aime le
coté sec et froid du son qui saigne. Ce que l’on retrouve
principalement dans le Grind/Crust et le Black Metal. Avec McClane,
jamais je ne ferais de l’électronique avec un son propre de type
mainstream. Ce n’est pas mon but, ni ma vision du projet, comme tu
le dis, il y a un esprit punk. Je continue à faire ce que je veux en
DIY le tout en continuant de faire des doigts aux personnes qui me
disent « tu devrais faire ça à la un tel ou un tel» et
surtout à ceux qui me suivent de trop près.
Il y a
quelques années j’enregistrais des mixtapes appelées « Manure ».
(Voici une des rares mixtapes encore disponible sur Mixcloud :
https://www.mixcloud.com/jonathanmcclane/mc-clane-manure-ii/ )
Le but pour
moi était de proposer un voyage à travers un mix mélangeant mes
écoutes du moment sur une plateforme de stream (pour une moyenne de
15 personnes par soirs et des problèmes techniques). Ma musique est
la suite logique de tout ça.
Tes principales influences ?
Ma
collection de disques, la sincérité et l’intégrité.
Ton premier méfait est sorti en 2018 sous le nom Pas De Veine. Les
sonorités techno Hardcore se heurtent à d'autres plus industrielles
et plus sombres. Peux tu nous dire ce que tu souhaitais faire avec ce
premier EP ?
Sur ma démo
La Fête Triste, il y a 4 morceaux très différents les uns des
autres. Les premiers retours ont été très utiles car j’ai choisi
de prendre le chemin de tout ce que n’aimaient pas mes potes.
Et ce, à
chaque sorties jusqu’à maintenant. Faire l’inverse, retourner
les choses c’est aussi un but de McClane.
Donc Pas De
Veine, suit le même schéma, m’axer sur ce qui dérange, en
essayant d’être le plus cohérent possible. Ces trois premières
sorties m’ont aidé à poser un certain décor et dessiner mon
univers. Je veux que dès la première seconde que tu saches que
c’est ma musique et que tu es chez moi.
Ensuite est venu The Cavern Of Noise. Toujours plus sombre, tu
arrives à faire danser les black métalleux avec ça, non ? Tu
te sens rattaché au courant Synthwave ?
« Qu’ils
dansent pourvu qu’ils me craignent ! »
Je pense
que si j’étais rattaché à un courant en particulier, ça serait
game over pour moi. Ma démarche est de sortir les gens de leur zone
de confort et de proposer un mélange d’influences, j’espère
donc qu’il y a des blackeux, des gothiques, des voyous… qui
dansent et surtout qui comprennent le tout !
Pour la
Synthwave, comme je l’ai expliqué auparavant : j’ai de plus en
plus l’impression que ça devient un fourre tout en ce qui concerne
les musiques electroniques. C’est pour ça que je me suis retrouvé
là.
Après la
sortie de Pas De Veine, quelques protagonistes m’ont approché pour
des dates etc. Absolument pas familier au mouvement, j’ai écouté
ce que proposaient ces labels et organisations de soirées et non ce
n’est pas du tout pour moi. Je préfère laisser la place à une
personne qui rêve d’être dans un Human Centipede sonore ahahahah.
Justement,
The Cavern Of Noise, est volontairement plus sombre et encore plus
connoté talmé pour m’éloigner de tout ça… mais certains
insistaient. Grâce à TAMERLAPÜTH je pense que c’est réussi,
j’ai eu le droit à des censures et pas mal d’insultes suite à
mon mailing promo. Ça me plaît, ça prouve que tout fonctionne
comme prévu.
TAMERLAPÜTH, candidat sérieux au meilleur nom de disque de tous les
temps, est ta dernière sortie. La formule reste la même mais tu as
fait mûrir ta fusion. Un mot sur ce disque en particulier ?
Je pense
que le nom parle de lui même.
A quand l'album ? Le format physique ?
Peut être
un petit tirage pour le prochain prévu en fin d’année, mais je
pense qu’il y a déjà assez de plastique sur la planète pour
continuer le physique.
Tes 20 albums préférés de tous les temps dans tous les styles ?
C’est
tellement dur de choisir et mes préférés je les gardes pour moi,
mais voici ce que j’ai certainement le plus écouté ces derniers
temps :
Funeral
Mist - Maranatha
Alkpote -
Sucez moi avant l’album
Mütiilation
- Vampire of Black Imperial Blood
Deicide -
Once Upon the Cross
Cradle Of
Filth - Cruelty and The Beast
Fuck The
Facts - Disgorge Mexico
Micropoint
- Remontées
Silencer -
Death Pierce Me
Ulver -
Perdition City
Black
Dementia - Hyperborean Call
Grems -
AirMax
Mayhem -
Live in Leipzig
Butter
Bullets - Memento Mori
Dying Fetus
- Destroy The Opposition
Perc - The
Power and Glory
Venetian
Snare - Rossz Csillag Alatt Született
Rotten
Sound - Exit
Satyricon -
Dark Medieval Times
The Accüsed
- Grinning Like an Undertaker
Belphegor -
Lucifer Incestus
Espace libre : dis ce que tu veux !
« I
AM NOT NUMBER, I AM A FREE MAN ! »
Merci pour
l’interview et du nouveau arrive vite.
Merci
également à Olsak, Brice, JF et aux vampires qui suivent et
soutiennent.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia