MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
LES CROCS DU SCRIBE N°3 : SYLVAINE/ICE WAR/TROLLHEIMS GROTT/FLAGELADOR
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NUMERO 3 : SYLVAINE/ICE WAR/TROLLHEIMS GROTT/FLAGELADOR
Salut les scribeuses et scribeurs ! L'heure est grave ! Quatre nouveaux albums chroniqués ici sans autre cohérence que l'intérêt que l'on puisse leur porter (en tous cas en ce qui me concerne). Ainsi Sylvaine, et son Blackgaze atmosphérique, Ice War et son Heavy Metal plus tradi que la tradition, Trollheims Grott et son black metal industriel et Falgelador extraits d'un iceberg des années 80 death/thrash metal...y'en a pour tout le monde ! (ou presque)... Allez, c'est parti !
SYLVAINE "ATOMS ALIGNED, COMING UNDONE" (SEASON OF MIST)
Genre : Alcest music/Shoegaze/un peu metal...
Sylvaine est une sirène de Norvège. Bah, après tout, il doit bien y en avoir dans les eaux glaciales sous les fjords, même si ça doit cailler un petit peu, mais elles sont génétiquement programmées à cela, pas de souci. Une sirène ? Oui car sa voix enchanteresse vous entraîne malgré vous vers sa terre, quand bien même vous tentiez de résister. Dans un univers qui parfois peu se rapprocher de celui d'une autre sirène, Myrkur. Car sur cet album c'est bien de mélodie qu'il s'agit, avant tout. Stéphane (Neige) d'Alcest s'est mis derrière les fûts et pousse quelques gueulantes black qui nous renvoient à l'excellent Alcest (et notamment le sublime kodama), il a été rejoint par Stephen Shepard. Alors, je vous avoue que sur la longueur, on sent une petit langueur nous envahir. C'est beau, certes, très beau même par moments, et elle chante bien, maîtrise plein d'instruments, c'est indéniable, mais le parallèle permanent et inévitable avec Alcest ne va pas trop en sa faveur. Déjà parce qu'Alcest varient nettement plus les climats, sachant mettre plus de violence et de noirceur quand cela s'avère nécessaire. Alors ici il y a a bien un "Severance"(tiens tiens, ça me rappelle un duo qui avait fait un album parlant d'oeuf de serpent) qui fait le coup dans cette alternance mélodie/darkness mais les titres de cet acabit se font rares. Au final, on s'ennuie un peu quand même car la demoiselle chante toujours de la même façon d'un titre à l'autres et que les trémolos de guitares finissent par n'en faire qu'un.
Alors, comme vous pouvez le voir ici, la pochette de l'album est superbe, la demoiselle doit aussi séduire les amateurs/amatrices de belles blondes nordiques, mais au bout d'un moment on ressent un sentiment bizarre : un certain vide en fait. Autant j'avais adoré le Mareridt de Myrkur pour cette vraie capacité à noircir le climat et à rendre les contrastes saisissants, autant ici on joue un peu toujours dans la même cour. Les six titres sont longs et prennent le temps de développer leur atmosphère (ce qui est bien) mais tout le monde n'est pas Cocteau Twins. Bref, malgré plusieurs écoutes, je ne suis pas convaincu par ce disque, malgré d'évidentes qualités mélodiques et musicales. A vous de juger.
ICE WAR Manifest Destiny (Dying Victims Productions)
Genre : Heavy Metal 80's
Notre ami canadien Jo Captilacide EST Ice War, il joue tout et chante tout sur cet album. Son but à notre ressortissant anticapitaliste d'Ottawa ? Nous faire oublier TOUT ce qui est sorti ces 30 dernières années en matière de Metal. Faire comme ci tout s'était arrêté au tout début des 80's et la NWOBHM. Ici pas de Speed ou Thrash Metal (c'est quoi ?), rien que du bon vieux Heavy. Pourtant il en a fait du speed l'ami Jo, avec son défunt groupe Trioxin 245, et même du Thrash avec Bastardator, mais il a du faire une chute ayant provoqué une amnésie. Jo s'amuse donc ici comme un petit fou avec sa DeLorean métallique et nous pond quelques bons titres ("I would die for you", petite merveille Heavy/Speed fonctionne très bien) et tente vraiment de chanter comme les anciens (par moments on dirait du vieux maiden mais il chante quand même plus comme Blaze Bayley que Paul Di'Anno).
Tout cela est très sympathique et respire vraiment le vieux Heavy Metal d'il y a trente cinq ans. Après une seule question se pose : quelle en est l'utilité ? Sachant que les originaux de la New Wave Of British Heavy Metal (Maiden, Saxon and co) sont toujours disponibles ? Bon, on peut aussi le voir autrement : le mec ne se retrouve pas dans le Metal actuel, et kiffe tellement ce bon vieux Heavy qu'il ne vit que pour ça. Après tout, quel mal à ça ? Bon, ça ne va pas révolutionner quoi que ce soit, mais cela conviendra aux plus nostalgiques d'entre vous (même ceux qui n'ont pas vécu l'époque en question) mais moi, pardonnez-moi, j'ai écouté du Heavy dans les années 80 et j'aime toujours autant Iron Maiden et Killers que je trouve d'ailleurs indépassables dans le style. Alors le Jo ne démérite pas le moins du monde car il sait trousser une chanson avec des refrains bien accrocheurs, mais moi je vais retourner écouter Blut Aus Nord. Love !
Note : 6/10
PS : le clip ci dessus est vraiment très chouette !
TROLLHEIMS GROTT Aligned with the True Death (WTC Productions)
Genre : Evil
Black Metal industriel finlandais
Sévissant depuis 1997, la horde finlandaise de Trollheims Grott pratique un Black Metal industriel du meilleur tonneau.
Ce Aligned With The True Death est le troisième album (seulement) du combo, qui prend le temps de préparer ses malédictions soniques. Ca commence (trés fort) avec un "Aligned with the true death" de plus de sept minutes qui lorgne du côté old-school du Black Metal nordique, avec des riffs assassins, un chant de gorge bien haineux et des ambiances franchement evil.
"Deathless force" qui lui succède, est bien plus agressif, déployant un blast beat asphyxiant renforcé par les sonorités de tempêtes électroniques et des guitares furibardes. Le chant est à l'avenant, un vrai rugissement sorti du fond des glaces.
"Omega Angel" qui lui succède dépasse encore les 7 minutes (les titres sont tous compris entre 5 et 7 minutes à l'exception des trois minutes de "twilight"). Là encore, la tempête sévit, un blizzard nous glace le sang (blizzard beast ?) jouant avec nos nerfs avec des breaks plus posés, renforçant l'impact des attaques soniques du combo maléfique. Par instants on se croirait plongé dans les glorieuses 90s tant le groupe maitrise son sujet à la perfection mais, contrairement à Ice War vus plus haut, ne tombent jamais dans la nostalgie, avec un son énorme et des sonorités qui lui sont propres. Leur utilisation des samples et synthés est remarquablement dosée et ne fait que rendre le propos encore plus "méchant".
Plus l'album avance, plus il nous gagne à sa cause, et l'on réalise bien vite qu'on a affaire a une petite pépite du genre. Ces pionniers du chaos black/indus savant parfaitement nous transporter dans un univers sombre et glacial (et ça joue comme des dieux !). "Holy Black Sun" déboule avec son petit côté Mayhem période Ordo Ab Chao et nous terrasse. "Twilight" ressemble à une accalmie sur un tempo doom, mais cet instrumental nous jette dans les bras du malsain "LXFR" où l'enfer se déchaîne dans vos oreilles.
Cette merveille se termine sur un "Earth's Last Stand" tout aussi majestueux (Emperor est-tu là) et hargneux. Un album grandiose ! Peut être l'album Black Metal de l'année, où pas loin. Conseillé à toutes celles et ceux qui cherchent le grand frisson. Black's not dead !
FLAGELADOR Predileçao Pelo Macabro ( Hell Prod Records)
Genre : Speed/Thrash Metal from Brazil
Ah ! Le speed et le Thrash brésilien ! Toujours un plaisir de retrouver cette façon punky et cradingue de faire sonner le genre, quand bien même les nouveaux disques n'apportent strictement rien à l'existant. S'exprimant dans la langue locale, Flagelador, à l'instar d'Ice War, est un projet fun, sans prétention autre que de faire revivre un temps révolu : ici il s'agit du speed/thrash du début des années 80. Les copains d'Armando Executor semblent prendre un plaisir fou à jouer du Sodom/Exodus en portugais comme si leur vie en dépendait. C'est ce que j'aime dans ce disque d'ailleurs : on y sent une sincérité qui ne fait pas cet effet bizarre de certains opus "rétro" qui sentent parfois bien la parodie et l'ironie, ce qui a tendance à me gonfler autant que les nazes qui s'habillent en canard pour aller faire les cons dans des festivals de Metöl que je ne citerai pas. Un peu de sérieux , merde ! Cette musique a toujours souffert de son côté Spinal Tap, alors, il faut choisir, soit on fait du Gronibard et on assume, soit on fait du Metal mais on fait ça un minimum sérieusement.
Bref, pour en revenir à nos collègues brésiliens, la sincérité transpire de ce disque, et les riffs sont suffisamment inventifs pour éviter tout ennui. Ce qui est déjà un sacré défi dans le genre ultra-codifié qu'ils pratiquent.
NOTE : 7,5/10
Voilou, c'est tout pour aujourd'hui les Scribeurs/scribeuses, à très bientôt pour de nouvelles CROCS(niques) du Scribe !
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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