MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
PUNK'S NOT DEAD AT ALL ! CHRONIQUE DU LIVRE "BURNING BRITAIN - SECONDE VAGUE DU PUNK BRITANNIQUE PAR IAN GLASPER - EDITIONS RYTRUT
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Depuis toujours tu rêves d'un livre qui s'écoute ? Pour être, selon les moments, des deux côtés de la barrière (côté auteur et côté lecteur) je rêve toujours d'écrire/de lire cet ouvrage magique. Mais si rêver est indispensable (surtout en ce moment, où l'on ne nous fait pas beaucoup rêver) il faut savoir parfois être pragmatique. C'est pourquoi, a défaut d'avoir trouvé la formule magique qui me fasse un jour écrire ce fameux "livre a écouter" j'ai décidé ici-même de parler d'un livre en joignant un maximum de liens d'écoute, profitant des opportunité du web pour transformer cette chronique en plate-forme musicale. Bon, et si nous parlions un peu du livre en question ?
742 pages de punk rock ! Et pas n'importe lequel ! Le punk qui a fait la vague "punk's not dead" du tout début des années 80, celle que l'on a aussi baptisée UK82 et qui a donné naissance a ce que l'on allait appeler le "punk hardcore" et ses dérivés comme le crust, le d-beat...
Ian Glasper, citoyen de sa très britannique majesté, a vécu ces années là de l'intérieur, et c'est d'emblée ce qui donne la force de ce livre, son authenticité, sa street credibility !
De quels groupes se rappelle t'on lorsqu'on évoque cette période heureuse ? GBH, The Exploited et Discharge, le trio gagnant dans l'ordre et le désordre...Ian Glasper ne contredit pas ce tiercé évident, mais l'objet de son livre est aussi de mettre en lumière ces groupes de toute la Grande-Bretagne qui ont apporté leur pierre a l'édifice tout en restant plus confidentiels...
Voici la période couverte : 1978 - 1985...
1978 ? Le punk est mort, officiellement. Les Sex Pistols se décomposent aux USA, le Clash se rêve une carrière de rockers de stades (ce qui va advenir), les Damned accumulent les échecs, et les seconds couteaux comme Generation X ont certes marqué quelques esprits, mais n'ont jamais atteint la zone rouge provoquée par les historiques. 1978 c'est la fin d'une période qu'on peut commencer en 1975, au début des Pistols, quand les anglais, sous influence des punks US (Ramones, Patti Smith, Television...) se rêvent en représentant d'un chaos sans nom ni projet réel, beaucoup moins politisé que ce qu'on a pu en dire (ou en tout cas moins ancré dans un projet politique existant, le chaos justifiant aussi bien les svastikas que les A cerclés).
Déjà le post-punk (aussi appelé new wave, et générant bientôt la cold-wave, le rock gothique, le deathrock etc.) prend sa place dans l'histoire et les punks se mettent a la musique froide et synthétique (encore sous influence américaine avec Suicide mais aussi allemande avec Kraftwerk et britannique avec le pape Bowie).
Mais tandis que les critiques chics du London branché décrètent la mort du mouvement, quelques jeunes gens, davantage issus des classes populaires et du lumpenproletariat (enfants putatifs du John Lydon/Rotten irlandais fauché victime du rejet des anglais plus que du fils de diplomate devenu communiste Joe Strummer) lançent au ciel une phrase qui allait devenir un mouvement : "Punk's Not Dead !" Non, nous ne sommes pas morts, nous sommes les vrais punks, ceux qui vont VRAIMENT renverser le gouvernement, nous avons la dalle, nous n'avons rien a perdre !
Ils viennent des faubourgs des villes, et des villes les moins côtées, comme Manchester, Liverpool et autres, ils sont des fils et filles de rien du tout, des enfants d'ouvriers déjà chômeurs clairement No Future jusqu'au bout des ongles vernis en noir...
Le punk qui va (re)naître durant cette période est soit marqué par une continuité avec le punk 77 comme Peter and The Test Tube Babies...
Soit dépositaires d'un punk beaucoup plus rapide, plus violent et noir que celui de 77, et régulièrement infecté par des germes venus du heavy metal, comme Discharge...
Le punk "hardcore" est né, et il n'est pas constitué d'une unité musicale plus forte que son grand frère. Si les "têtes d'affiches" Exploited, GBH et Discharge se distinguent par un son de la rue, violent, prolo, hooligan, encore une fois plein d'autres sont davantage dans la lignée rock'n roll saturé que les Pistols et les Ramones avaient engendré.
Ainsi, ce superbe ouvrage de Ian Glasper, agrémenté de nombreuses photos (presque 200) est-il un document indispensable pour mieux comprendre cette vague qui a refusé de succomber, cette bande de prolos déjà convaincus que l'Angleterre allait les hacher menu mais qui ont continué le combat coûte que coûte...Ont-ils perdu la bataille contre le grand capital ? Oui, malheureusement, mais leur musique est toujours là, et qui sait, peut être inspire t'elle déjà de nouvelles révoltes ?
Ces punks semblent renaître au travers de ce magnifique bouquin, clairement pas loin du graal du "livre qui s'écoute" tant, au fur et a mesure des pages, on entend la bande son de ces combos plus ou moins connus défiler et nous botter l'arrière-train ! Bravo aux éditions Rytrut pour ce superbe travail éditorial et ce livre INDISPENSABLE !
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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