MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Avec ma chère partenaire de plume et de vie Adeline Wall nous venons de publier un livre sur GG Allin : GG Allin, antéchrist de l'extrême, aux éditions du Camion Blanc. Il s'agit de la première biographie en français sur l'animal et, même, la première au monde puisque le seul livre plus ou moins biographique ayant été publié sur GG fut celui d'Evan Cohen, I was a murder Junkie, qui ne couvre que la dernière tournée de la bestiole. Ce livre a pour objectif à la fois de présenter la vie de GG de la manière la plus complète et objective possible (pas simple) et de réhabiliter son oeuvre musicale, qui en avait bien besoin. De plus, nous avons décidé d'inclure GG dans la scène de l'art corporel dont nous donnons ici plusieurs exemples (Marina Abramovic, Orlan, Costes). Enfin, ce livre a aussi pour objectif de démontrer l'influence de GG sur ses contemporains et encore aujourd'hui.
BIOGRAPHIE DE GG ALLIN
C'est en 1956 que naquit un certain Jesus Christ Allin à Lancaster, bourgade arriérée du fin fond du trou du cul du New Hampshire.
Je tiens à préciser que ce prénom n'est pas un "fake" mais bien le nom de baptême (c'est le cas de le dire) que son cher père (notoirement dingo) Merle Allin Sénior, fondamentaliste chrétien, jugea bon de lui attribuer. Vous vous imaginez ? Satan Dupont, Bouddha Dubois, Mahomet Tanguy (quoique...).
Son grand frère, Merle Allin sénior, n'arrivant pas à prononcer correctement son prénom, l'appelait "djidji",ce qui en anglais s'orthographiera GG. Et hop ! Un nom de scène approprié, même si sa chère maman Arleta l'avait rebaptisé Kevin Michael entre temps.
GG Allin : punk rock overdose
GG Allin va défrayer la chronique durant les années 80 en multipliant les concerts outrageux lors desquels il va déféquer sur scène, balancer sa merde au public, provoquer des bagarres avec les pauvres hères présents (surtout les filles, d'ailleurs), se mutiler.
Longtemps il menacera de se suicider sur scène, mais ne mettra pas sa menace à exécution.
Par contre, il passera pas mal de temps en prison, pour cause de concerts légèrement inacceptables. D'ailleurs, vu que ses concerts étaient généralement interrompus par les flics au bout de 3 chansons, j'espère que les places n'étaient pas trop chères !
Ses traces discographiques sont nombreuses, même si peu d'enregistrements peuvent vraiment se prévaloir d'une vraie qualité artistique. Parmi ceux-là, on peut garder Always was,is, and always should be, un excellent premier album réalisé avec les Jabbers en 1980 ou GG, encore en état, propose un punk rock assez mélodique entre Ramones et Stooges. On pourra également garder ces deux curiosités, aliens musicaux, que sont War in my head, I'm you enemy (dans lequel l’énergumène éructe sur fond de sonorités industrielles et bruitistes) et les Suicide Sessions de 1988 ou il propose l'ébauche d'un punk extrême aux couleurs proto-black metal absolument grandiose. On gardera aussi, bien sûr, le dernier album Brutality and Bloodshed For All pour sa capacité à fusionner gueulerie punk et riffs metal assassins.
GG Ne mourut pas sur scène, mais d'overdose, comme les rock stars qu'il critiquait tant.
Ecrire sur GG Allin
J'ai écris, comme spécifié en introductio, en compagnie d'Adeline Wall, un livre sur GG Allin. Je peux vous dire que ce fut difficile. Se plonger dans la vie de ce type, auto-destructif, malsain et morbide au possible, n'est pas de tout repos. C'est pourquoi ce livre a pris du temps (deux ans de travail).
GG était un authentique psychopathe, ou en tout cas en donnait l'illustration parfaite. Son amitié avec de vrais serial killers comme John Wayne Gacy ou Henry Lee Lucas vient en témoigner. Au delà du décorum "shock rock" se cachait une personnalité vraiment perturbée, suite à une enfance particulièrement violente.
A noter que bon nombre de musiciens ont reconnu l'influence de GG, notamment Mike Patton de Faith No More/Mr Bungle... et pas mal d'activistes de la scène black metal, parmi lesquels les italiens de Forgotten Tomb et Whiskey Ritual qui lui ont consacré un ep de reprises.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
Commentaires
Enregistrer un commentaire