MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
Il existe au moins deux types de groupes, et donc d'albums : dans la première on va trouver une catégorie de routards privilégiant l'efficacité et sortant des disques surtout pour justifier de nouveaux concerts, et leurs disques ont tendance à se ressembler, ou à rentrer dans une case déjà préexistante, synonyme de sécurité pour le groupe et le public.
Il existe aussi une deuxième catégorie, où l'on trouve des projets plus risqués, qui tentent de faire la nique aux genres musicaux, parfois en réussissant brillamment et parfois en se plantant (le risque étant ce qu'il est...). Imparfait, groupe formé en 2015, fait partie de ceux qui prennent des risques musicalement parlant, en créant un style entre rock alternatif, metal en fusion en mode actualisé, puissance et émotion. Pas facile en 2022 de sortir un album comme "Télema", qui rappelle l"audace de ces groupes des années 90 qui convoquaient hip hop (ici surtout dans le flow d'une chanteuse qui sait aussi chanter), gros riffs, patate de rythme et groove (on pense pêle mêle à No One Is Innocent avec qui Imparfait a tourné, mais aussi Oneyed Jack, le premier Lofofora). Pour autant Imparfait est un groupe de son temps, en témoigne des passages plus pop (comme sur "thérapie") qui renvoient plus à Shaka Ponk. La langue française est ici joliment maniée, et le brassage de styles bien maîtrisé. Il n'est jamais simple de faire un long format avec cette prise de risque musicale, mais Imparfait a des arguments : une chanteuse de grand talent, des riffs ciselés et variés, un sens du groove indéniable et une énergie contagieuse qui doit prendre toute son ampleur sur scène. On pense parfois à une version moins extrême de Jinjer ou à un FFF qui renouerai avec les guitares lourdes, bref, un metal fonky et groovy qui rencontre un rock alternatif bigarré et personnel. Les touches électro disséminées sur ces 13 titre m'ont fait penser aux sous-estimés Senser, et donc à un pan de cette histoire du metal alternatif/fusion qui aujourd'hui gagne à être redécouvert.
Le Groupe fait déjà ses preuves sur scène, voici un album qui prouve en plus qu'il faut compter sur lui musicalement. Imparfait, peut être, mais la musique ne peut pas plus l'être que l'homme, et ce disque m'a vraiment réjoui.
There are at least two types of bands, and therefore of albums: in the first one, there is a category of backpackers who favour efficiency and release records mainly to justify new concerts, and their records tend to sound the same, or to fit into a pre-existing box, synonymous with security for the band and the public.
There is also a second category, where we find riskier projects, which try to challenge musical genres, sometimes succeeding brilliantly and sometimes failing (risk being what it is...). Imparfait, a band formed in 2015, is one of those who take risks musically speaking, by creating a style between alternative rock, fusion metal in an updated mode, power and emotion. It's not easy in 2022 to release an album like "Télema", which reminds us of the audacity of those bands from the 90's who used hip hop (here especially in the flow of a female singer who can also sing), big riffs, rhythm and groove (we think of No One Is Innocent with whom Imparfait toured, but also Oneyed Jack, the first Lofofora). However, Imparfait is a band of its time, as evidenced by the more pop passages (like on "thérapie") which are more reminiscent of Shaka Ponk. The French language is nicely handled here, and the mix of styles well mastered. It's never easy to make a long format with this kind of musical risk, but Imparfait has its arguments: a very talented singer, chiselled and varied riffs, an undeniable sense of groove and an infectious energy that must be fully developed on stage. One sometimes thinks of a less extreme version of Jinjer or of an FFF that would renew with heavy guitars, in short, a fonky and groovy metal that meets a colourful and personal alternative rock. The electro touches scattered on these 13 tracks made me think of the underestimated Senser, and thus of a part of this history of alternative/fusion metal which today deserves to be rediscovered.
The band has already proven itself on stage, and this album proves that it is a band to be reckoned with musically. Imparfait, maybe, but the music can't be more perfect than the man, and this record really pleased me.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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