MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
LES CROCS DU SCRIBE SPECIAL DEATH & THRASH METAL !!! - IGNIS FATUUS - DISABLED - RITUALS - FRANÇAIS + ENGLISH
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Qu'on se le dise une bonne fois pour toutes : Le Scribe aime tous les genres de Metal ! De Black Sabbath à Anaal Nathrakh, du Hard FM au Black/Grind/Noise, toute la moulinette des sous-genres de la famille Heavy Metal/Hard Rock est ici chez elle ! De même que le Rock, l'industriel, le Rap, l'Electro et tout ce qu'on peut imaginer du moment que ça me botte ! Ce n'est pas la première fois que le Scribe se penche sur le berceau morbide du Death Metal ou du Thrash, genres avec lesquels il a grandi et qu'il apprécie toujours autant. Si le nombre des sorties (qui m'intéressent) n'est pas forcément de la même densité que pour le Black Metal, j'en apprécie tout autant les pépites qui arrivent jusqu'à mes cages à miels bande de petits graisseux (NdS : ceux qui savent auront reconnu l'hommage)...C'est donc trois petites merveilles de brutalité macabre qu'il m'est ici donné d'évoquer : le Death Metal brutal et Old School de Disabled, le Thrash/Death qui tabasse de Ignis Fatuus, et le Death mélodique ensorcelant de Rituals ! Bref, que du bon ! STAY METAL !
Pierre, le Scribe 23 Juillet 2020
Let's say it once and for all: The Scribe loves all kinds of metal! From Black Sabbath to Anaal Nathrakh, from Hard FM to Black/Grind/Noise, all the sub-genre mill of the Heavy Metal/Hard Rock family is at home here! As well as Rock, Industrial, Rap, Electro and everything else you can imagine as long as it's hot! It's not the first time that the Scribe looks back on the morbid cradle of Death Metal or Thrash, genres he grew up with and still enjoys. If the number of releases (which interest me) is not necessarily the same density as for Black Metal, I appreciate just as much the nuggets that reach my cages as a bunch of greasy little buggers. ...So it's three little marvels of macabre brutality that I'm here to evoke: the brutal and Old School Death Metal of Disabled, the thrash/Death beating of Ignis Fatuus, and the bewitching melodic Death of Rituals! In short, all good stuff! STAY METAL!
Les copains de Xenokorp n'ont pas leur pareil pour nous sortir des pépites venues des temps anciens, retrouvées par accident au fond d'une cave. C'est le cas ici de Disabled, qui, alors qu'on croyait avoir tout publié de ce groupe bordelais de Death brutal des années 90 : The Final Exhumation, ou le petit miracle qui veut que le grand Chris Moyen, illustrateur de génie et passionné intarissable de Death/Thrash/Black qui tache ait retrouvé dans ses archives une cassette jamais publiée du groupe, enregistrée en 1996 (semble t'il) et depuis longtemps oubliée. Le fruit de cette exhumation est une démo qui tabasse crûment et nous réjouit les esgourdes !
Pour ceux qui ne les connaissaient pas, il faut d'abord savoir que Disabled ne faisaient pas dans la dentelle, mais plutôt dans un Brutal Death Metal à l'américaine qui fait saigner les oreilles. Fans des premiers Cannibal Corpse, de Deicide, de vieux Sinister, cette réedition est pour vous ! Un death qui flirte plus d'une fois avec le gore et tabasse la religion, avec une voix d'outre tombe (putain le mec était à peine majeur ! le mec c'est Stéphane Morillon, que l'on retrouvera quelques années après chez les méchants Voracious Gangrene), des guitares maléfiques qui jouent sur des riffs bien graves et des phrasés aigus entre Slayer et Morbid Angel et une VRAIE batterie sans trigger qui bastonne tout ce qu'elle peut.
Ajoutons a cela le sublime artwork signé Chris Moyen, of course, aussi bien sur la couve que dans le livret, tout cela dans un digipack d'une beauté sans nom, et vous vous retrouvez en possession (c'est le mot !) d'un objet indispensable à tout amateur de Death Metal pur et dur, sans concessions, extrait d'un temps béni où le Metal Extrême foutait encore les jetons, bien avant que le showbiz n'avale tout ! Tu veux de l'underground ? En voila nom de Dieu !
Un indispensable de cette année, ce Final Exhumation permet de (re) découvrir ce groupe français de Brutal Death qui mérite toute votre considération et de vous jeter sur ce fucking digipack splendide !
Xenokorp's buddies have no equal for getting us out of nuggets from ancient times, found by accident at the bottom of a cellar. It's the case here of Disabled, who, whereas we thought they had published everything about this brutal Death band from Bordeaux in the 90s: The Final Exhumation, or the little miracle that the great Chris Moyen, genius illustrator and inexhaustible Death/Thrash/Black fan, found in his archives a never published tape of the band, recorded in 1996 (it seems) and long forgotten. The fruit of this exhumation is a demo that beats the shit out of the band and makes us happy!
For those who didn't know them, you should first know that Disabled weren't into lace, but rather into an American-style Brutal Death Metal that makes your ears bleed. Fans of early Cannibal Corpse, Deicide, old Sinister, this re-release is for you! A death that flirts more than once with gore and beats religion, with a voice from beyond the grave (fuck, the guy was barely over 18! The guy is Stéphane Morillon, who will be found a few years later in the bad Voracious Gangrene), evil guitars that play on very low riffs and high-pitched phrases between Slayer and Morbid Angel and a REAL drum kit without trigger that beats everything it can.
Add to that the sublime artwork by Chris Moyen, of course, both on the incubator and in the booklet, all this in a digipack of nameless beauty, and you find yourself in possession (that's the word!) of an indispensable object for any lover of pure and hard Death Metal, without concessions, extracted from a blessed time when Extreme Metal was still scaring the crap out of it, long before showbiz swallowed it all up! Do you want underground? That's what I'm talking about, for Christ's sake!
A must this year, this Final Exhumation allows you to (re) discover this French Brutal Death band that deserves all your consideration and to throw yourself on this splendid fucking digipack!
Ignis Fatuus, en latin, désigne un feu follet. Vous savez, cette boule de lumière provenant d'un gaz enflammé ? Mais Ignis Fatuus c'est aussi un groupe de Thrash/Death Metal de Montbéliard, qui, avec ce Under Command Of The Leviathan Cross, vient nous secouer les tripes !
Ne pas se fier à l'intro en guitare acoustique drôlement "cute" : Ignis Fatuus c'est du Metal extrême qui envoie du pâté avant tout : un heureux mix de Possessed, Kreator, Testament ou Sodom qui auraient copulé avec du Death mélodique à la Children of Bodom ou même Arch Enemy pour cette capacité à pondre des riffs ultra-accrocheurs. Le chant est extrême, féroce, les riffs hyper old-school nous renvoient carrément dans les années 80, avec ce palm-mute overspeedé qui t'arrache les cervicales. La batterie tabasse tout ce qu'elle peut et n'a pour objectif manifeste que de nous briser l'anus...euh, pardon, la nuque !
C'est simple, si tu as toujours ta veste à patches dans le placard, tu peux la ressortir sans problème, même si la grande force de cet album est de ne pas sonner passéiste pour autant, car, malgré l'extrême contrainte que représente le sous-genre Thrash/Death, le groupe s'en tire à merveille en apportant sa touche. Sans doute est-ce dû au fait que nous avons affaire à de rudes gaillards qui arpentent la scène métallique depuis 25 ans, et que cet opus est leur troisième. Pas vraiment des béotiens donc !
Avec Ignis Fatuus, attends toi a prendre une bonne baffe dans ta gueule, du Metal extrême sans compromis qui est là pour te remuer de l'intérieur !
Ignis Fatuus, in Latin, means will-o'-the-wisp. You know that ball of light coming from a flaming gas? But Ignis Fatuus is also a Thrash/Death Metal band from Montbéliard, who, with this Under Command Of The Leviathan Cross, comes to shake our guts!
Don't rely on the acoustic guitar intro which is really cute: Ignis Fatuus is extreme Metal which sends a lot of pate above all: a happy mix of Possessed, Kreator, Testament or Sodom who would have copulated with melodic Death à la Children of Bodom or even Arch Enemy for their ability to come up with ultra-accessory riffs. The vocals are extreme, ferocious, the hyper old-school riffs send us back to the 80's, with this overspeeding palm-mute that rips your cervicals. The drums beat up everything they can and their only obvious aim is to break our anus...uh, sorry, the neck!
It's simple, if you still have your patched jacket in the closet, you can take it out without any problem, even if the great strength of this album is not to sound passéistic for all that, because, despite the extreme constraint of the Thrash/Death sub-genre, the band manages to get away with it by bringing its touch. No doubt it's due to the fact that we're dealing with some tough guys who've been on the metal scene for 25 years, and that this is their third album. So they're not exactly philistines!
With Ignis Fatuus, expect to get a good slap in the face, uncompromising extreme metal that's here to shake you up from the inside!
A Melbourne on aime le Death Metal ! Et cette bande de sauvages du nom de Rituals ne vont pas nous dire le contraire. Influencés par la scène suédoise des années 90, les australiens nous proposent avec Invicta un EP deux titres de toute beauté qui donne envie d'en entendre davantage.
Après un premier EP de quatre titres (Neoteric Commencements) paru en 2018, ce "jeune" groupe formé en 2017 (tout en ayant dans ses membres des musiciens appartenant aussi aux formations Atolah, Nontinuum) envoyait un signal fort : attention, nous comptons peser dans le Death !
2020 : retour des kangourous avec un deux titres (putain ça fait court !) dans la continuité directe du précédent : toujours ce Death véloce, puissant, qui reste toujours mélodique.
Deux titres donc, masterisés par Dan Swäno himself, s'il vous plait (bon évidemment ne pas penser à Edge Of Sanity en écoutant le Cd parait une gageure) qui distillent avec talent un Death qui décoiffe, avec ces riffs en trémolo pas loin du Black à la suédoise (ben oui il m'arrive de penser à Dissection aussi), des rythmiques variés et un chant de zombie monolithique. On se languit maintenant de voir les kiwis passer l'épreuve de l'album, pour lequel il faudra qu'ils mettent les bouchées doubles en matière de variété de riffing et de rythmes, mais en ce qui me concerne, j'y crois !
Un Ep un peu trop court, mais qui donne envie d'en entendre plus tant le Death Mélo à la suédoise de Rituals est savoureux ! Un grand merci à Sleeping Church Records pour m'avoir fait découvrir ce groupe prometteur.
In Melbourne we love Death Metal! And this band of savages called Rituals won't tell us otherwise. Influenced by the Swedish scene of the 90s, the Australians offer us with Invicta a beautiful two-track EP that makes us want to hear more.
After a first four-track EP (Neoteric Beginnings) released in 2018, this "young" band formed in 2017 (while having in its members musicians also belonging to Atolah, Nontinuum) sent a strong signal: beware, we intend to weigh in Death!
2020: return of the kangaroos with a two-track (damn, that's short!) in the direct continuity of the previous one: always this swift, powerful Death, which always remains melodic.
So, two tracks, mastered by Dan Swäno himself, please (of course, not thinking about Edge Of Sanity while listening to the CD seems a challenge) which distill with talent a Death that takes your breath away, with these tremolo riffs not far from the Black Swedish style (yes, I sometimes think about Dissection too), varied rhythmics and a monolithic zombie vocal. Now we're all longing to see the kiwis pass the test of the album, for which they'll have to work twice as hard in terms of riffing variety and rhythms, but as far as I'm concerned, I believe in it!
An Ep a little too short, but which makes you want to hear more, so much the Swedish Death Melo of Rituals is tasty! Many thanks to Sleeping Church Records for having made me discover this promising band.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia
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