MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
INTERVIEW AVEC Matthias (Guitare) du groupe ARCHENTERUM
Salut à vous messieurs, pouvez-vous présenter aux lecteurs l’acte de naissance
d’Archenterum ?
Le groupe a été fondé en 1997 sans autre volonté que de
faire de la musique violente et basique par pur divertissement. Mais en
réalité, c’est en 2005 avec l’arrivée de JeeHell à la basse que le groupe est
vraiment devenu un projet sérieux et que nous avons posé les bases de ce que
nous sommes aujourd’hui.
Vous
mixez Death Metal et Black Metal, entre les deux votre cœur balance t’il ?
C’est évident. Comme beaucoup, nous avons grandi avec le
Heavy et le Thrash, puis le Death et le Black appréciant les éléments propres à
chacun des styles. La distinction Death/Black est historique mais c’est une
frontière qui tend à se réduire. Ce sont en tout cas deux mamelles qui ont
largement nourri notre culture musicale.
Vous venez de sortir un premier album somptueux chez Facthedral’s Hall (voir ma
chronique ICI). Pouvez-vous nous raconter le processus de création et
d’enregistrement ?
Merci. Comme souvent, nous avons pris notre temps pour la
composition. Personnellement, je ne voulais pas enregistrer un
« album » car selon moi c’est se conformer à des standards d’une
industrie passéiste ; c’est pour cela que nous ne l’avions pas fait avant.
Mais Greg (guitare/chant) m’a convaincu que ça serait une étape qui nous permettrait
d’être mieux reconnus et un challenge intéressant. Et il avait raison.
Nous avons donc choisi 11 morceaux que nous avons
enregistrés avec nos propres moyens ; puis mixés nous-mêmes avec les
limites que cela implique.
Nous avons mis l’album en ligne ne gardant que 10 titres.
Et puis au hasard d’un échange sur Facebook avec Marc de Facthedral’s Hall, il
nous a proposé de retravailler le mixage et de produire des CD. Dès les
premiers essais, nous avons tout de suite vu qu’il s’impliquait avec passion et
qu’il allait vraiment nous apporter quelques chose de plus dans notre son.
Nous sommes très satisfaits de cette collaboration.
Vous jouez en ce moment sur scène, a quoi peut-on s’attendre au niveau des
concerts ?
D’abord musicalement, nous avons un set prédéfini au
millimètre avec des interludes, pour accentuer le côté froid et précis de la
boite à rythme. J’aime aussi modifier les arrangements des morceaux pour le
Live car la finalité avec les enregistrements « studio » n’est évidemment
pas la même.
Nous essayons d’avoir un visuel que je qualifierai de urbain/occulte utilisant
notamment des corpsepaints dans la tradition du black des années ’90 avec des
masques antipollution et des treillis. Mais nous cherchons régulièrement de
nouvelles idées pour faire évoluer tout ça et redéfinir notre identité en se
réappropriant certains codes du genre.
L’origine de votre nom de groupe ?
Le nom vient du mot archenteron, qui est l’intestin
primitif chez l’embryon. La fin en « um » sonnait mieux et permettait
d’avoir un nom unique. Je précise que nous prononçons notre nom « arkentérome ».
Votre vision du paysage Metal en France actuellement ?
On pourrait se plaindre de beaucoup de choses concernant
l’état du Metal en France. Mais je pense qu’il faut plutôt se féliciter de la
variété des initiatives, tant au niveau des groupes que des concerts.
De quoi parlez-vous dans vos textes ?
Comme pour beaucoup d’autres groupes de Metal, nous
accordons plus d’importance à la forme des textes, pour coller à la musique, plutôt
qu’au fond. Nous parlons souvent de guerre, de folie et d’autres aspects
sombres de l’humanité. Assez régulièrement, nous empruntons des textes à des
auteurs anciens comme Dante Alighieri ou William Blake.
De manière générale, nous aimons travailler autour des
clichés du Metal en nous les appropriant pour y apporter notre approche. Si tu
nous entends crier 666, ce n’est pas du satanisme ; c’est simplement un élément
de la culture Metal qui nous a bercés.
Si vous deviez présenter Archenterum a un béotien ?
Plus que des mots, le meilleur moyen de nous présenter
reste d’écouter notre musique. On peut en trouver divers traces facilement sur
Internet bien sûr. A chacun de chercher là où la curiosité et l’envie le
mèneront.
Vos 20 albums préférés de tous les temps ?
C’est une question difficile. A titre personnel, je
préfère te donner 3 albums qui auront surtout marqué un changement dans ma
manière d’appréhender la musique.
- Killers d’Iron Maiden : c’est avec cet album que
j’ai commencé le Metal. Quand on y pense, un simple album qui aura déterminé
toute une partie de ma vie en étant le point de départ d’une passion.
- The Gallery de Dark Tranquillity : cet album m’a
fait découvrir une musique à la fois violente, rapide, enragée ou plus calme
mais toujours très mélodique. C’est à partir de là que je suis tombé dans le
Metal extrême.
- World And World d’Oxiplegatz : une œuvre qui m’a
fait comprendre qu’il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup de moyens pour
faire de la musique, il suffit avant tout d’être créatif et savoir outrepasser
les limites (matérielles ou humaines) imposées par notre environnement.
a vous le mot de la fin :
Merci beaucoup pour cette interview et pour ton soutien.
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia