MALLEPHYR RUINS OF INNER COMPOSURE 2024 EPICTURAL PRODUCTION BLACK/DEATH METAL C'est de République Tchèque que nous revient l'ouragan Mallephyr pour un troisième opus de black/death metal violent, noir et complexe. Un album qui va nous accompagner dans les prochains mois. Bigre ! Je l'avoue, je ne connaissais pas Mallephyr avant de recevoir cet album...Mais quelle tornade ! Un tourbillon de riffs dissonants subtilement mêlés à des coups de scalpels death metal, pour un rendu à la fois brutal, avec une atmosphère haineuse et noire et des titres longs et complexes, aux riffs originaux et acérés. Le chant versatile d'Opat - également guitariste - évoque tous les démons du sud du paradis et s morgue haineuse nous atteint immédiatement. Le grand intérêt de cet album réside dans la qualité des musiciens, réellement impressionnants, et le soin apporté aux ambiances, parfois glaciales, psychiatriques ou guerrières. On y entend autant la souffrance qu'un côté vindicatif,
LES CROCS DU SCRIBE NUMÉRO 13 : INHUME/SEKTARISM/DEFECAL OF GERBE/BLURR THROWER/DAY OF THE BEAST
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"Je survis en bellâtre aux lumières médicales,
Au regard vidé par les incantations cléricales,
De mes pairs dont aux rires et aux traits, ne peux
Qu’entendre des ragots de pies aux becs glutineux"
(Blurr Thrower, Silence)
Chères Scribeuses, Chers Scribeurs,
Croulant littéralement sous les demandes et les propositions, il m'est de plus en plus difficile de respecter des délais courts pour la publication des chroniques pour chaque groupe. J'espère que ceux-ci comprendront et sauront faire preuve de patience. Je n'ai qu'une parole de Scribe et je m'engage toujours à aller au bout de ce que j'avance.
Aujourd'hui, dans les Crocs du Scribe, qui ne manquent pas de mordant, (pour les blagues tapez 36 15 rigolo) nous allons à la rencontre des délicats poètes de Defecal of Gerbe, Goregrindeux dingos issus du beau catalogue de Xenokorp, qui ont lancé une offensive avec leur "Mothershit" ici chroniqué. Suivront les sombres apôtres de Sektarism et leur funeral doom/rituel occulte si perturbant et d'une beauté brute (pour rappel numéro 15 de mon top 20 2018). Dans ces Crocs bourrés ras la gueule, retrouvez aussi les brutaux et splendides Inhume, pour un "best of " de 25 ans de Grind échevelé (Numéro 12 dans mon TOP 20 2018). Pour poursuivre dans la diversité et retourner au bercail des ombres, voici Blurr Thrower et leur Black Metal atmosphérique inspiré des groupes du courant "cascadian" (on y revient). Pour conclure cette mouture en beauté, rien de tel qu'un petit coup de Old-School Black Metal avec une découverte, Day of the Beast, fortement conseillée aux amateurs de Bathory...Voila, prenez cette ordre et sachez que ce n'est pas celui dans lequel je chronique les groupes...Voila mes louloutes et loulous, je vous laisse en bonne compagnie et je vous fais des bises
Le Scribe
DAY OF THE BEAST "First Invocation" (2018, indépendant)
Le Genre : 80's Old School Black Metal
C'est toujours un grand plaisir que d'être là au moment de l'accouchement d'un nouveau groupe. Moment d'intenses émotions que de voir naître, dans ce cas, une nouvelle bête sombre et agressive dans le landau de notre beau Black Metal de France. Car c'est bien d'une formation de BM français dont il est question ici (vous connaissez mon amour du BM français). Composée de Demoniac au chant et à la basse, Hadès à la guitare et Sheogorath à la batterie, la formation est née en 2017 dans les Hauts de France.
Vous aimez votre Black Metal Old School ? Non, mais je veux dire, vraiment Old School ? Je ne parle pas ici de la Second wave of Black Metal made in Norway (et ailleurs) mais bien de la First wave (qui n'existe pas plus que le "la guerre des étoiles" a été l'épisode IV dans les cinémas de 1977) avec le triumvirat magique, qui fait encore tant rêver et spéculer : Venom, Bathory et Hellhammer/Celtic Frost. C'est bien de là que Day of The Beast puise son inspiration.
Musicalement, le groupe produit donc un Black Metal cru et simple (mais pas simpliste) qui ravigote nos vieux conduits auditifs usés et abusés. Des mid-tempi avec des riffs killers plutôt que des démonstrations de vitesse façon Formule 1 et une volonté de montrer les dents plutôt que la taille de l'ampli. A l'écoute de l'excellent "Perversion de Sade", on se prend à hocher la tête bêtement et une envie de gigue méphistophélique vient nous prendre, boudiou ! La preuve ci-dessous :
"Bastard Jesus christ" nous semble issu d'un glacier dans lequel Quorthon et Tom Warrior auraient déposé un de leurs enfants impies loin des regards du monde. "Descend into Hell" quand à lui, nous ouvre le chemin vers les enfers, avec une lourdeur démente, digne du Doom le plus Heavy, celui de Celtic Frost, par exemple. L'empreinte de "Monotheist" n'est pas loin.
Bref, vous l'aurez compris, avec les Nordistes de Day of The Beast, on retrouve une joie intacte, celle de pousser les potards de volume a fond pour profiter d'un Black à l'ancienne, parfois grêlé de Death putride. Un début fort encourageant, tant le groupe, même s'ils ne cherchent pas à réinventer la roue, communiquent leur plaisir régressif au travers d'une production claire et puissante, loin des standards 80's, ce qui donne un intérêt supplémentaire à la chose. Hail !
Le Genre : Black Metal Atmosphérique inspiré par le Cascadian Black Metal
Les Acteurs de l'Ombre, ou LADLO pour les intimes, nous ont habitué depuis maintenant un petit moment à une sélection de groupes tous plus excellents les uns que les autres. Ce ne sera donc pas une surprise que d'apprendre que cet album de Blurr Thrower, leur tout premier, soit une vraie petite perle de ce début d'année 2019.
Composé de deux très longs titres de presque vingt minutes chacun, ce "Les Avatars du Vide" nous convie pour un voyage sonore profond et atmosphérique.
Alors qu'entend-on par "cascadian black metal". Pour celles et ceux d'entre vous qui ne le sauraient point encore il s'agit d'un courant de groupes américains (issus de la Cascadie, région du Nord-Ouest des USA) dont le point commun est de jouer un BM très atmosphérique parlant de nature (comme certains copains norvégiens des 90s) mais aussi de sa protection, et de celle des animaux. Le groupe le plus célèbre de ce courant est Wolves In The Throne Room. Mais revenons à nos noirs moutons de Blurr Thrower. D'aucuns pourront sans doute trouver ce Black Metal atmosphérique "moderne" et s'en détourner sans y jeter la moindre oreille. A mon sens il s'agirait d'une erreur fatale, dans la mesure ou l'album présenté ici déploie un Black Metal "planant" et lugubre tout à la fois, mélodique et rapide, porté par des textes en français d'une grande poésie. Malgré la longueur des deux "suites" ici présentes, on ne s'ennuie jamais, car le groupe, à l'instar d'un de mes coups de cœur récent, Nature Morte, sait déployer son art dans l'espace en nous embarquant pour ce grand voyage, qui peut être celui de la mort, ou encore d'un rêve éveillé en territoires sombres. Les paysages défilent au fur et à mesure de l'écoute, et "Par-delà les aubes" nous envoûte littéralement.
One-man band créé en 2014 à Paris, Blurr Thrower apris le temps de peaufiner chaque détail de ce très bel album/EP (difficile à dire) et nous donne cette sensation de froid et d'hypnose que l'on aime tant retrouver dans ce courant "atmosphérique" du Black Metal.
Citant les influences de WEAKLING, FELL VOICES, ASH BORER, TIME LURKER et autres PARAMNESIA (Time Lurker étant une autre pépite récente du catalogue de LADLO), le groupe vaut surtout pour lui-même, tant ce lugubre et glaçant voyage ne vous laissera pas indemnes. Une vraie découverte et un espoir de plus dans le lanterneau du Black Metal de France, décidément si riche en qualité ! Vivement la suite ! Sachez que nous retrouverons Blurr Thrower bientôt pour une interview !
Defecal Of Gerbe, trio orléanais fondé en 2005 n'avait jusqu'à présent dévoilé à nos chaste oreilles qu'une compilation de leurs démos baptisée "Discolocauste". Aujourd'hui, le groupe passe à la vitesse supérieure avec un premier album poétiquement baptisé "Mothershit". Petits détails extra-musicaux il s'agit bien sûr d'un clin d'oeil a la compilation "Mothership" de Led Zeppelin, dont le groupe va jusqu'à reprendre le visuel, en substituant le Zeppelin par....un gros étron ! Une pochette d'anthologie pour les amateurs de porno/goregrind. De toutes façons, soyons clairs, les non-amateurs de ce genre fort typé et déconnant ne s'y retrouveront sans doute pas. Defecal Of Gerbe joue le jeu à fond. Autre point d'importance : si c'est encore possible, procurez-vous le magnifique digipack de Xenokorp qui propose non seulement le nouvel album et ses "Sympathy for the débile" et autres "Camenbert Nécrophile" mais également le fameux "discolocauste" en bonus, soit l'intégralité de la discographie du groupe pour le prix d'un CD. Précipitez-vous donc sur cet objet splendide avant qu'il ne soit trop tard.
Le groupe ne cherche en aucun cas à "révolutionner" le genre, ni a proposer un Grind avant-gardiste à l'instar des japonais de Swarrrm. Non, ici nous sommes dans les canons du Goregrind/Pornogrind tels qu'institués par les grands anciens de GUT, à savoir beaucoup de tempi moyens, quelques accélérations furieuses, deux voix dont l'une aboie des sons incompréhensibles tandis que l'autre nous sort un grunt de sous les fagots. Point fort du disque : une reconnexion avec le côté Punk du Grind qui me sied particulièrement et nous rappelle les racines du genre, d'autant plus que tout cela est executé avec beaucoup de brio par le trio. Seul bémol : dommage que l'on ne comprenne rien à ce que racontent les gars, car des titres comme "Abbath loves Friskies" donnent assurément envie d'en savoir plus. Bref, un bon disque du genre, bien foutu, même si les DOG devraient s'inspirer davantage de leurs grands ancêtres de Gronibard et rendre leurs textes compréhensibles pour que nous puissions davantage rentrer dans le délire. La qualité musicale de l'ensemble rattrape néanmoins cela et fait que l'on se repasse l'album avec plaisir, et que le plaisir est chaque fois un peu plus grand, ce qui est fort bon signe. Ass uivre ! (lol ceci n'est pas une fôte d'Ortograf). La future interview dans le scribe du rock permettra d'en savoir plus sur leurs intentions et projets futurs !
Numéro 15 dans ma liste de disques préférés pour 2018 (sur les centaines que j'ai écouté et appreciés), vous comprendrez aisément ma véritable passion/fascination pour ce disque. Ce pilier de la secte des Apôtres de l'Ignominie existe depuis 2005, et n'a eu de cesse de faire évoluer cette musique qui lui est propre. Partis sur des bases "Funeral Doom", qui existent encore ça et là dans leur musique, le groupe a vite évolué au delà de cette étiquette pour proposer une musique profondément ritualiste. Avec "Fils de Dieu", les derniers fils avec le monde "normal" sont rompus. Sektarism nous propose bel et bien d'assister à un rituel d'invocation en direct, où les percussions tribales et les cris envoûtés et possédés nous servent leurs incantations maladives. Clairement religieuse (loin du terme galvaudé par les trois monothéismes), la musique de Sektarism est improvisée, portée par une transe chamanique venue du fond des âges. "Oderin Dum Metuant" et ses 10 minutes nous fait entrer dans la méditation, sortir de nos corps viscéraux pour accéder aux limbes, à l'esprit. Le gong ensuite retentit, puissant et magique, pour introduire "Sacrifice" et ses 33 minutes dépassées, un long rituel introduit par une basse unique, des drones de guitares et ce chant, incantatoire, déclamant le texte sacré de la cérémonie occulte à laquelle il nous est donné d'assister. Car, à l'instar du personnage du fabuleux roman "La Bas" de Joris-Karl Huysmans ou le héros, jeune décadent de la fin du 19ème siècle va se trouver mêlé à des rituels sataniques, nous avons ici l'impression d'être entrés comme par effraction dans ce monde inconnu.
Jesus-christ, le "fils de Dieu" est de nouveau mené au Golgotha pour une nouvelle crucifixion, encore plus douloureuse que la première. Mais au final, cette crucifixion est-elle vraiment le fruit des homme s ? Ou peut être plutôt l'oeuvre de forces de l'ombre tapies et prêtes à supprimer cet intrus dans le monde qu'ils ont créé ?
Avec Sektarism, vous dépassez le cadre de la musique, même si "Sacrifice" renoue avec des moments plus Funeral Doom fort lourds et ralentis, c'est bien d'un rituel qu'il s'agit. Un rituel d'une sombre beauté, vénéneuse, qui ne sera pas supportée par toutes les oreilles ni toutes les âmes. L'oeuvre alchimique nous est dévoilée...et l'or en jaillit.
INHUME "Exhume : 25 years of Decomposition" (2018, Xenokorp)
Le genre : Brutal Grindcore
Allez, on retourne chez Xenokorp et en territoire Grind. Pour fêter les 25 ans de formation des Hollandais, Xenokorp a mis les petits plats dans les grands avec, une fois de plus, un digipack de toute beauté, mettant tant en valeur la musique du groupe.
Nous remontons donc ici jusqu'en 1995, date des premières démos du combo du pays du Gouda, avec rien de moins que 34 titres couvrant leur discographie jusqu'à l'album "Moulding the deformed" de 2009, dernier album sorti à ce jour.
Alors, pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore l'oeuvre des néerlandais, le terme de Brutal Death/Grind utilisé sur Metal Archives définit fort bien l'ensemble.
Méchant comme la teigne, violent et vicieux, le Grind d'Inhume peut donner des leçons de brutalité à bien des combos de tous styles. Capables d'accélérations inhumaines façon sulfatage en règle, avec des guitares tranchantes comme des tronçonneuses en y ajoutant une bonne dose de graisse Death et un chant à deux voix alternant entre un ogre Death effrayant et un gnome quasi-Black Metal dans ses vociférations vilaines à crever. Bref, vous l'aurez compris, Inhume n'est pas là pour rigoler, mais plutôt pour envoyer des putains de pains dans la gueule à n'en plus finir.
A l'écoute de cette compilation, d'une qualité constante, on sent la haine monter à la tête, malgré soi, et l'envie de foutre des coups de boule au premier passant devient pressante. A écouter avant une manif des gilets jaunes pour se motiver.
A l'instar du meilleur Napalm Death, Carcass et autres, Exhume a su garder ce cachet Punk dans son son et son attitude, donnant cette virulence particulière. Vous aimez le Grind, le vrai ? Le Death Metal miasmique et boueux ? Le Punk Hardcore qui fait saigner les cages à miel (copyright Zegut) ? Alors ruez vous sur ce "Exhume" de toute beauté, capable de réconcilier coreux et métalleux, fans de Death, Black, Grind, Crust et tout ce qui fait mal ! Car Inhume c'est ça : un boulet de canon dans ta gueule !
Et voila pour cette semaine mes p'tit clous rouillés !
N'hésitez pas à me contacter pour des suggestions de groupes ou d'albums
LA SEMAINE PROCHAINE :
On retrouve Les Crocs du Scribe pour un numéro 14 dans lequel vous allez, entre autres, (re)découvir la saveur sépia de DEATH POWER, grand groupe de Thrash/Death pas assez reconnu des 80's, mais aussi le Black Metal d'Avignon d'IN ARTICULO MORTIS...Pour le reste, surprise !
Je livre ici un entretien que j'ai eu récemment avec Famine, de Peste Noire, depuis son nouveau bastion de Kiev, en Ukraine. Ainsi merci de prendre en compte le fait qu'il s'agit d'une interview exclusive, qui porte sur l'oeuvre que Famine nous donne à entendre et à voir depuis plus de quinze ans. HAILS ! UNITE ! Le Scribe du Rock INTERVIEW AVEC FAMINE DE KPN DEPUIS KIEV Salut Famine, et merci de bien vouloir répondre à mes questions. Peux-tu revenir pour nous sur les fondations de Peste Noire ? En 2000 vous vous formez en Avignon (ma ville ! NdA) sous le nom de Dor Daedeloth (en référence à Tolkien) et vous sortez la démo « Aryan Supremacy ». Peux-tu narrer la création de cette première formation et les objectifs qui étaient les vôtres ? Vos influences musicales et thématiques ? Le nom Dor Daedeloth a dû être adopté une semaine, la démo est sortie sous le nom Peste Noire, donc on peut considérer que Dor Daedeloth n’a jamais existé. Mes influe
INTERVIEW VINDSVAL OCT 2019 "Je ne peux pas me contenter du hasard ou du non-sens, mon esprit refuse complètement cette idée dont beaucoup semblent aujourd'hui s’accommoder" (Vindsval) William Sheller chante qu'il veut être un homme heureux...je ne sais pas si c'est possible, mais en tout cas, pour moi, avoir le privilège de cette interview est une des choses qui se rapprochent le plus du bonheur. C'est la deuxième fois que le maestro se confie a moi, et cette fois encore plus longuement. C'est sans doute son interview la plus intime, la plus personnelle, et, selon ses mots, probablement la dernière qu'il donnera, l'homme préférant la solitude du créateur. Une dernière fois donc, et ceci nous a permis d'aborder l'enfance de Vindsval, son rapport a l'art, a l'esthétique, au showbiz, la philosophie, la poésie, la lumière, l'histoire...et le black metal, bien sûr. Bref, sans doute la meilleure interview que j'ai eu l'oppor
Interview téléphonique, le 26 Novembre dernier... J'ai eu la chance d'avoir un entretien par téléphone avec Rose. Il s'est montré des plus courtois, prêt à répondre à toute question et particulièrement agréable. Finalement, Rose, c'est un peu notre David Bowie à nous, un peu notre Iggy Pop aussi. Au delà de son amour invétéré du Glam Rock et Metal, il y a le fait qu'il a eu de nombreux visages dans sa carrière, et que, tel le caméléon Bowie, il a incarné différents personnages. Un jour Nicolas Saint Morand, un autre RMS Hreidmarr ou Vinnie Valentine, il réalise ses fantasmes au gré de ses envies depuis plus de vingt ans. Un être énigmatique et fascinant, dont le mystère ne sera pas totalement dévoilé à la lecture de cette interview, mais peut être cela vous permettra t'il au moins de mieux le connaître, et de mieux appréhender ce parcours aventureux et riche... Allez, je laisse la parole à l'intéressé... Le Scribe du Rock
ATTENTION ! Groupe avec humour ! Quand j'ai décroché l'interview qui suit avec l'ami Albatard (le bassiste, vous savez, le mec qui accompagne les musiciens partout 😂 ) je n'avais qu'une inquiétude : qu'il déconne tellement qu'il ne réponde pas à mes questions. Alors, rassurez-vous, en ces jours gris, l'humour de l'ami est bien là, et ça fait vraiment du bien, mais il a eu la gentillesse de jouer vraiment le jeu de cette interview rétrospective où nous revenons en détail sur 20 ans de Gronibard ! Et puis ne vous inquiétez pas, on rendra aussi un bel hommage à Corbier...Et en plus il y a du scoop dans l'air, comme disent les journalisses, Gronibard attendraient un nouveau bébé !! Vous êtes devenus un des groupes les plus importants du grindcore en France, et les fondateurs d’un grind «rigolo » et potache, très axé sur les histoires de fesses. Pouvez-vous nous rappeler un peu les conditions de la naissance du groupe et pourquoi
Nicolas Claux : Put The Fun In Funeral, une/an interview avec/with Le Scribe Du Rock "Peuple de France, le gouvernement te ment. Si j’ai appris une chose dans les morgues, c’est que ton espérance de vie se raccourcit à vue d’œil. Cancers, AVC, diabète, et désormais virus de plus en plus virulent, ton compte à rebours est déclenché. Achète un Bundyldo avant qu’il ne soit trop tard" (Nicolas Claux) S'il est vrai que Nicolas Claux (ou Castelaux comme nom de plume selon les cas) a commencé sa carrière à la rubrique faits divers (profanations de sépultures, cannibalisme, utilisation du sang comme "drink" et finalement meutre) il a commencé une deuxième vie après des années d'incarcération. Se découvrant une passion assez logique pour le metier d'agent mortuaire, qu'il a pratiqué de nombreuses années, il est aujourd'hui directeur de collection chez Camion Noir (le pendant "macabre" du Camion Blanc), mais aussi patron du site de murderabilia